Attention fidèle lecteur, cette chronique n'est pas ironique !
L'autre jour je suis allé chez mon disquaire et à ma grande surprise un nouveau disque des Strokes était dans les bacs !
J'en fut réellement étonné alors je l'ai acheté, en me disant que ce groupe était finalement une valeur sûre.
Malheureusement pour moi, mon disquaire s'est trompé de disque... C'était le nouveau Gossip dedans, avec une production
disco bien trop propre, qui donne un aspect froid, fade et sans âme au produit final. A croire que ce disque fut enregistré par des fantômes qui, de part leur transparence, ne se sont jamais vu dans les studios...
Je retourne donc chez mon disquaire pour récupérer le bon disque ! L'imcomprehension régne puisque
l'emballage était scellé lors de l'achat, mais il m'en donne tout de même un autre.
Et là, rebelotte, un disque au contenu encore plus douteux se trouve dans la pochette, le dernier Muse je crois.
Mais bizarrement la voix du chanteur semblait moins insupportable que d'habitude. Néanmoins les tentatives de rock progressif
avec des solos franchement nauséabonds étaient toujours présentes, ainsi qu'une avalanche de synthétiseur d'un mauvais goût
assez révolutionnaire, comme si Rick Wakeman s'était soudainement allié avec Mylene Farmer !
C'est donc fou de rage et en serrant les poings que je retourne une ultime fois chez mon disquaire. Il a fini par trouver
le bon disque dans la bonne pochette, c'est une pochette jaune édité par Ed Banger qui est affreusement moche, allez comprendre.
Je n'ai pas osé le poser une troisiéme fois sur la platine en me disant que j'attendrais le prochain.
C'est sûrement mieux ainsi. |