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Interview  (Par mail)  janvier 2013

Alors que le label français We Are Unique! Records fête ses dix années d’existence au service d’une musique indépendante, belle et exigeante, nous avons rencontré Gilles Deles moitié fondatrice du label. Un entretien pour parler de création musicale, de la difficulté de faire exister un label, du futur aussi. Et puis un entretien aussi pour vous rappeler que We Are Unique! Records possède également une subdivision expérimentale The Tremens archives, espace de création, d’improvisation, de déchiffrage et d’exploration selon Gilles Deles. Un saut dans l’inconnu pour les musiciens une expérience auditive à ne pas louper.

Comment t’est venue l’idée, l'envie de monter We Are Unique! Records ?

Gilles Deles : L’expérience a commencé avec Gérald (Guibaud) qui était un ami à l’époque où nous étions étudiants. Il organisait un festival sur Toulouse, de mon côté j’étais musicien, et je n’avais aucune envie de sortir ma musique n’importe où et n’importe comment. Nous nous sommes rapidement aperçu que personne ne ferait les choses à notre place. 2001-2002 était une époque très différente de maintenant. Il y avait des labels comme Prohibited Records ou la génération de labels comme Vicious Circle qui étaient vraiment indépendants et qui arrivaient à vivre à peu près correctement de leur musique. Il y avait à l’époque quelque chose qui était possible et qui nous faisait envie. Dans les années 2000, internet est arrivé et a radicalement changé la donne. Pas simplement au niveau du piratage et du téléchargement mais aussi au niveau de la distribution de la musique. Avec Gérald nous nous sommes dit que nous allions commencer par sortir les disques des gens qui étaient proches de nous. Il y avait à l’époque un groupe de Toulouse qui s’appelait A Place For Parks qui nous avait vraiment séduit, il y avait aussi un ami qui depuis n’a pas sorti d’autre album qui s’appelait Virga. En fait le style à proprement parlé n’était pas ce qui était le plus crucial. Nous avons commencé avec du rock, du post-rock, de l’electro, il y a eu aussi Melatonine qui était plus noise. Nous ne nous sommes pas non plus concentrés strictement sur Toulouse et les environs, Melatonine était de Metz par exemple. En 2003-2004 nous avons rencontré Angil qui vient de Saint-Etienne. Cela avait du sens de travailler avec des gens dont nous aimions la musique.

Comment arrive-t-on à signer un artiste ? On sent clairement chez vous cet éclatement, éventail des esthétiques…

Gilles Deles : Oui c’est pertinent ! L’identité du label n’est pas tributaire d’une esthétique particulière. Il y a des labels qui vont se cantonner à faire du reggae ou d’autres qui vont faire de l'electro, même s'il y a des variations, et heureusement dans chaque style. Pour nous, nous sommes plus dans un fonctionnement au coup de cœur. Même si les groupes faisaient de la musique différente il y avait au fond, quelque part une culture commune qui vient de la musique indée. Mais aussi une ouverture vers d’autres horizons que la musique,Angil est traducteur par exemple il essaie aussi d’apporter dans sa musique des réflexions qui viennent de l'art ou d’autres philosophies ou littératures, chaque album a son concept. C’est le cas aussi pour Valérie d’HalfAsleep. Il y a quelque chose d’autre, pas uniquement de la musique. Je pense aussi à l’intérêt d’Imagho pour la poésie de Brautiguan. Par ailleurs, signer un artiste qui nous envoie sa musique, c’est assez simple ! Angil nous avait envoyé par exemple un EP 4 titres. Il y avait vraiment quelque chose de saisissant. Une espèce d’étincelle créative qui faisait que nous nous sommes dits « là on ne peut pas passer à côté ». Il faut garder les oreilles ouvertes au fur et à mesure des années. Et puis une chose mène à une autre. Angil était proche de musiciens qui jouaient à Saint-Etienne, il a eu le projet John Venture avec B R OAD WAY. La dernière sortie du label qui s’appelle Midget a fait la connaissance de Laetitia Sadier qui elle-même a fait la connaissance de Mickaël. Leur univers était cohérent avec ce que nous aimions.

Comment ressens-tu l'évolution des labels depuis la naissance de We Are Unique ?

Gilles Deles : Gérald saurait sûrement mieux répondre que moi, il se tient plus au courant de l’évolution de ceux qui ont la même démarche que nous, il a participé aussi à la création au niveau de Toulouse d’une fédération de labels mais ce que je peux en dire c’est qu’il y a quelque chose de problématique,c’est la rémunération des droits d’auteurs et le statut même d’auteur qui est tributaire d’internet. Il a fallu se situer, trouver la voie vers laquelle nous voulions tendre. Comment défendre les artistes, comment les distribuer… être capable de garder un cap éditorial tout en trouvant de nouveaux moyens de distributions, à fédérer le tout en se mettant le moins possible en danger. Ce qui est vraiment embêtant avec tous ces soucis, c’est que cela nous empêche de voir quelque chose qui est bien plus important et qui est de savoir si il n’y a pas un changement au niveau du fond musical. Est-ce que l’on peut faire la même musique qu’il a dix ans ? Toutes ces questions de fonctionnement nous empêchent de voir les évolutions de style. Personne n’a à mon sens réussi à amorcer un processus pour des structures vraiment viables. Les gens sont un peu le cul entre deux chaises, à la fois continuer à faire du cd alors que l’on sait pertinemment que cela sera très difficile de le vendre ou se retrouver à vendre sur internet, iTunes ou une autre plateforme. Mais est-ce vraiment satisfaisant d’avoir de la musique qui soit totalement dématérialisée ? Il y a aussi des choses alternatives comme Bandcamp, plus en lien direct entre l’artiste et son auditeur mais ce n’est pas la panacée non plus. La vraie question est de savoir si cela a encore du sens d’avoir un distributeur à l'international alors que l’on peut diffuser sa musique directement par internet. D’un autre côté, protéger sa musique à outrance n’est pas d’une grande satisfaction. J’ai récemment acheté Agent réel de Programme et j’ai réalisé qu’il y avait un copy protect sur le CD qui empêchait l’écoute sur ordi. Je ne comprends pas une telle attitude de la part d’Ici d’ailleurs. Sont-ils au courant à quel point il est devenu difficile de trouver une platine CD d’entrée de gamme ? C’est absurde. Qu’est-ce qui est indé là-dedans ? La première artiste a avoir protégé ses cds a été Madonna : voilà une troublante analogie.

Bandcamp en offrant la possibilité aux groupes de vendre directement leur musique n’est-il pas la mort des labels ?

Gilles Deles : C’est en partie vrai. Je pense qu’il y a la nécessité d’une entre-aide et de mutualisation, sinon une certaine musique n’y survivra pas. Il y a toujours besoin de contacts et de mise en réseaux et ça on ne peut pas le faire seul, mais est-ce que la forme des labels va changer ? A l'heure actuelle personne ne peut vraiment le dire. Ce qui est sûr, c’est que les plateformes de streaming comme Deezer font dans la concentration du capital, quand elles diffusent de la musique il n’y a vraiment que des clopinettes pour les artistes. A tel point qu’il y a des labels qui en sont arrivés à ne plus y mettre d’artiste. Ça pose quand même de sérieux problèmes ! Nous nous sommes refusés à cela parce que sinon on prive des musiciens de visibilité et d’être simplement écoutés ! Ces logiques économiques ne sont pas en adéquation avec notre philosophie. C’est une forme presque de sanction aussi. L’effet donné de démocratie absolue où tout le monde peut mettre sa musique et espérer la vendre comme ça est quand même une sorte d’illusion parce que les majors ont utilisé ses circuits de manière intensive. Par exemple sur YouTube, il y a Vevo qui est une sorte de réservoir à clips vidéo avec une bande passante colossale qui est financé par le Quatar. Internet n’a rien de quelque chose d’égalitaire. En tout cas, si il n’ y a plus d’échelons entre la grosse major qui va mettre deux cents mille euros sur un artiste et celui qui va vendre seul quelques disques sur internet ou aux concerts, c’est extrêmement inquiétant. On n'a pas encore trouver la solution pour faire connaître la musique différemment. L’enjeu aujourd’hui, c’est qu’un artiste comme Angil ou que notre coffret anniversaire est une bonne chronique dans Pitchfork. Les intermédiaires critiques jouent un rôle de plus en plus important. Mais la clef, ce sont aussi les passages radio, de façon à ce que la musique rencontre les auditeurs. Des gens qui pourraient être intéressés sans être forcément passionnés, dans leur rapport à la musique, j’entends.

Tu parles de la radio mais YouTube, hormis Vevo donc mais aussi Facebook ne sont-ils pas de meilleurs moyens de diffusion de la musique ?

Gilles Deles : C’est assez juste en effet. D’un autre côté je pense que, mis à part les subdivisions expérimentales que nous avons créées, la musique du label n’est pas si difficile d’accès que cela. Nous nous adressons à des gens qui aiment écouter des musiques un peu différentes. Tout est une question de laisser l’opportunité aux gens d’écouter cette musique. Certaines émissions de France Inter ou de France Culture permettent d’entendre ce genre de musique mais là encore il y a un certain nombre de filtrages importants.

D’où la nécessité parfois d’un certain copinage en quelque sorte avec des journalistes…

Gilles Deles : Oui. C’est un peu le travers de certains chroniqueurs, c’est de décider un peu à la place de leur public. A partir du moment où il y a des choses de qualité, il est important de laisser le public décider. Après les chroniqueurs ont leur propre goût et certains ont défendu notre label comme vous ou Jean-Daniel Beauvallet des Inrockuptibles. Et quand on voit ce que ce journal est devenu, on se dit qu’il a vraiment du mérite !

Que sera We are Unique! Records dans dix ans ?

Gilles Deles : Bonne question…on va déjà voir d’ici à cinq ans. Nous aurons la quarantaine bien entamée et est-ce que l’envie sera encore là ? ça c’est à chacun de répondre. Tous les côtés fastidieux ne font pas forcément bon ménage avec une vie de famille, etc. Sur la forme de We are Unique! Records, tout dépendra si la musique que l’on aime existera toujours. Je pense que de tout façon, nous serons obligés à un moment ou à un autre de passer par une phase de transformation. Est-ce que nous deviendrons un net label ? Est-ce que nous sortirons des vinyles pour les passionnés, du mp3 ? Ce qui est sûr, c’est que l’on ne pourra pas éternellement compter sur des achats presque militants de cds.

Quand tu repenses aux dix années passées, quelles sont les meilleurs et les pires souvenirs ?

Gilles Deles : Parmi les meilleurs souvenirs, il y a indéniablement la retrouvaille dernièrement de quasiment tous les artistes pour les dix ans du label. C'est quelque chose qui a du sens car cela montre que nous avons réussi à fédérer les gens et la plus grande des victoires, c’est quand spontanément des artistes décident de travailler ensemble. Humainement, les choses ont à ce moment vraiment du sens. J’ai aussi de très bons souvenirs d’enregistrement où l’on sent vraiment que les musiciens se dépassent et que l'on arrive à un petit quelque chose de plus que si ils étaient restés seul dans leur coin. L'album des dix ans et aussi forcément un bon souvenir où chacun a pu travailler à sa manière tout en échangeant. Pour les mauvais souvenirs, il y a le combat contre les murs financiers, les problèmes d’argent ou quand on se demande comment on va boucler un budget. Il y a aussi la tracasserie avec le label Allemand Unique Records qui nous a fait changer de nom. Changer de nom pour un label, c’est assez désagréable et même si nous avons réglé tout cela par la concertation, cela reste une mauvais période. Ce qui est désagréable aussi, c’est quand on croit en un disque et que les retours sont mauvais, des distributeurs notamment. En fait, les mauvais souvenirs c’est de se cogner la tête contre les murs. Rendons hommage à Gérald dans ce sens.

Existe-t-il des artistes que tu regrettes de ne pas avoir signé, d’être passé à côté ?

Gilles Deles : Pas forcément. Il y a des groupes français qui ont eu du succès mais que nous n’aurions pas signé quand même, genre M83 dont je n’ai jamais vraiment compris la réussite. Bon chacun ses goûts mais il y a des choses en France qui valent au moins autant la peine d’être entendues. Dans les années 2000, on aurait pu signer avec grand plaisir un artiste comme WHY ? mais il est de l’autre côté de l’Atlantique. Girls in Hawaii nous avait approchés aussi à leurs débuts. En tout cas nous n’avons pas de frustration. Les frustrations viennent plus des projets dont nous espérions un bien meilleur succès. Il y a des gens que nous aimons et dans l’absolu, nous aurions pu aussi les « signer ». Il n’y aucun regret car l’important c’est qu’ils aient trouvé leur place. C’est important que les artistes trouvent une porte qui leur convienne.

Pour terminer, tu as des conseils pour quelqu’un qui voudrait monter son propre label ?

Gilles Deles : Du courage, beaucoup de courage ! Commencer peut-être par un netlabel. Le plus important est de ne rien céder sur le fond. De toute façon, si tu cèdes sur la qualité de ce que tu fais, le système ne te le rendra pas forcément, voire pas du tout. Il faut faire les choses en toute intégrité. Il faut aussi avoir un carnet d’adresse bien rempli. Si on a travaillé dans un magazine, ou chez un distributeur et qu’on voit comment le système tourne de l’intérieur c’est un grand avantage. Il faut nécessairement passer aussi par les concerts pour se faire connaître, chose que je ne fais pas pour Lunt, mais j’assume ma contradiction. Et puis comme nous en avons déjà parlé mais il faut aussi se poser la question si cela vaut encore le coup de sortir des cds. Un autre conseil, c’est d’être inventif. Il faudra penser aussi à la mutualisation. Oui, être inventif, dans la forme comme dans le fond. Le vinyle pour moi n’est pas la solution. Je ne suis pas persuadé que le son soit meilleur. C’est un format qui a beaucoup de contraintes. Et puis au final, il faut beaucoup d’argent, c’est quand même le nerf de la guerre. Mettre de l’argent dans ce type d’aventure à notre époque devient un acte courageux. C’est de la philanthropie. Les personnes dont il serait le rôle d’utiliser leur pouvoir et leur argent pour permettre de faire reconnaître les artistes n’ont rien à faire des arts et de la culture. Quand on songe au rôle que Catherine de Suède a joué pour Descartes, on se dit que nous vivons une période obscurantiste.

 

En savoir plus :
Le site officiel de We Are Unique! Records
Le Bandcamp de We Are Unique! Records
Le Myspace de We Are Unique! Records
Le Facebook de We Are Unique! Records


Le Noise (Jérôme Gillet)         
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