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Roger la Tcheup - Art sac à Dès - Debout  (La Chatre)  10 et 11 septembre 2004

Attention amis surfers de Froggy’s Delight, la chronique qui va suivre risque de manquer quelque peu d’une certaine objectivité pourtant nécessaire dans ce genre d’exercice.

Je m’explique : Ce festival EPIPAPU 1ère édition, est organisé par l’association Un point c tout dont je fais moi-même partie. Cette asso a pour but de promouvoir le développement des musiques actuelles et des sports de glisses urbains dans la région Centre.

Je pense que vous ne tiendrez pas rigeur de ce "chauvinisme" inévitable et que vous me pardonnerez. Si vraiment vous vous sentiez trahis et désinformés, mon email serait à la disposition de vos injures.

Soit. Je passerais sur la soirée du vendredi pour des raisons évidentes. Je crois que relater les prestations de groupes locaux dans les bars de La Châtre (ne cherchez pas vous ne savez pas où c’est) n’intéresseraient pas grand monde. Sachez seulement que Roger la Tcheup, groupe de Limoges, a littéralement enflammé le pub anglais du coin, un groupe qui risque de faire parler de lui. A noter aussi la diffusion en plein air du film Mauprat, tiré du roman de George Sand, sur fond d’éléctro. Une façon originale de (re)découvrir un classique de la littérature.

Le théâtre de rue, le samedi matin, surprit les habitués du marché, pas coutumiers aux allées et venues burlesques de la compagnie art sac à dès de Paris, maquillée et déguisée.

Après une compétition de skateboard de haut niveau l’après-midi, le samedi soir fait place au concert payant, sous un gros chapiteau planté là pour l’occasion sur le parc des sports. Avec un prix de 15 € sur place (13 € en prévente), et une programmation aussi éclectique (Debout sur le zinc, Tagada jones, Uncommonmenfrommars et Improvisators dub) le festival ratisse large. Un beau panel de styles différents est présent ce soir à La Châtre.

Vers 19h30 Roger la tcheup (déjà présent la veille) a pour tâche d’ouvrir la soirée. Déguisé avec perruques et compagnie, le groupe livre 30 min de ska punk façon Marcel et son orchestre. Une musique pleine de bonne humeur, faite pour le live et dans laquelle chacun peut se retrouver. Avec des textes drôles, ironiques (notamment la chanson sur les "jacky" adeptes du tunning), satiriques, Roger met le feu au chapiteau encore loin d’être rempli. C’est toute une imagerie, un délire que le groupe renvoit au public.

C’est ensuite au tour de Debout sur le zinc de fouler la scène du chapiteau. Ils mélangent pendant un peu plus d'une heure les titres de leurs 3 albums, dans un savoureux cocktail de chanson rock aux accents traditionnels manouches, folk, yiddish... Les 7 de Debout invitent à la danse tout en narrant des histoires subtilement bêtes et méchantes, des contes émoustillants et autres chroniques de la vie de tous les jours. Proche de groupes comme Les hurlements d'Léo ou Les Ogres de Barback, ils cultivent le même sens de la fête et l'énergie du live. Une bonne prestation qui séduira tout le monde sous le chapiteau.

Arrivent maintenant les énervés de chez Tagada jones. Pendant une bonne heure, les Rennais balancent leur punk-hardcore engagé anti-mondialisation, anti-Bush, anti-OGM, anti-capitaliste...Même si personnellement je n’adhère pas trop à leur musique, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils envoient sévère sur scène. En fond de scène un écran diffuse des images illustrant leur propos contestataire. Le public est survolté et la sécu doit s’employer pour empêcher les barrières de céder et pour réceptionner les slameurs. Le groupe se donne à fond et fait bonne impression auprès des gens venus pour Debout ou Impro. Malgré un son un brin pourri (on ne comprendra pas bien les paroles), le show est intense et le groupe comme le public repart heureux.

Ensuite ce sont les Ardêchois d’UMFM qui viennent en découdre avec le public berrichon. Bizarrement une partie du public se retire, et c’est devant une fosse clairsemée et beaucoup moins violente que les 4 hommes pas communs de mars jouent. Malgré cela le groupe se donne à fond et balance les bombes tel que "noise pollution", "go get a life", "pizzaman", "fat boy" ... Un certain agacement dû à 1 heure de retard pour jouer et quelques cailloux reçus, et les Unco racourcissent leur set sans nous gratifier de leur final sur "fight for your right to party" des Beastie Boys où les rôles s’inversent (batterie à poil pour Ed à la base chanteur etc...). Un manque de chaleur surprenant de la part du public quand on voit le feu qu’il y a eu sur Tagada jones. Domage car UMFM s’est vraiment donné à fond et les occasions de les voir chez nous sont assez rares. Le son était le meilleur de la soirée (ou le moins mauvais à vous de voir), conférant à leur musique une énorme patate (je suis très fan comme vous l’aurez compris).

Fort d’un récent "highvisators dub" avec Hightone, les Bordelais d’ Improvisators dub entrent en scène vers 1h du mat’ pour clotûrer la soirée. Pendant presque 2 heures ils proposent une synthèse de dub, reggae, drum’n bass, éléctro avec un groove inimitable. Musique lancinante pour certains, le dub d’Impro est une invitation au voyage sensoriel, une sorte de deltaplane musical pour sensation unique. Une musique anti-stress qui prend toute sa dimension en live. On ne peut que se laisser entraîner par le groove implacable des Bordelais et se mettre à danser à deux doigts de la transe. Formé de musiciens expérimentés et talentueux, Impro régale ses fans et les curieux restés jusqu’au bout.

3h, la soirée touche à sa fin. Le chapiteau se vide petit à petit, le bar sert les derniers soifards, chacun rentre chez soi conscient (ou pas) que quelque chose de grand vient d'avoir lieu dans ce petit endroit du centre de la France. Plus de 1000 personnes se seront déplacées ce soir pour ce 1er festival EPIPAPU, ce qui est en soi une réussite

Un grand bravo à l'asso "un point c tout" pour ce festival diversifié et rassembleur, vivement la prochaine édition !

 

En savoir plus :

email de l'asso' unpoinctou@hotmail.com


Romain         
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Du côté de la musique:

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"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

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"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
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"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
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Du cinéma avec :

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"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
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Lecture avec :

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"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
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"Mirror bay" de Catriona Ward
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