Les Master Classes de Jean-Laurent Cochet ce sont le Maître et ses élèves qui travaillent sur scène en présence des spectateurs.
Les jeunes apprentis comédiens préparent des fables, base de l'enseignement dispensé par Jean-Laurent Cochet et qu'il tient de ses maîtres enrichi de son expérience acquise tout au long de nombreuses années consacrées au théâtre tant comme comédien que metteur en scène, des scènes du répertoire, voire de la poésie et des textes en prose qu'ils soumettent en direct à l'appréciation critique de leur professeur.
C'est l'occasion pour l'élève de prendre la mesure de la présence du public, au public de prendre celle du travail colossal qui existe en amont de la représentation et pour Jean-Laurent Cochet pour travailler pour tendre à l'excellence sans jamais se contenter du "bien et pour éveiller le discernement du spectateur en termes de qualité des spectacles qu'il sera amené à voir.
Pour cette master classe de novembre 2011, point d'introduction avec les fables de La Fontaine mais avec la poésie ce qui n'est pas la moindre des difficultés.
La soirée s'ouvre donc avec "Mon rêve familier" de Paul Verlaine suivi de "Elégie à Paul Samain" de Francis Jammes, poète que Jean-Laurent célèbre actuellement en lui consacrant un récital poétique à l'Auguste Théâtre.
Pour faire la transition avec des scènes du répertoire, un exercice virtuose de vélocité avec "Le mot" de Victor Hugo.
A l'honneur ce soir, Alfred de Musset avec le monologue de Lisette introductif de "Louison" et le monologue de Fortunio au fait de son infortune dans "Le chandelier" et la scène entre entre Aricie et Ismène précédant l'aveu d'Hyppolite du "Phèdre" de Racine qui donne lieu à un travail au mot près.
La dernière partie de la soirée est consacrée à la suite du travail initié dans la master classe du mois dernier tenant au rôle de Dorante rôle titre de "Le menteur" de Corneille ou de la tirade du coq de "Chantecler" de Edmond de Rostand. |