A-t-on vraiment encore besoin de faire la promotion du FIB (Festival International de Benicàssim) ? On est en droit de se poser la question tant ce festival Espagnol est devenu au fil des ans une véritable institution, un rendez-vous incontournable pour tout amateur de musique au sens large.
Située sur la Costa Azahar, la petite station balnéaire de Benicàssim accueille ainsi depuis 15 ans ce qui se fait de mieux en matière de production Rock, Pop, Electro. Inutile de dérouler la liste vertigineuse des groupes qui s’y sont produits. Un signe fort toutefois : la plupart sont désormais des habitués et n’hésitent pas à revenir, parfois même d’une année sur l’autre, preuve s’il en était besoin que ce festival n’est pas vraiment comme les autres.
Le soleil et la proximité de la mer n’y sont certainement pas étrangers, mais les choix artistiques des fondateurs ont également établi un certain état d’esprit, un équilibre réussi entre artistes confirmés, vieilles gloires parfois oubliées, jeunes pousses éphémères et une forte production locale puisque les groupes Espagnols ne sont pas en reste.
Après deux éditions en demi-teintes (2009 qui restera comme l’année de la forte tempête ayant décimé (entre autre) la programmation, 2010 où les effets de la crise économique se sont fait sentir sur la fréquentation malgré une affiche intéressante), on peut dire que 2011 semble bien partie pour renouer avec les années fastes.
A-t-on vraiment besoin de faire de la pub, disais-je en introduction ? On peut en douter vu que le festival frôle déjà le sold-out ! Même s’il est un peu cruel donc de remuer le couteau dans la plaie en présentant les groupes que vous risquez fort de rater cet été, difficile de résister… Benicàssim tape fort au niveau des têtes d’affiche : The Streets (pour peut-être ses dernières apparitions), le retour des Strokes (là aussi avant fermeture ?), James Murphy (marchant sur les cendres encore tièdes de LCD Soundsystem), Arctic Monkeys, Portishead et les trop rares Arcade Fire… Voilà qui promet quelques soirées donnant le frisson.
A côté de ces groupes que l’on ne présente plus, on retrouvera les formations ayant fait le buzz cette année : la jeune anglaise Anna Calvi (dont on est impatient de vérifier si la prestation scénique est vraiment à la hauteur des critiques dithyrambiques), les excellents The Joy Formidable et Violens, le retour de Beirut… ; Primal Scream (sacrifiant à l’exercice à la mode de la relecture intégrale d’un album culte) viendra re-présenter Screamadelica pour notre plus grand bonheur, quant à Noah & The Whale, nul doute qu’ils feront partie de la séquence "émotion".
N’en jetez plus ! D’autant que le line-up n’est pas encore clôturé et nous ne sommes donc pas à l’abri de quelques surprises de dernière minute. Côté infos pratiques, n’hésitez pas à fureter sur nos chroniques précédentes, riches de conseils et de détails utiles sur l’organisation, l’ambiance, le camping, les douches, la météo, les scènes, les boissons et la nourriture ! Et pour les mises à jour officielles, ça se passe sur le site officiel du festival. En conclusion, dépêchez-vous, il n’y en aura certainement pas pour tout le monde !

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