Mais oui Jean-Philippe ! T’en fais pas, on lui réserve un bon accueil au premier EP de ton chouchou ! Et tu sais quoi ? Papa Grenouille me confie l’attention qu’il mérite… Trop classe. Comment je me la pète, comme si je le connaissais le publiciste sieur JP… Même pas, mais peu importe, disons qu’il a réactivé la partie Label de Martingale (en sommeil depuis 6 ans… une éternité, quoi) pour publier Alain Gibert. Donc je le cite. Normal.
Pour commencer, n’ayons pas peur des mots, j’ai repensé au prof de philo de la filière économique quand j’ai vu la pochette, le même type tout à fait banal, au regard intelligent derrière des lunettes de myope et avec ce mi-sourire ironique constamment affiché sur son visage, comme s’il savait quelque chose que nous ignorons encore. Normal.
"Les marches de l’opéra", "là où le charme opéra", "Comme au cinéma"… Le décor est donc planté sans autre forme de procès : l’image animée. Check.
Objectivement : français, tendance Daho, clavier-batterie-guitare, respectivement David Poltrock, Emmanuel Marée et Laurent Stelleman. Cinq titres sélectionnés parmi les moult compositions d’Alain Gibert de 2005 à nos jours (à peu près).
Subjectivement : un voyage au pays de Molière, mêlé de sentiments amoureux, de rencards avec une sirène, de "Tes yeux me disent" "tout ce que ton corps désire tant" (une mousse au chocolat ?), de "Garçon et fille" qui jouent au chat et à la souris dans le jeu de l’amour et du hasard.
Et tout ça dans une bonne ambiance pop, des mélodies qui restent, d’une voix masculinesque douce et posée, qui ne fait pas l’erreur de tourner Patrick Juvet dans les plus hauts… Normal !
"Des chansons simples ou sophistiquées, ou les deux à la fois. Comme manger un club sandwich en dégustant un verre de bon vin", en effet, bien mieux que de boire de la piquette avec un bon Bourguignon (où sont les feeeeeeeeemmmes).
Bref, c’est léger, pas trop froid pour ne pas s’enrhumer, c’est l’âme tout en romantisme d’Alain Gibert, pour vous servir. Vivement la suite.
Toutes mes excuses, je ne sais pas comment Patrick a fait pour pirater cette chronique. |