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Interview de Jimmy Lavalle  (Paris)  juillet 2004

L'album In a safe place d'Album Leaf nous emmène dans un superbe voyage musical. Nous avions envie d'en savoir plus sur son unique membre, Jimmy Lavalle, un jeune américain passionné qui est parti éprouver sa musique aux paisibles étendues islandaises.

Une brève et sympathique rencontre, un jour de promo...

Bien que vous soyez tout jeune, pouvez vous nous résumer votre carrière ?

Jimmy Lavalle : Cela fait 10 ans que je suis sur la scène musicale. Je viens du rock progressif, du punk, jusqu'à maintenant où je fais de la musique plus atmosphérique et mélodique. Mais à vrai dire je ne saurais expliquer pourquoi j'ai fait tel ou tel style de musique. J'ai joué dans des groupes aussi différents que Locust ou Black Heart Procession.

Quand vous jouez avec ces groupes, êtes vous simplement invité ou faites vous vraiment partie du groupe ?

Jimmy Lavalle : Locust c'est le premier groupe avec lequel j'ai joué, je jouais du clavier. Non pas que je n'avais jamais joué avant mais avec ce groupe cela m'a ouvert de nouveaux horizons, comme faire des disques partir en tournée etc... Avec Go go go je jouais de la batterie et ce n'était pas vraiment mon groupe, j'étais juste là pour la batterie. Ensuite je me suis mis a écrire mes propres morceaux et je voulais les jouer aussi ai-je quitté le groupe.

The Album Leaf est un nom inspiré d'une pièce de Chopin, avez-vous une culture musicale, sur le plan plus "technique" ?

Jimmy Lavalle : Oui car j'ai commencé à faire de la musique dès l'âge de 4 ans. J'ai joué du violon, des percussions. J'ai même intégré un orchestre à cordes. Un orchestre d'école, pas un grand orchestre. Et puis j'ai laissé tomber et je me suis mis à la guitare. Mais c'est vrai que le nom du groupe vient directement de ce morceau de Chopin.

Avez vous une passion pour la musique classique ?

Jimmy Lavalle : Oui j'aime beaucoup car quand je me suis remis à jouer, notamment du piano, j'avais un faible pour tout ces morceaux de piano un peu romantiques, et donc Chopin et ce morceau The Album Leaf en particulier.

Parlons justement du disque. Comment s'est passé la rencontre avec Sigur Ros et comment avez vous décidé d'aller enregistrer le disque en Islande ?

Jimmy Lavalle : On est amis depuis plus de 3 ans avec les gens de Sigur Ros, on s'est rencontré lors d'une de leurs tournées aux Etats Unis. L'album lui, a été enregistré entre août 2003 et février 2004. donc il s'est passé pas mal de temps.

Et est ce que comme il est indiqué un peu partout dans les articles, les chansons ont été écrites en Islande, inspirée par le pays ?

Jimmy Lavalle : A vrai dire, la majorité des morceaux ont été écrits aux USA mais c'étaient des morceaux à moitié achevés. J'avais au départ l'idée de les terminer avec un groupe, mais ça n'a pas pu se faire pour des histoires toutes simples de planning des uns et des autres. Certains ont plus de 2 ans, mais j'avais dans l'idée de les finir différemment, j'attendais l'occasion de les terminer.

Vous aviez donc dans l'idée de terminer l'enregistrement en Islande. N'était ce pas difficile d'écrire dans un environnement donné (les USA) des chansons destinées à être enregistrées et inspirées d'un environnement radicalement différent, plus calme, plus serein comme l'Islande ?

Jimmy Lavalle : En fait l'environnement n'est pas forcément si important même s’il a forcément une influence sur nous. Je suis de San Diego et j'ai donc enregistré ce disque en Islande et je pense que c'est plutôt un mélange réussi. Ce sont des choses autant inspirées d'un coté et de l'autre mais je serais bien incapable de vous dire lesquelles (rires). Je sens que c'est là.

Cette façon de faire m’a sans doute fait progresser en tant que songwriter. Cela étant si les chansons avaient entièrement été écrites et enregistrées à San Diego il est probable que les morceaux auraient été identiques mais au final cela aurait évidemment sonné différemment, ils n'auraient pas du tout été traités de la même façon sans doute.

Comment s'est passé l'écriture alors et qu'elle est l'influence des groupes islandais ?

Jimmy Lavalle : J'avais déjà écrit l'ensemble des morceaux au piano ainsi que les quelques textes. J'avais également une idée des arrangements mais ensuite quand sont venus se greffer dessus Sigur Ros, Amina ou encore Mum, cela a donné des harmonies et des mélodies assez différentes. Une fois sur place, cela m'a permis de réarranger certaines choses. C'est en fait une partie du processus créatif. Mais dire que les morceaux sont simplement le résultat d'une influence de Sigur Ros serait faux.

Pour tout dire, mes influences viennent de tout ce que j'entend. A mon avis beaucoup de gens ont appris que j'avais enregistré l'album en Islande et m'on tout de suite assimilé à la scène islandaise sans chercher plus loin. C'est vrai que j'apprécie Sigur Ros, que je suis fan mais c'est une part de ma musique comme beaucoup d'autres choses. Pour conclure sur l'influence de Sigur Ros, je dirais donc que ce n'est que ) moitié vrai (sourires).

Et concrètement qu’écoutiez-vous lors de la composition de cet album ? Et actuellement avez vous des coups de coeur ?

Jimmy Lavalle : En fait j'écoute beaucoup de choses, je suis influencé par le folk de Nick Drake mais aussi par l'électro de The Notwist ou la musique plus "ambient" de Brian Eno. J'écoute énormément de choses. Par exemple quand j'étais en Islande le pianiste de Sigur Ros avait chez lui une assez impressionnante collection de disques et j'ai écouté des tas de nouvelles choses, notamment de la scène islandaise.

Toutes ces influences expliquent-elles votre participation à de nombreux groupes ?

Jimmy Lavalle : En fait, à San Diego il y a de nombreux groupes et on forme une petite scène. Aussi il n'est pas rare de jouer dans tel ou tel autre groupe avec des copains. Et c'est plutôt une chance, je ne vois pas me cantonner à un seul style de musique. D'ailleurs mon album précédent était plus diversifié, plus éclectique que celui ci qui est plus homogène.

Pourquoi avoir choisi un nom de groupe, The Album Leaf, alors que vous êtes seul ? C'est un concept ? Une possibilité de jouer avec qui vous voulez par la suite ?

Jimmy Lavalle : Bon en fait je ne suis pas fan des gens qui jouent sur leur propre nom, et puis je m'imaginais mal signer mes disque Jimmy Lavalle, je veux garder un peu de mystère (rires). Mais c'est vrai que je ne trouve pas cela super d'utiliser simplement mon nom...

Le titre de l'album In a Safe Place semble également quelque chose d'important et de réfléchi...

Jimmy Lavalle : Oui en effet, Pour moi ce titre est un résumé de ce qui m'arrive actuellement. Je suis maintenant sur un bon label, City Slang et sur Labels en France, j'ai un bon soutien pour ce disque, je n'ai pas besoin pour le moment d'avoir un autre job pour pouvoir vivre et je suis dans une position plutôt confortable.

L'album est d'ailleurs plutôt optimiste, sauf peut être le premier morceau, plus mélancolique....

Jimmy Lavalle : En fait ce morceau, je l'ai écrit en Islande alors que j'étais dans la chambre ou je résidais et j'avais un peu le mal du pays. C'est sur que les morceaux reflètent un peu l'état d'esprit dans lequel je me trouve au moment ou je les écris mais je ne suis pas un mec triste, de toute façon. Beaucoup de musiciens prétendent que plus ils dépriment meilleure est la musique qu'ils écrivent mais ce n'est pas du tout mon cas (rires).

Vous comparez semble-t-il l'Islande avec Mars, c'est vrai ?

Jimmy Lavalle : Oh oui ! Même si je n'ai jamais été sur Mars mais c'est l'idée que je m'en fais (rires). Mais la première fois que j'ai atterri en Islande, les paysages ressemblaient à rien de ce que j'avais pu voir auparavant. Les verts sont tellement verts, les bleus du ciel sont tellement purs, il y a de grandes étendues de champs. Ça ne ressemble sans doute pas à Mars mais en tout cas c'est un endroit qui ne ressemble à aucun autre où j'ai pu aller auparavant. C'est un pays étonnant. On se couche après un jour froid mais superbement ensoleillé et on se réveille le lendemain et tout est entièrement recouvert de neige.

Comment vous êtes vous intégré au sein des groupes avec lesquels vous avez enregistré ce disque ? Etiez vous comme le patron ou bien était ce plutôt une collaboration ?

Jimmy Lavalle : C'était essentiellement une collaboration. Par exemple la violoncelliste est venu un jour avec sa propre partition pour le morceau Eastern Glow et quand elle me l'a joué cela m'a plu et c'est cette version qu'on a enregistré. Alors bien entendu je savais ce que je voulais globalement, je donnais des pistes, je le jouais sur un clavier et ensemble on trouvait la meilleure façon de jouer les violons etc... C'était une collaboration très ouverte. En fait tout s'est fait sans stress, de façon très naturelle et sans heurt mais c'est vrai que au départ sur le principe c'était moi le patron (au sens ou j'avais la décision finale).

Au départ je suis arrivé avec mes idées et durant une semaine j'ai fait un premier mix avec seulement le piano, la batterie, la basse. Un truc assez rudimentaire que j'ai soumis à tous ensuite.

Concernant le titre avec la voix du chanteur de Sigur Ros, c'est un morceau composé sur place ou aux USA avec l'idée de mettre la voix de Jon Thor Birgisson dessus?

Jimmy Lavalle : Non, enfin, si en fait, c'est une chanson effectivement composée aux USA mais il y a quelques temps, lors de la tournée de Sigur Ros en Amérique, nous avions évoqué l'idée d'une collaboration et c'est dans cet esprit que j'ai composé ce titre. Je l'avais seulement composé avec un piano et quelques samples et j'ai donné la bande a Jon Thor qui lui a posé sa voix si particulière dessus (il imite une voix très aigue) et me l'a rendu. C'était donc il y a environ 3 ans. Et puis une fois en studio pour ce disque, on a ressorti cette bande et j'ai ajouté ma voix dessus. En fait j'aime particulièrement ce morceau car il implique tous les musiciens islandais qui ont participé à ce disque.

Ce disque est extrêmement produit, avec un son très propre. Allez vous jouer ces morceaux live et dans quelles conditions ?

Jimmy Lavalle : Oui bien sûr que j'ai envie de le jouer en live, définitivement !

Et avec quel formation jouerez-vous ?

Jimmy Lavalle : En fait j'ai un groupe avec lequel je joue déjà depuis plusieurs années qui jouera avec moi sur la tournée. Ce sont d'excellents musiciens et contrairement à d'autres musiciens avec qui j'ai pu jouer je n'ai pas besoin de passer tout mon temps à leur expliquer comment jouer, faire comme ci ou ne pas faire comme ça. J'ai entièrement confiance en eux et le feeling passe bien. Ils ont beaucoup de talent et n'ont pas besoin de trop de temps pour saisir un morceau.

Pas de Sigur Ros ou Amina sur la tournée alors ?

Jimmy Lavalle : Hé non, peut être qu'une des filles qui jouaient avec nous dans Amina aurait pu faire la tournée avec nous mais en fait elle est encore étudiante et c'est difficile d'organiser la tournée autour de ses contraintes alors... A moins qu'elle nous rejoigne si on tourne en été. On verra.

Vous venez de parler du groupe qui vous accompagne sur scène de façon très élogieuse. Pourquoi n'ont ils pas participé à l'enregistrement du disque ?

Jimmy Lavalle : Hummmm (sourires) non en fait ça n'a pas pu se faire, mais il joue toujours avec moi et le violoniste est sur ce disque d'ailleurs. Et puis il faut aussi reconnaître que le coût du transport, de l'hébergement une fois sur place est à prendre en considération et je ne pouvais pas faire venir tout le monde en Islande. Mais le prochain disque sera entièrement enregistré avec eux sans doute.

Alors The Album Leaf va devenir un véritable groupe...

Jimmy Lavalle : Oui pourquoi pas, je reste le songwriter, j'apporte mes idées et mon point de vue mais je reste très ouvert. Donc pourquoi pas ?

Maintenant que votre situation est donc plus confortable, quelles sont vos ambitions, vos envies ?

Jimmy Lavalle : Je n'ai pas d'énormes ambitions en fait. Je ne m'attend pas à des milliers de spectateurs lors de mes concerts et je ne m'attend pas à vendre beaucoup de disques. J'ai pas envie d'être ridiculement célèbre sur MTV. Ce que j'ai actuellement me suffit bien, pourvu que je puisse continuer à faire ce que j'aime. Pas envie d'être une superstar. Moi ce qui me fait plaisir c'est de pouvoir m'acheter une nouvelle voiture, c'est ce que j'ai fait, en fait. C'est une ancienne voiture mais en super état.

Que représente la musique pour vous ? Un divertissement, une thérapie ? quelle est sa place dans votre vie ?

Jimmy Lavalle : Et bien du fait que j'en joue depuis l'age de 4 ans, je dirais que la musique est toute ma vie. Sans vouloir me prendre pour Jésus je dirais que c'est ma Passion (rires). En fait c'est tout ce que j'aime, tout ce que je sais faire d'ailleurs. Je ne vois même pas ce que je pourrais faire d'autre, même si j'ai déjà eu des boulots de merde mais il faut reconnaître que depuis mon plus jeune âge la musique est tout pour moi et je n'ai vécu que pour et autour de la musique d'une façon ou d'une autre. La musique.... c'est ma vie.

Si vous ne disposiez que de 3 mots pour résumer votre musique, quel serait votre choix ?

Jimmy Lavalle : Electronic, melodic, organic

 

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