Crane Angels nous plongent allègrement dans l’esprit Bobo des années hippies, ces treize énergumènes vous donneront envie de tout plaquer pour tondre les moutons en Irlande. Leur premier bébé se nomme Le Sylphide de Brighton, un nom évocateur de génie de l’air, d’anges gardiens, de contrées oubliées et de vallées bondées d’amis qui boiraient tous au même goulot.
Onze titres, quarante minutes de symbiose musicale, de voyage à travers la planète, en passant par des monastères et des chorales. Ils mêlent leurs voix et leurs talents pour nous proposer des couchers de soleil et des chasses au trésor. We are the "Messenger" of love, from Bordeaux.
Des chants collectifs qui planent à 10 000 pieds d’altitude, de douces mélodies à fredonner seul ou en troupeau, à crier par les fenêtres ouvertes et au fond des caves. C’est étonnant comme ces voix se marient et inondent les ondes d’énergie communicative et de bonne humeur. Un truc qui donne envie de batifoler tout nu dans des jachères fleuries.
Le plus drôle, c’est qu’ils m’ont inspiré les prochains tubes de mon prochain été ensoleillé, des âneries du genre "coco-coconuts", ou "playa-ya-ya". Ils détendent, rassurent, évoquent les années 60 chics et yéyé, avec des grosses lunettes, des fleurs dans les cheveux pas lissés, et des barbes de plusieurs jours (quand elles ne piquent plus).
Pour le reste, leur pochette n’a pas de sens, des couleurs chaudes et des formes abstraites, des mélanges de couleurs chaudes et apaisantes, tout en palettes violetteuses, bleuisées, orangées… le ciel, le soleil et la mer quoi ! Et des formes sans nom, évocatrices de bonbons, de galettes, de coulis et de macarons.
Conclusion : c’est bon, c’est beau, et ça ne fait pas grossir ! Reprenez-en, il est là l’été ensoleillé qu’on n’a pas eu ! |