Successeur d'I lose things, succès d'estime auprès d'une certaine presse parisienne, le deuxième album du non-groupe Fiodor Dream Dog se nomme Second of joy. Et c'est l'exemple typique du disque qui devra trouver son public.
Fiodor Dream Dog est le projet solo de la multi-instrumentiste Tatiana Mladenovitch (collaboratrice de Bertrand Belin ou Emilie Loizeau à la batterie). Il propose une pop bricolote, légère, volontiers enfantine et toujours clairement sans prétention, quoique mitonnée avec un soin irréprochable. Il cultive avec succès une fibre "do it yourself", "even though you're not so sure how to do it", pourrait-on ajouter tant on sent derrière les titres toute la richesse anticonventionnelle de l’autodidaxie.
Mais il faudra pour rentrer dans cet univers synthétique et vitaminé une tournure d'esprit bien particulière, légère, fêteuse, gourmande – calmement délurée, peut-être aussi. Un peu comme si Alex Beaupain rencontrait Nouvelle Vague pour des reprises en technicolor et uptempo de comptines pop enfantines composées par Angil & the Hiddentracks un jour de liesse. |