Ysé, prénom féminin à l’origine incertaine… Ben tiens… Ysé, c’est elle, la femme aux lunettes noires sur la pochette de cet album en rouge et noir. Une petite fille qui a fait d’un rêve toute sa vie : elle voulait être chanteuse, elle est chanteuse. Un petit quart de siècle s’est écoulé entre la formulation du rêve et l’album que j’ai entre les mains, Nouvelle Ere.
Elle est passée par Paris, puis Londres, a rencontré des influences, a affirmé ses envies, a écrit, a composé, a essayé, a testé, et la voilà ! De sa voix sur le fil, entre gravité féminine et douceur masculine, elle nous livre 12 titres, soit 42 minutes et des poussières de plongée dans son monde.
De guitare acoustique à électrique, Ysé chante la recherche de l’absolu comme un chemin parsemé d’embûches que sont les déserts affectifs et les lendemains de soirée, avec toute la mélancolie dont le rock est capable.
Quelques morceaux choisis :
"Nouvelle ère" : l’espoir chuchoté pour ne pas déranger,
"Tes bateaux" : évoquent le vague à l’âme des départs, des attentes, des changements, des tempêtes, des horizons d’espoir,
"Imaginary land" : rendez-vous dans une île sans bagage,
"Les pluies diluviennes" : "j’attendrai qu’il me revienne sous les pluies diluviennes, dans la chaleur diluée, j’attendrai qu’il m’ai aimée",
"Le cœur en friche" : "je n’ai besoin que d’un signe, pas laisser passer un indice".
Vous avez compris comme moi : cet album résume les inspirations de son parcours. Ysé chante les avenirs radieux et les envies qui poussent comme des passions. Elle illustre la solitude et le quotidien où les lendemains sont la possibilité d’écrire de nouvelles histoires.
Allez, vagabond ! Lève-toi ! Et avance ! |