Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Rickie Lee Jones
The evening of my best day  (V2)  novembre 2003

Si elle a connu un succès relatif à la fin des années 70, Rickie Lee Jones s'était faite plus que discrète, presque oubliée depuis pas mal de temps déjà. Sans grande nouvelle de la dame hormis quelques albums en demi-teinte sortis en catimini, nous en avions un peu trop rapidement conclu à une mort artistique prématurée noyée sans sommation dans l'alcool.

Mais cette chanteuse de rock à tendance jazz n'avait pas dit son dernier mot, et la voici qui revient sur le devant de la scène sans crier gare.

Finie la vie de bohème, finies les années de galère, Rickie revient la tête haute et jouera même à Paris au théâtre Edouard VII devant un public qui aura payé un prix exorbitant... on ne peut pas être hippie toute sa vie quand même...

Mais si Rickie Lee Jones semble faire les yeux doux à l'establishement (ceci dit les quadra bobos prêt à lâcher 60 euro pour la voir au théâtre étaient eux aussi des rebelles il y a 20 ans et on ne peut échapper à son quart d'heure de nostalgie, il suffit de voir le succès des soirées capitain flam chez les trentenaires pour s'en convaincre), son propos reste politiquement pas correct du tout, puisque certains des textes de The evening of my best day traitent du président des Etats Unis d'Amérique, aka Bush jr et de sa politique en général ("Ugly man", "Tell somebody").

Ainsi derrière des mélodies jazzy dont elle a le secret, se cachent quelques brûlots contre cette Amérique déjà tant critiquée.
Il fallait bien cela pour faire sortir de sa tanière la belle Rickie ... qui fait d'une pierre deux coups. A savoir, taper sur le pouvoir et se glisser dans la tendance du moment, qui est de ... taper sur le pouvoir.

Mais elle le fait de fort belle manière et a su s'entourer de quelques artistes majeurs du moment comme le discret mais efficace Grant Lee Phillips ou encore l'incontournable rebelle, lui aussi pourtant bien établi maintenant, Ben Harper.

Un disque oscillant entre Jazz, Blues et Folk et qui se permet même sur "Bitchenostrophy" quelques paroles en français. On prend largement plaisir à écouter cet album, que l'on prête attention aux textes ou non et c'est là sa grande force car ce disque possède 2 niveaux d'écoute. Tout d'abord la musique, entre morceaux assez entrainants et balades folk parfaites et, ensuite, les textes, tour à tour militants et poétiques mais toujours parfaitement en adéquation avec la musique.

Un tour de force pour un disque d'actualité qui peut prétendre néanmoins à une longue vie dans la grande tradition des "protests songs" écrites par Bob Dylan ou Woody Guthrie (auxquels Rickie fait référence dans sa bio).

Finalement seul le titre de l'album laisse un goût amer dans la bouche... et si l'avenir de Rickie Lee Jones était derrière elle ???

Mais qu'est ce qu'elle chante bien Rickie quand elle n'est pas contente...

 

David         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=