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puce Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres - Peintures baroques flamandes aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Musée Marmottan-Monet  (Paris)  Du 20 septembre 2012 au 3 février 2013

Le Musée Marmottan Monet accueille l’exposition "Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres. Peintures baroques flamandes aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique" dans le cadre d’un accord de partenariat exceptionnel avec ces derniers.

Elle propose un panorama de la peinture de l'Age d'or de la peinture néerlandaise qui est chapeauté par le trio exceptionnel formé par Rubens, Van Dyck et Jordaens.

La commissaire Sabine van Sprang, conservateur de la peinture flamande, aux musées royaux, a procédé à une sélection très pointue d'une quarantaine de toiles, dont certaines sont présentées pour la première fois à Paris, qui ne limitent pas aux signatures des "têtes d'affiche" afin d'en montrer tant la diversité que la particularité.

La peinture baroque flamande : l'excellence dans la diversité

Articulée autour des genres picturaux, l'exposition s'attache à montrer la richesse des peintres hollandais, la diversité des thèmes abordés et la particularité de la peinture flamande qui tient à la construction séquentielle et à la manière de peintre du clair au foncé à l'inverse de la manière italienne tout en illustrant parfaitement la spécificité du baroque qu'est le double regard.

La période 1630-1660 est particulièrement foisonnante en raison de la politique pacifiste des archiducs Albert d'Autriche et Isabelle de Habsbourg, dont les portraits réalisés par Rubens ouvrent l'exposition, qui favorise l'essor culturel dans un pays riche qui, par ailleurs, dispose d'un marché de l'art dynamique et d'envergure internationale avec de grands marchands.

Points d'orgue de l'exposition, bien évidemment les oeuvres des peintres majeurs que sont Rubens, Van Dyck qui fut son élève, et Jordaens avec, dans l'ordre, "Les Miracles de Saint Benoît", "Le Roi boit" et "Le portrait du Père Jean Charles della Faille".

Le premier, tableau autographe et inachevé qui n'a jamais quitté l'atelier de Rubens, illustre de manière synthétique sa façon de travailler, le second représentatif de la truculence qui caractérise le baroque flamand et le troisième atteste de la maîtrise de l'art du portrait de famille, par opposition au portrait officiel, qui se concentre sur l'humanité et la psychologie du personnage selon les canons érigés par Rubens qui seront également suivis par Jordaens ("Portrait d'une dame âgée").

Au regard des grands maîtres, peintres majeurs qui maîtrisaient tous les genres, la commissaire a choisi des petits maîtres dont le nom est parfois éclipsé dans l'histoire de l'art par ceux du fameux triumvirat mais qui étaient des maîtres dans leur registre et bénéficiaient à leur époque d’une grande renommée.

Dans la cadre du renouveau de la peinture religieuse de la Contre Réforme dont Rubens est le chef de file, certains peintres se démarquent tels le caravagesque Artus Wolforth. A ne pas rater un tableau d'un peintre rare dont seuls 12 tableaux sont connu, Karel Philips Spierlinck avec "Silène ivre et endormi" qui syncrétise le classicisme de Poussin, par le sujet et la,manière, avec la tradition flamande des corps dodus.

Pour la peinture de genre, de nombreux peintres voguent dans le sillage de la paillardise à la fois excessive et ambigüe de Jordaens, en peignant des scènes de joyeuses tablées tel Gillis van Tilborch David III Ryckaert.

Spécialité flamande liée à l'art de la tapisserie bruxelloise, la peinture de paysage est représentée par une sélection didactique de tableaux représentatifs des spécificités de la peinture baroque flamande que sont la construction séquentielle avec Paul Brill et le double regard chez Lucas van Uden mais également de la diversité avec le paysage décoratif à l'italienne de Jan III de Momper et le paysage topographique né du développement de la cartographie (Peeter Snayers, Théodore van Heil)

S'agissant de la nature morte, genre dans lequel elle excelle avec pour chef de file Cornelis Norbertus Gysbrechts, si la peinture flamande du 17ème siècle est toujours symbolique, elle se veut également démonstration de virtuosité pour Adriaen van Utrecht et Jan Fyt.

Par ailleurs, l'essor de la botanique qui induit un regain pour la peinture de fleurs qu'elle soit allégorique avec Peeter Snijpers ou décorative chez Abraham Brueghel et Jan Peeter Brueghel magnifie la spécialité flamande du cartouche religieux encadré de fleurs.

Pour prolonger le plaisir de la visite, le catalogue bilingue en français et en anglais s'avère précieux d'autant qu'il comporte, outre l'article détaillé de présentation de la commissaire Sabine van Sprang, un essai de Neil De Marchi et Hans I. Van Miegroet professeurs à l'Université de Durham sur l'engouement pour la peinture flamande du public français du 17ème siècle, la reproduction en pleine page des oeuvres exposées accompagnées d'une notice explicative très détaillée permettant également de situer le peintre dans le panorama pictural de son époque.

Enfin, à signaler aux amateurs avertis que se tiendra à compter du 12 octobre 2012 aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique une exposition consacrée à Jordaens et l'Antiquité.

 

En savoir plus :

Le site officiel du mUsée Marmottan-Monet

Crédits photos : PeintureFlamande-Photos salles (c)Yves Forestier


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