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puce Psychedelic Horseshit
Laced  (Colombus Discount)  mai 2011

Depuis le collège, les personnes gravitant autour de moi (chacun étant une sorte de système solaire qui en croise d'autres, c'est en tout cas ainsi que je vois l'existence : la naissance étant une forme de mini big bang vous projetant brutalement au milieu d'une galaxie au sein de laquelle vous ne cesserez de dériver tout au long de votre existence) ne cessent de me répéter que mes goûts musicaux sont "douteux" ou, au mieux, "bizarres". Et certains jours, il est difficile de leur donner tort. Il m'arrive même de me demander ce qui dans mon éducation et dans mon parcours m'a permis aujourd'hui de trouver de l'intérêt à des morceaux longs et éprouvants (parfois même au sens physique du terme).

Soyons clairs, la musique n'est pas le seul domaine où je suis considéré comme "bizarre" : je trouve par exemple toutes les blagues impliquant des ours polaires absolument hilarantes, j'écris des scénarios impliquant généralement des animaux agressifs et consommateurs de chair humaine (ce que je considère comme ma manière de lutter contre le consumérisme débridé : notre nourriture finira par se retourner un jour contre nous et des poulets sans tête de douze mètres de haut se feront un plaisir de ravager nos villes et notre économie toute entière), je mange beaucoup trop de céréales pour être considéré comme quelqu'un de sérieux (ce qui doit, d'une manière ou d'une autre, être lié au fait que je fume trop d'herbe pour être considéré comme quelqu'un de sérieux) et je passe un temps considérable sur Internet à écouter des groupes dont personne ne parlera jamais / n'a jamais entendu parler.

Et c'est d'ailleurs de cette manière que j'ai découvert Psychedelic Horseshit (ainsi que nombre de trucs obscurs et fascinants comme Ssalvia, Liquid Skulls, White Fence, Black Zone Myth Chant, Dream Boat, Sun Araw ou encore Wet Hair, groupe sur lequel je pensais écrire avant de tomber sur le nouvel album de Psychedelic Horseshit). Je suis un obsessionnel, j'empile les disques et je stocke tout afin de faire de mon cerveau une machine de guerre. Je dois donc connaître Psychedelic Horseshit depuis deux ou trois ans, puisqu'il me semble qu'à l'époque je découvrais Emeralds et la combinaison des deux a eu l'effet sur mon cerveau d'une fission d'uranium 235 et de plutonium 239 hautement concentrés.

Je rêve du jour où on ne me regardera plus comme un enfant barbu (comprendre donc : avec un mélange de moquerie, de tristesse, de pitié et d'incompréhension) quand je dirais des choses comme : "le nouvel album de Psychedelic Horseshit est exceptionnel". Sachant que la probabilité pour que ce jour arrive est égale à mes chances de gagner le tour de France en fumant un paquet de clopes par jour avec Pavarotti sur le siège arrière, je m'en remettrais donc à l'instinct de curiosité animant chacun d'entre vous. En somme je vous prierais de me faire confiance sur ce coup. Ce disque n'est pas un disque à faire écouter à vos amis, ce n'est pas non plus un disque à passer lors d'une fête sous peine de vous retrouver noyé sous une pluie d'aliments jetés dans votre direction sans soucis de la famine au Burkina Fasso et d'injures lancées sans soucis de la bonne moralité de votre mère.

Le patronyme de Psychedelic Horseshit en plus d'être totalement hilarant correspond parfaitement à l'esprit du groupe. Tout le monde a déjà vu un tas de merde de cheval. Psychedelic Horsehit en est l'illustration, dans un sens positif. Dans un tas de merde de cheval, un ensemble est clairement visible (puisque c'est un tas) mais cet ensemble est composé de structures secondaires, autonomes. C'est à cela qu'un album de Psychedelic Horseshit ressemble : chaque son, chaque composante du morceau semble avoir son existence propre, dérive selon un axe lui étant propre et n'interagit avec les autres sons et composants que par hasard ou presque. Sauf que ces morceaux sont "psychédéliques" donc sans forme précise, vibrants, vivement colorés, mouvants. Un album de Pyschedelic Horseshit, c'est un peu comme un gros tas de merde de cheval fluorescent errant dans l'espace. Et c'est purement fascinant.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Psychedelic Horseshit
Le Myspace de Psychedelic Horseshit


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Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
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Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
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