Ce lundi 1er octobre 2012 ouvre la saison2012-2013 des Master Classes de Jean-Laurent Cochet qui affiche une forme éblouissante et fait part au public de son enthousiasme, un mois après la reprise des Cours, sur la qualité des nouveaux élèves.
Au programme ce soir, essentiellement des fables, les fables de La Fontaine constituant la base de l’enseignement qu’il dispense dans ses cours d’art dramatique à la suite de ceux qui ont été ses maîtres, et de la poésie avec de jeunes visages qui seront peut-être les talents de demain.
Pour le moment, ils sont encore au stade des gammes et l'exercice de la fable leur permet d'apprendre les bases techniques d'un métier qui n'est pas intuitif malgré certains veulent croire ou faire accroire.
Et elles donnent également l'occasion à Jean-Laurent Cochet de rappeler les règles essentielles qui doivent s'imposer au comédien, en l'occurrence illlustrée en direct live, tout comme à inciter le public à plus de discernement quant à la réception des spectacles qui lui sont proposés. Une soirée conçue comme un florilège de fables et de poèmes pour laquelle une brochette de nouveaux élèves, éclectique par l'âge, le physique, l etimbre de voix et l'emploi implicite, sont loin de démériter.
Fables de La Fontaine donc avec Pierre Ensergueix et "Le lion amoureux", Marthe Le Baube et "Les deux amis", Etienne Ménard et "Le chien et le loup" et Noufel Frikha pour "Parole de Socrate".
Anne-Marie de Boisgisson a choisi "Le sanglier et les rossignols" du fabuliste Florian, le La Fontaine du 18ème siècle et Maryse Flaquet avec "La mort du laboureur" fait découvrir au public un autre aspect du talent du dramaturge Jean Anouilh.
Parmi les poètes célébrés ce soir, Charles Péguy avec un texte faisant l'apologie du travail ("Le travail") par Julien et Arthur Rimbaud avec un de ses poèmes les plus connus, "Le dormeur du val" dit par Florian Tardif.
La soirée s'achève avec la participation d'élèves plus aguerris et des partitions particulièrement difficiles pour lesquelles ils se distinguent : Laura de Sousa Mello avec "Force" de Lucie Delarue-Mardrus, Maximilien Solves avec "Mon rêve familier" de Charles Baudelaire, Michel Hirsch et Musset avec "Une soirée perdue" et Yves-Pol Deniélou qui livre avec "Le crapaud" de Victor Hugo un opus bouleversant qui laisse médusé et ému le maître comme le public.
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