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Interview  (Paris)  août 2004

Nous avions rencontré Pascal Daubias cet été alorsqu'il jouait dans "Embrassons nous Folleville" au Théâtre du Tambour Royal. A cette occasion, il nous avait indiqué qu'il animait un cours de café théâtre. Nous avions donc pris rendez-vous pour en parler à la rentrée.

Voilà chose faite ! C'est au 41 de la rue du Temple dans la cour du fameux relais de postes qui s'appelait "l'Auberge de l'Aigle d'Or" qui héberge aujourd'hui le Café de la Gare et le Centre de danse du Marais, sur les lieux mêmes où se donnent lesdits cours, que nous avons retrouvé Pascal Daubias.

Un passionné qui parle avec humanité de son métier et de ses élèves. Et il doit être bon de faire partie de sa classe...

Voici venue la période de la rentrée. Pour les enfants comme pour les plus grands et notamment ceux qui vont venir rejoindre vos cours de café théâtre dont vous nous aviez indiqué l’existence la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. Dites nous tout.

Pascal Daubias : J’ai créé ce cours en 1993 sous l’impulsion de l’un de mes anciens professeurs de théâtre qui enseignait ici Jacqueline Duc, ancienne comédienne de la comédie française qui était une personnalité du théâtre et qui m’a tout appris. J’ai pris la relève en quelque sorte. Elle m’a incité à le faire en disant que c’était ma vocation.

J’ai donc commencé tout document avec deux heurs de cours par semaine. Et il est vrai que je me suis vite senti très à l’aise dans ce rôle de prof. J’ai donc créé la section café-théâtre. Et il n’en existait pas sur Paris. Je crois que je suis le premier à l’avoir fait et j’ai fait des émules depuis. Il est vrai que je connaissais bien le comique, je côtoyais les comiques et les mettais déjà en scène à l’époque. Et elle ne s’est pas trompée. Je lui rends ce petit hommage comme maintenant elle est décédée.

Pratiquement, que proposez-vous à vos élèves ?

Pascal Daubias : Les cours ont lieu au 41 rue du Temple, juste au dessus du Café de la Gare dans la salle Strauss. Les cours se déroulent sur une année du 1er septembre au 30 juin les lundi et mercredi de 19h30 à 22h et le samedi de 11h à 14 h. Ce ne sont donc pas des stages. Les élèves peuvent bien sûr partir en cours d’année s’ils se rendent compte que cela ne leur convient pas et ceux qui restent peuvent revenir plusieurs années. C’est d’ailleurs souvent le cas. Nous faisons beaucoup de choses et le cours progresse avec eux. Nous faisons des spectacles. Les anciens élèves reviennent toujours. Et il y en a qui reviennent depuis longtemps. Cette rentrée, je sais déjà que j’ai 25 anciens élèves qui reviennent.

Il y a environ 11 heures de cours par semaine répartis sur 4 jours, ce qui est intense mais pour ceux qui le souhaitent. Mais c’est modulable et les élèves peuvent, selon leurs disponibilités, ne venir qu’une ou 2 fois par semaine. C’est donc un peu à géométrie variable et je m’adapte à tous les niveaux. C’est-à-dire que je mélange les élèves quel que soit leur niveau. Et cela se passe très bien. Toutefois, pour ceux qui sont déjà plus confirmés et qui ont atteint un certain niveau, j’organise des sessions qui leur sont réservées. Cette année ce sera le vendredi soir.

Les personnes intéressées peuvent retirer toutes les informations au Centre de danse du Marais qui est situé dans un lieu magique où passe beaucoup de monde et elles peuvent également m’appeler.

A qui s’adresse ce cours ?

Pascal Daubias : Ce cours s’adresse à tout le monde. C’est très ouvert et pour moi être motivé est primordial. Dès que les gens sont intéressés et motivés, ils m’intéressent. Après, s’ils sont mauvais, il m’appartient de leur apprendre des choses.

Pouvez-vous discerner une typologie ?

Pascal Daubias : Depuis onze ans, j’ai pu remarquer qu’un profil se dessine. Comme c’est du comique, ce sont des gens qui ne sont pas très jeunes en âge. Le comique ne touche pas ou très peu les très jeunes car il faut avoir atteint une certaine maturité pour avoir un recul sur soi et accepter de se moquer de soi-même avant de se moquer des autres. Mes élèves ont donc au minimum 25 ans. La moyenne est la trentaine et ça peut aller jusqu’à 60 ans !

Par ailleurs, au début, je n’avais presque que des garçons. J’ai commencé avec une classe dans laquelle il n’y avait qu’une fille qui en était un peu la mascotte. Ça s’est nettement équilibré et maintenant la tendance me paraît être même en train de s’inverser.

Compte tenu de ses constations sur l’âge, vos élèves ont-ils un background de comédien ?

Pascal Daubias : Là aussi l’éventail est très large. Bien sûr, j’ai de jeunes comédiens qui sortent du cours Florent et qui veulent se spécialiser dans le comique. Mais à l’opposé j’ai des jeunes complètement novices et je ne les dédaigne pas car souvent il s’avère qu’au bout d’un an ils peuvent faire de très bonnes choses. Et puis j’ai des personnes qui ont été dans le monde du travail pendant des années et qui ont tout arrêté pour se lancer dans le café théâtre et en faire leur métier.

Donc c’est varié et je ne fais pas d’audition en début d’année car je considère que la plupart ont quelque chose en eux et qu’il m’incombe de le leur faire découvrir. L’audition crée beaucoup de stress au départ pour pas grand chose.

Pour le comique j’ai besoin que les élèves soient détendus. Parce que ce n’est pas si simple de faire rire. A partir de là on peut commencer à travailler. On ne se trouve pas dans la situation d’un examen pour apprécier le niveau. Cela étant, le premier cours se présente comme une prise de contact et une présentation et cela revient un peu au même mais dans une forme différente.

Vous disiez que vous aviez déjà 25 demandes. Y a-t-il une limite en nombre ?

Pascal Daubias : Oui, bien sûr. Il y a effectivement une limite quantitative mais cela s’harmonise toujours très bien. En début d’année, il y a toujours beaucoup de monde c’est normal. Les 3 premiers mois sont donc chargés puis en janvier les choses se régulent d’elles-mêmes. Ne restent que les élèves vraiment motivés. Cela étant j’organise aussi le cours en fonction de cette fréquentation importante en début de cycle.

Je partage le cours en deux parties. Dans l’une, je leur propose des exercices tous azimuts et ce pour tout le monde : on travaille sur le corporel, sur leur personnalité comique, la gestuelle, tout ce qui peut leur permettre d’abandonner leurs complexes dans leur approche du comique. Dans l’autre, je leur propose d’interpréter des sketchs.

Les premiers mois du cycle, la première partie est prépondérante. Ensuite, petit à petit la part d’exercice diminue au profit de l’interprétation quand l’effectif s’est stabilisé. A ce moment là , j’ai entre 12 et 15 élèves. Ce qui est un nombre gérable et minimum pour qu’il y ait une bonne ambiance, une dynamique et une émulation au sein du cours.

Avant que les élèves motivés prennent leur envol, combien de temps s’écoule-t-il ?

Pascal Daubias : Il faut plusieurs années. Au moins 3 ans. En parallèle, je leur propose de faire des spectacles mais qui ne sont pas prévus dans le cours. Nous en faisons environ 2 dans l’année au mois de mars et de juin sur 2 scènes de taille différente : un café-théâtre et une salle de théâtre plus classique. Cela leur permet de voir la différence notamment en termes de proximité du public. L’année dernière nous avons joué au Théâtre de la Main d’Or à Paris et dans une grande salle de théâtre en banlieue.

Par exemple j’ai créé un spectacle "La meute" qui s’est joué l’année dernière qui est issu du cours. Nous l’avons écrit et joué ensemble et je l’ai produit. Nous avons d’ailleurs joué un an au Café de la Gare. Puis ce fût "La meute dans ZU" que nous avons joué au Théâtre de la Main d’Or. Le spectacle s’est arrêté parce beaucoup sont partis vers d’autres horizons. Moi, j’ai l’esprit de troupe que tout le monde n’a pas forcément.

Et je les envoie en scènes ouvertes comme le Trévise. Tous les ans, il y en a qui sortent. Enfin c’est beaucoup dire parce qu’il n’y pas beaucoup de comiques qui sortent mais au moins qui en font leur métier. Cela étant je fais des cours mais je ne veux pas vendre de la soupe. Donc mon travail s’arrête là.

Le cours a évolué depuis 1993 je suppose ?

Pascal Daubias : Oui, parce que j’ai évolué moi-même. Donc j’ai inventé de nouveaux exercices et puis les sketchs ont évolué aussi. Cela étant, au fond, le cours me paraît être resté identique. Ma façon de travailler, ma méthode si l’on peut dire, est restée la même parce que je crois que ça ne marche pas si mal. Mes principes également.

Quel pourcentage veut en faire son métier ?

Pascal Daubias : Oh, 10 % pas plus. C'est d'ailleurs la proportion de mes élèves qu'on retrouve dans la profession. Et puis il y ceux qui jouent d’ailleurs sur scène mais cela reste un amusement. Et puis parmi ceux qui ont déjà suivi des cours de comédie, je constate parfois de grosses lacunes et les autres sont meilleurs qu’eux. Je préfère accueillir quelqu’un qui a envie d’apprendre que quelqu’un qui pense connaître déjà beaucoup de choses.

La première chose à acquérir est l’humilité. C’est la première chose que j’essaie de leur apprendre parce que c’est aussi la première chose que j’ai apprise. Mieux vaut être modeste et avoir de bonnes surprises ! Et pour ceux qui manquent de modestie c’est difficile d’apprendre car ils ont déjà un orgueil important et cela les bloque car ils n’ont pas le droit d’être mauvais.

Parmi ces 10 %, y en a-t-il qui émerge sur scène ?

Pascal Daubias : Les comiques qui jouent à Paris et qui essaient de s’en sortir sont nombreux. J’ai des élèves parmi ceux là. Il y a beaucoup de jeunes talents mais de vraies génies dans le comique, il y en a peu. Et puis, il ne faut pas oublier le facteur chance. La chance entre pour 1/3 dans la réussite du comédien. Les autres composantes à parts égales sont le physique, c’est-à-dire le physique qui correspond à ce que l’on veut faire, et le talent.

Et puis, il faut trouver un lieu. Ce n'est pas facile sur Paris. Je connais des comédiens qui paient les salles pour jouer. C’est invraisemblable ! Les comédiens ne devraient pas accepter ce système. Car en plus, cela ne garantit pas la venue du public. Donc quand en plus il n’y a pas de recettes ! Il faut un contrat honnête.

Ce n'est pas facile d'être comédien. Cela implique aussi de se diversifier pour pouvoir s’en sortir. Quand je dis cela ce n’est pas qu’une question d’argent sinon je ne ferais pas ce métier. Moi aussi je me diversifie pour me permettre de vivre de mon métier parce qu’il me passionne. Ainsi je travaille beaucoup sur les films d’entreprise. Ce sont des films publicitaires internes à l’entreprise qui servent pour la formation du personnel.

Avoir votre lieu ne vous tente pas ?

Pascal Daubias : Je me suis occupé d’un lieu que j’avais lancé il y a quelques années qui est le Théâtre Saint Vincent à Jouy le Moutier. Une jolie salle datant de 1802 donc construite sous Napoléon en plein village. J’avais même lancé une légende qui a fait le tour de la région indiquant que c’était Joséphine de Beauharnais qui avait fait construit pour recevoir l’empereur quand il revenait de campagne. Auparavant, il s’agissait d’un restaurant. J’y ai donc créé un théâtre et fais passer pas mal de comiques.

L‘ambiance y était très chaleureuse et je faisais participer le public aux spectacles. C’était simple et bon enfant. Beaucoup de gens venaient pour cette ambiance de campagne. Le dimanche je faisais des thés dansants. Je suis parti en raison de quelques divergences de vue avec le nouveau propriétaire du lieu. Le théâtre continue mais sous une forme plus classique. Je n’aime pas faire ce que tout le monde fait.

Et aujourd'hui ?

Pascal Daubias : Oui, bien évidemment. Si j’avais les moyens financiers de le faire. Mais à Paris ce n’est pas facile et je n’ai pas eu d’opportunités en ce sens. D’autant que je suis exigent (sourire)… je ne voudrais pas un lieu trop exigu. Une cave pour recevoir 20 personnes est ingérable. Et artistiquement, cela conduit aussi à l’échec. Je voudrais faire quelque chose de nouveau, car je crois que je saurais faire. Mais pour le moment, je n’ai pas pu concrétiser ce projet.

Quels sont vos projets pour cette rentrée ?

Pascal Daubias : Je vais aborder la rentrée tranquillement parce qu’il faut que je mette en place les cours. Je n’ai donc pas de projets pour septembre. Nous reprendrons certainement "Embrassons nous Folleville" avec la même troupe. Et puis toujours avec les mêmes nous avons quelques dates de tournée avec "Les rustres" de Goldoni. Nous effectuons également des démarches pour jouer "Le médecin malgré lui de Molière" que nous avons créé il y a quelques années.

Par ailleurs, je me suis lancée dans les voix donc je fais beaucoup de démarches dans ce registre. Et avec ceux qui restent de la Meute, j’ai relevé un nouveau défi et nous écrivons une pièce ensemble à 8. J’ai lancé les bases en août. Bon, il faut de la patience mais j’ai le goût du défi.

Et puis j’ai commencé aussi un duo de deux de mes élèves Taiëb et Sébastien dont nous avons commencé l’écriture au mois d’août. J’espère que nous pourrons les voir en janvier. Ce qui nous donnera l’occasion de nous revoir…

 

 

En savoir plus :

le site du Centre de la danse du Marais : http://www.paris-danse.com
41 rue du Temple Paris 4ème
Pascal Daubias :01 48 53 83 25

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L'interview de la troupe de "Embrassons nous Folleville"


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