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Interview  (Paris)  lundi 19 novembre 2012

Pendant que le matériel était monté pour la session à venir à la Fabrique Balades Sonores, rue de Trudaine à Paris, j'emmène Swann dans le café d'à côté. En effet la boutique est toute petite et il nous est impossible de trouver un endroit, entre les amplis, le matériel de son et d'images, où se poser pour échanger tranquillement au sujet de son premier album. La nuit est déjà tombée sur Paris lorsque nous entamons notre conversation.

Vous avez commencé à jouer à Londres. Pourquoi être partie en Grande-Bretagne ? Dans quelles conditions ? Et pourquoi êtes-vous revenue en France ?

Swann : J'avais commencé à jouer avant de partir à Londres J'écumais les bars à Paris, mais c'est à Londres que j'ai commencé à me frotter à un public plus exigeant. Et surtout à jouer devant des gens qui ne me connaissaient pas. J'étais partie à Londres en stage dans le cadre de mon cursus scolaire, mais je voulais aussi me construire une expérience musicale là-bas. Le soir, je démarchais les pubs pour jouer. Au final, j'ai eu une dizaine de dates. Pour la première fois, je jouais devant un public anglo-saxon, qui comprenait mes paroles. C'était déjà un grand changement. Ensuite, cela a été un challenge car c'est un public qui a l'habitude d'entendre des groupes de qualité. Je suis rentrée à Paris à la fin de mon stage. La vie à Londres coûte très cher, et je ne pouvais pas rester. En plus, je devais terminer mes études à Paris.

Votre séjour en Angleterre a-t-il influencé votre écriture ? Les anglais, contrairement aux écossais ou aux irlandais, n'ont en effet pas une grande culture de la folk.

Swann : C'est vrai. C'est beaucoup moins tendance que ça a pu être en France, et ça l'est toujours d'ailleurs. Au départ, on m'a associé, par facilité, au mouvement folk parce que je chantais les chansons que j'écrivais en m'accompagnant à la guitare sèche. Mais à aucun moment je n'ai pas voulu me mettre de cadre.

Il y avait au contraire une véritable volonté de ma part de me démarquer de ce mouvement folk dans lequel je ne me retrouvais pas. Je voulais aller plus loin. En Angleterre, j'ai pu aller chercher des influences de manière plus libérée du côté du rock, du punk, de la pop ou de la musique psychédélique. Ça m'a permise d'ouvrir l'éventail des possibles et donner de nouvelles idées. J'ai gardé la base folk, mais ça m'a permis d'essayer d'autres choses.

Quelles sont alors les spécificités de vos chansons ?

Swann : Elles s'affirment au fur et à mesure. Je fais attention aux mélodies, cela vient de mon goût pour la musique classique. J'essaie par contre de ne pas porter trop attention au refrain, et je ne cherche pas forcément à ce qu'il reste en tête. Je suis aussi très attentive aux paroles qui doivent rester simples, mais poétiques.

Comment s'est déroulé l'enregistrement, d'autant que vous êtes jeune mais que vous travaillez avec des musiciens qui ont tous du métier ?

Swann : L'enregistrement a eu lieu dans le nord du Pays de Galles près d'un parc national, entre la mer et la montagne. C'était en mai 2012. On est resté là-bas deux semaines, ce qui signifie qu'on avait beaucoup bossé en amont parce que deux semaines c'est très court pour enregistrer 16 chansons. Chacun a essayé de mettre sa part de compétences dans les chansons, d'y amener quelque chose sans les alourdir. Le réalisateur, Rob Ellis, qui a travaillé avec PJ Harvey et Anna Calvi, a amené son expérience, sans chercher à imposer un style ou à formater les chansons. Il y avait aussi Mocke avec lequel je travaille depuis 2 ans et demi. Son toucher particulier a donné une teinte à mes chansons sans les dénaturer. Il a réussi à cerner les chansons de manière très fine, et à ajouter ce qui leur manquait.

On a quasiment tout joué en live, sans "re re" comme on dit. Ça nous a permis de garder une dynamique et une authenticité. C'était la première fois que je travaillais ainsi alors que tous les musiciens l'avaient déjà fait. Pour moi c'était un challenge, mais il y avait aussi la volonté de bien faire. Du coup, lors de l'enregistrement, j'avais cette volonté de me dépasser, et en même temps j'étais bien. Enfin on a essayé de livrer des chansons sans fards. J'espère que le public se rendra compte de tout cela en écoutant le résultat final.

Retrouvez Swann
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !

 

En savoir plus :
Le site officiel de Swann
Le Myspace de Swann
Le Facebook de Swann

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


Laurent Coudol         
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# 19 mars 2023 : Motion de culture

Tout fout le camp en ce moment. En attendant des jours meilleurs, accrochons nous et noyons notre chagrin dans la culture !Cc'est parti pour le sommaire de la semaine en commençant par le replay de la 63eme Mare Aux Grenouilles.

Du côté de la musique :

"Your mother should know, Brad Mehldau plays the Beatles" de Brad Mehldau
"Soul tropical" de David Walters
"Embers" de Embers
"Le courage" de Julie Rey et Adrien Desse
"Nuit blanche" de Anodine
"Désequilibre" de Bilbao Kung Fu
"Elements" de Foehn
"La Sagrada" de Natalia Doco
"Red cloud" de Red Cloud
"Isla" de Simon Moullier
et toujours :
"Sound of Eymet" de Adrien Chicot
"O futuro é mais bonito" de Anna Setton
"Vertigo" de Bipolar Club
"W.A. Mozart : The prussian quartets" de Chiaroscuro Quartet
"Principia" de En Attendant Ana
"Charivari" de Marcel
"111" de One Shot
"A very big lunh" de Papanosh
"Brothers & Sisters" de Steve Mason
"Screamers" de Treponem Pal

Au théâtre :

les nouveautés de la semaine :
"Dans la solitude des champs de coton" à l'Espace Cardin
"House" au Théâtre de la Colline
"Oeuvrer son cri" au Théâtre de la Cité Internationale
"Le silence et la peur" au Théâtre de la Colline
"Tom na Fazenda" au Théâtre Paris-Villette
"Petites histoires de la démesure" au Théâtre Les Déchargeurs
"Apocalipsync" au Théâtre du Rond- Point
"Weber à vif" à La Scala
"HPNS" au Théâtre La Reine Blanche
"Marée haute" au Théâtre Le Lucernaire
"Rémi Larrousse - Confidences d'un illusionniste" au Théâtre Le Lucernaire
"Opération Kortex" à La Folie Théâtre
"Patricia Lelouebec - Sauver le monde" au Théâtre Les Déchargeurs
"La Langue des Cygnes au Théâtre 71 à Malakoff
les reprises :
"Nagasaki" au 100ECS
"Maupassant, Octave et moi" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"Maya, une voix" au Lavoir Moderne Parisien
"Al Atlal, chant pour ma mère" au Théâtre 14
et une sélection des autres spectacles à l'affiche

Expositions :

"Giovanni Bellini - Influences croisées" au Musée Jacquemart-André
dernière ligne droite pour :
"Capitales" à l'Hôtel de Ville de Paris
"Yves Klein intime" à l'Hôtel de Caumont
et les autres expositions à l'affiche

Lecture avec :

"Les nageurs de la nuit" de Tomasz Jedrowski
"Les grands ministres de Habsbourg" de Jean Paul Bled
"Le petit roi" de Mathieu Belezi
"Il ne doit jamais rien m'arriver" de Mathieu Persan
et toujours :
"Un paradis en enfer" de Rebecca Soinit
Rencontre avec Taous Merakchi & Da Coffee Time
"Coven" de Taous Merakchi & Da Coffee Time
"Les autres gens ne sont pas des gens comme nous" de J.M. Erre
"Le passager" de Cormac McCarthy
"La guerre sainte de Poutine" de Sébastien Boussois & Noé Morin

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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