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puce Christian Karembeu, Kanak
Anne Pitoiset et Claudine Wéry  (Don Quichotte Editions)  février 2011

"Combien de coups de matraques pour le peuple Kanak ?". Renaud. Ta ta tin. Je ne connaissais pas l’existence de ce peuple de Nouvelle Calédonie avant Mister Renard. Honte sur moi. Mais je me suis renseignée, parce qu’on m’a un jour dit que la curiosité était mon plus beau défaut. Et tout le monde n’en a pas fait autant. Raison pour laquelle Monsieur Karambeu s’est retrouvé un peu vénère quand il est arrivé en France. Et Karembeu, vous le connaissez. Il a le sang chaud. Il fait du foot aussi.

Après avoir pris une retraite sportive "méritée" à moins de 40 ans (pffff, et moi je vais devoir bosser jusque 70 ans au moins), il choisit de confier son destin à deux journalistes de Nouvelle-Calédonie : Anne Pitoiset et Claudine Wéry, il leur raconte sa vie, elles vont l’écrire, ça s’appelle Kanak. Ça parle de foot, de Kanakie, de foot, de mannequinat, de foot, de match, de sélections, de sélectionneurs, de coups de gueule.

Je développe pour ceux qui arrivent juste sur Terre. Christian Karambeu, c’est un Bleu de France, un des yeux dans les bleus, de la génération "Zizou président !", une des idoles de la France de 1998, qui nous a offert une coupe du monde, un triomphe sur les Champs-Elysées, un espoir de réconciliation "Black-Blanc-Beur", tout le monde se faisait des bisous et des câlins dans la rue. Peu y croyaient, mais ils l’ont fait, cette équipe a gagné une coupe du monde de foot, faisant exploser les inscriptions dans les mini-clubs de foot. J’avais même dit que je ferais le tour du quartier en sous-tif s’ils gagnaient contre le Brésil (heureusement que je n’avais pas dit à poil !), en chantant 1-2-3-0… Quand on voit l’équipe en marinière du dernier mondial, on peut parier un voyage sur la Lune à ses anciens amants (tous ensembles ! Youhou !)…

Mais il ne s’attarde pas trop sur cet épisode (moi si, puisque c’est le seul moment de foot dont j’ai envie de me souvenir… maintenant je soutiens la Croatie debout sur les Balkans !). Il raconte ses débuts, sa famille, sa Mama, ses premiers coups de pieds dans un simulacre de ballon fait de trucs bizarroïdes, ses bastons, ses coups de poing (il n’aime pas perdre, le petit Lali). Et son voyage vers la France, vaste métropole, symbole de liberté, de Tour Eiffel, qu’il n’a vu que dans ses livres de classe, Marseillaise qu’il n’a chanté qu’en cour de chant.

Et il commence à déchanter, il a le cœur serré des séparations, croit trouver des camarades, mais il est en France, un tantinet égoïste et chauvine qui n’a rien à taper de la kanakie, absente des manuels d’histoire, qui ne sait pas forcément situer la Nouvelle-Calédonie (entre Tahiti et les Canaries ?). Il boude et refuse de chanter la Marseillaise dans les stades. Il n’a pas tort, mais les politiques s’emparent de l’anecdote pour fustiger les joueurs de foot que les français adorent à ce moment là. Oui, Le père Pen en était…

Je continue pour les amnésiques : il rencontre et épouse Adriana, la fille qui rend jalouse toutes les autres, à cause de ses jambes, longues longues, longues, de ses cheveux blonds blonds blonds, de ses yeux bleus bleus bleus… Grrrr, je sais, les hommes préfèrent les blondes, elle est jolie, elle est mannequin, elle est ambassadrice de la Croix Rouge, elle a fait des études de médecine, elle est slovaque… Et elle a l’air sympathique…. Une fille qui a eu de la chance dans son berceau. Il y a donc un passage sur son enfance, et ses débuts dans la mode et les défilés.

Oui, mais à part ça ? Et bien, avis aux amateurs de foot en pantoufles, de votre canapé, vous avez certainement levé quelques fois les yeux de la pizza qui refroidit lentement pendant la première mi-temps, pour regarder les joueurs courir sur votre écran. Et vous connaissez certainement les noms des joueurs, des sélectionneurs, des sponsors, des présidents de fédération. Parce qu’il y a un paquet de gens qui tournent dans ce livre, des listes et des listes de noms, des joueurs transférés, des joueurs vendus, des joueurs achetés… Moi, à part Zidaneprésident et Gourcuffbogoss, je n’en connais pas beaucoup des joueurs, je me suis perdue dans ces listes…

 

Nathalie Bachelerie         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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