Monologue dramatique écrit et mis en scène par Jordan Beswick et interprété par Natasha Mashkevich.
Edna Howard, propriétaire d'une boutique de donuts, n'est pas une femme comme les autres. Elle est Notre Dame de perpétuels donuts.
Élue citoyenne de l'année 1975, elle reçoit le prix qui récompense son engagement infatigable en faveur des enfants maltraités. Pourtant, rien ne la prédisposait à dédier sa vie à autrui.
Lors de la cérémonie, elle revient en effet sur l'histoire rocambolesque de sa vie. Abusée par son père, maltraitée par son mari, elle trouve pourtant la force, de divorcer et de monter sa propre boutique, envers et contre toutes les difficultés afin, dit-elle, d'apporter de la douceur à ses concitoyens.
Tout au long de son existence, elle recueille chez elle les enfants qui croisent son chemin et qui ont besoin d'aide, allant jusqu'à héberger 25 petits en même temps.
Inspiré d'une histoire vraie, celle de la propre tante de l'auteur, Jordan Beswick, "Notre Dame de perpétuels donuts" prend le contrepieds du sujet grâce au personnage d'Edna, solaire et débordant d'énergie.
Plutôt que de sombrer dans le pathos et l'auto apitoiement, Edna ose ce que peu de gens sont capable d'envisager seulement: elle pardonne et va de l'avant, brisant ainsi le cercle du malheur et de la violence.
Écrit pour Natasha Mashkevich, qui incarne plus d'une heure durant et seule en scène ce petit bout de femme débordant d'énergie et de bonne humeur, "Notre Dame de perpétuels donuts" est une fable sociale et humaniste qui utilise le contraste pour mettre en lumière tout ce qu'on peut trouver de positif chez l'homme et en l'occurrence la femme.
Sans en rajouter, mais sans rien épargner au spectateur, Jordan Beswick dresse habilement le portrait d'une femme ordinaire qui fait le choix de mener quoi qu'il arrive sa vie selon ses principes. |