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No love lost  (Cooking Vinyl Ltd)  2012

On ne donne souvent pas cher des reformations tardives des gloires musicales passées. Surtout lorsque ces gloires frayaient dans les eaux d'une révolte délicieusement juvénile, avec tout ce que cela peut supposer d’extrémisme, de court-termisme, d'agitation. Wouldn't it have been better to burn than to keep on fading away ? Qu'en pensez-vous, Dr Rotten ?

Si l'on a souvent raison de se méfier de ces contrefaçons en réalité seulement commerciales, il y a néanmoins quelques occasions de se réjouir d'un retour réussi des héros du passé. C'est ce que les Nightingales de Robert Lloyd semblent avoir réussi.

Bien que dispersé en 1986 après trois albums et quelques années épiques, c'est au vingt et unième siècle que le groupe a écrit plus de la moitié de sa discographie (et de l'histoire de ses changements de lineup). Depuis sa reformation de 2004, il est en effet l'auteur de quatre albums vigoureux : Out of true (2006), What's not to love (2007), Insult to injury (2008) et ce tout récent No love Lost, son premier chez Cooking Vinyl Ltd, qui pourrait bien être son meilleur geste studio à ce jour.

Les hommes ont changé, vieilli, le son s'est épaissi ; pourtant l'esprit original est suffisamment là pour que l'on continue de parler d'un groupe punk-alternatif britannique, avec dans les veines suffisamment d'acide et de bière pour que l'on sente d'ici le parfum d'une Birmingham récessive que ne renierait pas le Ken Loach le plus colérique. Les compositions, elles, n'ont rien de bas du front, et l'énergie déployée, impressionnante, ne retire rien à leur finesse. On louvoie dans un univers à la rugosité délibérée, au langage peu maniéré, où le beuglements tutoie l'intelligence. Un univers de vieux loups de mers brisés, d'hommes fatigués mais fiers, qui élèvent la décadence en art de se tenir droit, qui s'autorisent toutes les démesures – surtout celle d'être soi-même démesuré. Quelque part dans les mêmes eaux noires que Grinderman, les Cramps, Gallon Drunk.

"I was as dry as a dead nun's cunt in the desert", chante Lloyd en ouverture de l'album. Et l'on espère que cette traversée du désert n'est pas terminée.

 

En savoir plus :
Le site officiel de The Nightingales
Le Myspace de The Nightingales


Cédric Chort         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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