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Bright Colors Mean Poison  (Volvox Music)  avril 2013

Duo électro-rock hexagonal, Dead Rock Machine a fait des émules lors de leurs prestations scéniques remarquées auprès de Ratatat, des Naive New Beaters ou encore des Ting Tings. Après avoir ainsi écumé les scènes aux quatre coins de la France, ce duo présente (enfin) un premier album, Bright Colors Mean Poison, où tout le challenge repose sur la difficulté à restranscrire l'énergie présente sur scène dans une galette au format défini. Disque en main, nous découvrons les versions studio des douze titres créés par Romain Pascal et Thierry Minot.

La couleur est annoncée aux premières notes, des sons saturés de machines pour une électro accrochante, des plans de guitares rock mais sans chercher dans le rock dur et un chant parvenant à se poser en force tranquille sur cette instrumentation attaquante.

Le hibou ténébreux de leur visuel se rattache à cette dualité nocturne et diurne d'une musique d'album presque pop dans les riffs indéniablement entêtants et pour ce son ravageur et dancefloor à ravir les gambettes des noctambules. Ce contraste n'est pas sans rappeler Jamaïca ou les Naives New Beaters à qui ils ont déjà assuré la première partie.

La quête à la mélodie imparable semble se rejouer à chaque morceau, en allant chercher dans le détail imperceptible mais terriblement efficace, les riffs suffragants à un rythme énergique nous agrippent rapidement et restent gravés tels qu'ils nous semblent encore joués après avoir stoppé la lecture.

Tandis que le morceau "Fuck Your Band" résonne comme une hymne qu'on aurait toujours entendu, "Show Me The Way" résume assez bien les différents états de structure dans l'esprit de Dead Rock Machine : de la pop, du rock, de l'électro, tout cela partagé en phases rendues miscibles par la dextérité du duo.

C'est cependant cette conviction dans la dureté des beats qui peuvent alourdir quelque peu l'écoute d'une seule traite de la totalité de Bright Colors Mean Poison en mode diurne.

Cet opus n'est reste pas moins captivant par cette fusion de genres cimentés par une énergie à toute épreuve, Bright Colors Mean Poison assure la réputation d'un duo ravageur et dansant déjà établie sur scène de Dead Rock Machine.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Dead Rock Machine
Le Bandcamp de Dead Rock Machine
Le Myspace de Dead Rock Machine
Le Facebook de Dead Rock Machine


Séb.T         
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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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