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Interview  (Paris)  7 mars 2011

Fraîchement paru chez Domino le 18 avril dernier, Start and Complete est le deuxième album d'une formation pour le moins surprenante. A sa tête, Alexis Taylor (Hot Chip) et John Coxon (Spring Heel Jack, Spiritualized) ont répondu à nos questions sur ce projet que l'on pourrait qualifier de "musique improvisée enregistrée". Sounds weird hein ?

Tout d'abord, d'où vous est venue cette idée d'About Group ?

John Coxon : Alexis et moi étions mutuellement intéressés par jouer ensemble, d'une façon ou d'une autre. J'ai rencontré Alexis un soir où il est venu à un de mes concerts et on a commencé à enregistrer quelques chansons, pour voir ce que ça donnait. Alexis a mentionné Charles Haywards (This Heat, NDLR). De mon côté, j'avais beaucoup aimé jouer avec Pat Thomas (qui a joué notamment pour Derek Bailey et Tony Oxley, NDLR) et il connaissait très bien Charles donc à travers Pat, on s'est arrangé pour rencontrer Charles. On a alors développé une sorte de relation musicale.

Vous vous êtes rencontrés et avez, ensuite, réfléchi à cette forme "improvisée" d'enregistrer de la musique ?

John Coxon : Oui, c'est ça. On a réfléchi à quel genre de musique on aimerait faire ensemble et c'est arrivé comme ça.

Pourquoi vous quatre et personne d'autre ? Avez-vous trouvé la formation idéale ?

John Coxon : Tout simplement parce qu'on avait envie de faire de la musique ensemble. J'adore jouer avec Pat. Je n'avais jamais joué avec Charles avant. Alexis, quant à lui, était très intéressé.

Alexis Taylor : On n'a pas choisi d'être ces quatre-là et pas d'autres, d'être quatre plutôt que six. On a voulu jouer ensemble et on l'a fait. Il n'y avait pas de plan. Quand on a fait le premier album, on ne savait pas si ça allait se reproduire, si on allait devenir un groupe. C'était juste une expérience pour le principe de jouer et voir ce que ça allait donner. Et par chance, ça a donné un groupe.

John Coxon : Quand on est jeunes, on veut faire de la musique avec des gens qu'on aime, pas avec des gens dont on sait qu'ils sont les meilleurs en tel ou tel instrument. Faire de la musique ensemble, c'est créer une "relation musicale", proche de l'amitié.

Votre premier album, sorti en 2009, est passé totalement inaperçu. Pourquoi ?

John Coxon : J'en avais marre des labels. Je voulais mon propre label, j'ai donc créé Treader. On voulait enregistrer quelque chose sans avoir besoin de se justifier auprès de qui que ce soit. On a commencé à enregistrer mais on ne savait pas comment faire le boulot d'un label, c'est pour ça que vous n'en avez pas entendu parler. J'ai fait les CD sur ma table de cuisine. Je ne voulais pas le développer à travers un business. C'était peut-être une erreur.

Alexis Taylor : J'en ai parlé sur le site de Hot Chip, Spiritualized aussi. Ce n'était pas intentionnel de ne pas en parler mais on n'avait pas les moyens d'en faire la promo, on ne voulait pas payer pour une campagne de relations presse. Maintenant qu'on a signé chez Domino, il y a toute une structure pour en parler.

John Coxon : Et puis je n'aime pas les codes-barre, je trouve ça stupide. De nos jours, on ne peut rien vendre sans code-barre. J'aime le design du CD sans code-barre.

Y a-t-il des différences entre le premier et le deuxième dans la façon dont vous avez procédé ? Tous deux ont été enregistrés en une seule journée ?

John Coxon : Oui les deux.

Alexis a proposé des démos et vous vous êtes retrouvés pour enregistrer ?

Alexis Taylor : Oui, on avait juste une idée pour le second : on voulait essayer quelque chose de vraiment différent du premier, essayer de jouer des chansons à moi. On aime cette spontanéité. Elles étaient déjà écrites mais on leur a donné vie en un jour dans un studio.

Ce n'est pas frustrant une seule journée pour enregistrer ? Stressant comme contrainte ?

John Coxon : Il y a de la pression, c'est vrai. Mais finalement pas tant que ça ! On savait qu'on allait essayer de faire un album mais ce n'était pas la fin du monde si on ne le finissait pas. C'était très agréable en fait ! Il y a une forme de frustration, oui, quand on enregistre. On ne se voit pas. On est chacun dans un box, les micros doivent être séparés les uns des autres. Dans un grand studio comme Abbey Road, on n'a même pas de contact visuel. Quand on arrive, on dit à quoi doit ressembler l'instrumentation et ils font l'installation en fonction. C'est forcément frustrant mais la parfaite situation serait de se voir, ce qui est impossible. On a eu plus de contact visuel dans le dernier enregistrement, moins de séparation, mais c'était plus difficile à mixer.

Qui a fait le mixage ?

John Coxon : Mark Ralph et nous.

Alexis Taylor : Le jour de l'enregistrement il y avait deux ingénieurs d'Abbey Road. On est repartis avec les pistes et tous les trois, avec Mark Ralph, qui avait déjà travaillé sur Hot Chip, on s'est assis et on a fait le mixage. On lui a donné des directions, sur comment on voulait telle batterie ambiante, une ligne de basse ici, une part de guitare là. Mais essentiellement, la musique a été très bien enregistrée par les ingénieurs d'Abbey Road et on était contents du son donc on n'a pas eu besoin de changer grand chose. Le mix fut presque aussi rapide que l'enregistrement.

Quand les Beatles enregistraient, je crois que George Martin (leur producteur, NDLR) mixaient les morceaux en quelques heures à peine. Que l'enregistrement et le mixage soient si rapprochés, c'est l'idéal pour faire un disque, tout est frais. On n'a pas toujours cette opportunité, des fois il se passe des mois entre les deux. On a choisi de le faire de cette façon pour que les morceaux soient vivants. Il n'y a pas de raison particulière, c'est comme ça qu'on le sentait pour cet album. This Heat, le groupe de Charles, enregistre dans plein d'endroits différents et les mixe ensuite. On peut faire beaucoup de choses en studio mais à cette occasion, on a décidé de se concentrer sur l'aspect "live", "real music". C'était notre priorité.

Comment ça se passe en live du coup ? Quelle est la part d'improvisation ?

John Coxon : On a fait deux concerts la semaine dernière, cinq en tout. Le premier que l'on a fait était un peu angoissant, c'était la première fois que l'on devait représenter l'album. Celui de la semaine dernière était plus improvisé et je pense que c'est mieux pour nous.

Alexis Taylor : On essaie de garder les choses flexibles. On a écrit le début d'une set-list de six chansons puis on a fait un gribouilli signifiant que tout peut arriver. Entre chaque chanson, on se donne la liberté d'improviser. C'était plus une carte avec les directions générales, qu'un playliste dictée. On n'est pas contre représenter les chansons, on ne veut pas que notre public nous déteste parce qu'on ne joue pas les titres de l'album mais en même temps, je pense qu'ils sont assez ouverts et qu'ils ne s'attendent pas forcément à ce qu'on joue littéralement l'album. J'espère. Je voudrais qu'ils soient surpris.

John Coxon : C'est très important de surprendre le public et de se surprendre soi-même. Tu ne te sens pas investi quand tu ne fais que réciter, lire ton papier, ça manque cruellement d'émotion.

Alexis Taylor : On a beaucoup discuté suite à ce concert d'il y a deux semaines. Ce qui était intéressant pour moi, c'est qu'au premier concert, j'ai joué avec beaucoup de liberté et une sorte de confiance de mec ivre. Pour le second, j'étais très concentré sur tout mais au lieu que ce soit un problème, j'ai réfléchi à ne pas juste faire les choses comme on les fait habituellement. Peut-être jouer cette partie plus doucement. On a aussi réalisé qu'on devait être plus dynamiques. C'était très intéressant pour moi d'improviser, de varier par rapport à la première fois. Aller contre ce qu'on a déjà fait est intéressant.

Tous les quatre avez d'autres projets. Que représente celui-ci pour vous ? La liberté justement ?

John Coxon : Quoique vous faites, vous voulez le faire bien. Je ne joue plus avec Spring Heel Jack, avec Spiritualized je suis moins investi qu'avant. C'est très important dans ma vie musicale de me sentir investi. Plus tu fais de choses, plus tu réalises ce qui t'intéresse vraiment. About Group résume tout ce qui me plaît, de vraies bonnes chansons et de l'improvisation.

Alexis Taylor : Naturellement, il y a plus de liberté car le premier plan qu'on a fait, c'était justement de ne pas avoir de plan. C'est quand le public commence à attendre quelque chose que ça devient compliqué, quand il ne comprend pas pourquoi vous faites les choses différemment. On se bat justement contre ça avec Hot Chip. On fait des albums très différents à chaque fois. Si tu commences quelque chose de nouveau comme ça, où il n'y a pas de programme...

John Coxon : Pas de public !

Alexis Taylor : Pas de public exactement, que personne ne t'attend... Initialement, on dirait qu'il y a plus de liberté mais on improvise avec Hot Chip aussi. On en a discuté avec Joe de Hot Chip justement, sur comme c'était excitant d'enregistrer en une journée et ça l'intéresse aussi. Tout se nourrit mutuellement. On a même mélangé les deux groupes pour la radio et c'était un bon mélange ! Je ne pense pas que les choses soient séparées.

Pourquoi ce titre, Start and complete ? Est-ce que ça signifie que c'est la fin de l'histoire, à peine commencée ?

Alexis Taylor : Non, pas du tout ! C'est une chanson que j'ai écrite et Charles a pensé qu'elle ferait un bon titre pour l'album. Ce que j'aime, c'est l'idée qu'effectivement, l'album a été fait dans un temps très court. Cela suggère bien notre ambition, ça raisonne avec la façon dont on l'a fait : commencer par improviser, se lancer et voir où ça mène. Certaines de ces chansons sont très courtes, 45 secondes, et ça ne les empêche pas d'être complètes. D'autres sont longues, d'autres encore très instrumentales. Certains considèrent qu'elles ne sont pas finies, c'est là que ce titre intervient et rappelle notre projet. Mais la chanson en elle-même ne parle de rien de tout cela. Elle parle d'une certaine incapacité à finir, d'être coincé à peine avoir commencé quelque chose. Le titre de l'album et ce qu'il peut signifier pour les autres est très différent de la chanson assez personnelle que j'ai écrite.

Deux versions, très courtes et quasi identiques, de "Married to the sea" introduisent et finissent l'album. Pourquoi ?

Alexis Taylor : On a enregistré deux textes de cette chanson et on a aimé la façon dont ils résonnaient. Quand je l'ai écrite, je me mettais en scène la chantant à une femme. Je l'ai écrite pour quelqu'un que je voyais à ce moment-là. Je sentais que j'étais toujours dévoué à quelque chose d'autre et que je fuyais... Etre marié à la mer, c'est comme être marié à son boulot. J'essayais de me mettre à la place de la personne laissée derrière.

Tout l'album parle d'amour ?

Alexis Taylor : Oui je pense. Tout ce que j'écris parle d'amour.

John Coxon : Quoi d'autre sinon ?

Alexis Taylor : Cela parle d'essayer de faire marcher quelque chose, de réussite et d'échec, de la distance entre vous et la personne aimée, de la proximité et de l'intimité. C'est aussi sur l'amitié, comme dans "Lay me down". Toutes les chansons changent de perspective, parfois elles font référence à ma femme et moi, parfois à moi et mes amis. Elles n'ont pas un point de vue fixe, elles parlent des sentiments complexes qui nous lient aux autres, tout type de relations, tous genres confondus. Mais oui, elles parlent toutes d'une forme d'amour.

Vous avez commencé la tournée ? Quand passez-vous en France ?

John Coxon : On ne peut pas vraiment parler de tournée, on a seulement fait cinq concerts ensemble en deux ans. Quand l'album sortira on passera en France, on sera ravis de venir, mais on ne sait pas encore.

Alexis Taylor : On adorerait jouer ici.

En quelques mots, quels sont vos prochains projets ?

Alexis Taylor : J'ai commencé un nouveau projet occasionnel avec un musicien appelé Grovesnor, qui a joué avec Hot Chip en tant que batteur. On a fait un concert la semaine dernière, le lendemain d'About Group. On s'appelle Bang & Olufsen et on va essayer de faire de la musique ensemble. Avec Hot Chip, on travaille sur ce qui sera peut-être le prochain album mais on ne le fait que quand on a le temps. Moi je suis sur About Group en ce moment, Joe sur un autre projet nommé Two Bears et Felix travaille sur la bande-son d'un documentaire. Donc on recommencera sûrement à travailler sur Hot Chip d'ici la fin de l'année mais on ne sait pas exactement.

John Coxon : Je joue avec Spiritualized en mai. Je participe à un festival à Londres, Freedom of the City, du 30 avril au 2 mai. C'est un festival de musique improvisée organisé par Eddie Prévost, un saxophoniste. J'ai commencé à m'y investir il y a quelques années. Mais ce ne sont pas des projets. Ce qui m'intéresse en ce moment, c'est About Group !

Pensez-vous qu'il y aura un autre album d'About Group ?

John Coxon : On en parlait justement dans le train. Cela dépend de comment cet album se développe. Mais on fera certainement le prochain cette année.

Alexis Taylor : On aimerait retravailler ensemble dès que possible. On ne sait pas ce que ça va donner. On peut refaire quelque chose d'improvisé ou bien jouer avec d'autres gens. Ce n'est pas clair encore, mais on va probablement recommencer tous les quatre. Ca va bien en terme de productivité. Sur cinq nouvelles chansons, John en a entendu deux et les autres, personne ne les a entendues à part moi. Mais ça marche !

Merci beaucoup ! 

 

 

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La chronique de l'album Start And Complete de About Group
La chronique de l'album Luxe featuring Alexis Taylor de Holy Fuck

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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