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Interview  (Nancy)  samedi 4 mai 2013

L’ouverture des festivités autour de la Renaissance Nancy 2013 était l’occasion rêvée pour rencontrer l’un des musiciens, il tient à ce mot, les plus intéressants du moment. Son dernier disque Indiamore est un bijou de subtilité musicale, un voyage, une échappée belle. Rencontre donc avec Christophe Chassol, sur un balcon surplombant une des plus belles places du monde. Un moment rare, avec une personne profondément humaine.

Qui est Christophe Chassol ?

Christophe Chassol : C’est le fils d’un saxophoniste, clarinettiste amateur antillais arrivé en France à 18 ans et qui était conducteur de bus et d’une employée de la sécurité sociale antillaise aussi. J’ai grandi à Paris et je suis un pianiste, compositeur qui fait aussi de la vidéo, enfin des films et donc voilà je suis un artiste, c’est ça ?

C’est comme cela que tu te définis ?

Christophe Chassol : Oui, en général, je dis que je suis un musicien. L’appellation que je donne change en fait au cours des années. Un moment je me disais pianiste, après je me disais compositeur, je n’aime pas dire artiste alors je dis musicien.

Quel est donc ton parcours de musicien ?

Christophe Chassol : J’ai commencé très tôt au conservatoire, à Paris. A l'adolescence, j’ai fait conjointement le conservatoire et une école de jazz. J’ai fait des études de philo à la Sorbonne aussi. Au conservatoire, je faisais orchestration et direction d’orchestre. Je suis allé à Berkeley grâce à une bourse d’étude, où j’ai fait aussi direction d’orchestre, film scoring. J’ai fait un cours génial qui s’appelait advanced writting studio techniques for small orchestra : tu avais un orchestre de 35 musiciens à ta disposition, nous étions dix élèves, neufs coréens et moi, et nous avions des exercices à faire, genre écrire une introduction type Broadway, écrire un contrepoint… Mais je me suis aussi formé beaucoup tout seul, en relevant les disques, en jouant par dessus les disques. Je considère donc avoir joué avec les plus grands : Miles Davis, Ennio Morricone…

Indiamore vient à la suite de Nola Chérie qui se passait à la Nouvelle-Orléans. Comment as-tu préparé cette suite ?

Christophe Chassol : Je suis parti en Inde en 2010 faire un repérage et j’y ai rencontré beaucoup de gens, des musiciens, des artistes. Il y en a que j’ai revu en 2012 à Paris avec qui j’ai enregistré de la musique. J’ai préparé tout cela un peu comme un documentariste, en leur posant des questions que j’avais préparées à l’avance, un peu comme un journaliste. Des questions qui allaient les orienter vers ce qu’ils allaient me dire. Je leur demandais par exemple : "qu’est-ce que l’on te chantait quand tu étais petit ? Quel est le rôle du tampura pour toi dans la musique indienne ? A quoi tu penses quand tu joues ?". Voilà, j’ai préparé cela au niveau géographique aussi, au niveau des gens que je connaissais.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Christophe Chassol : Super bien. Vraiment ! Je suis parti avec Johann Levasseur, mon ingé son et Marie-France Barrier, une réalisatrice qui est une vieille amie, et qui est en fait la première à m’avoir parlé de l’Inde, il y a de cela presque 20 ans. Elle m’a parlé de Bénarès, de Varanasi la ville sacrée donc. Nous sommes arrivés le premier jour de mousson, il faisait une chaleur impitoyable. Nous étions liquéfiés. Tout a été super intense, on partait à 4h du mat, on finissait à 20h. Nous avons vu et filmé plein de gens.

Tu y es resté combien de temps ?

Christophe Chassol : Deux semaines, ce qui est largement suffisant pour faire un film parce que j’ai 400 gigas de rush et j’ai au moins deux autres films dedans.

Indiamore. More parce qu’en harmonisant le réel, tu exprimes un peu plus ce qu’est l'Inde ?

Christophe Chassol : Oui. C’est plus d’Inde. Mais ce n’est pas seulement plus ce qu’est l’Inde mais encore un peu plus. C’est aussi parce que chez moi, les titres sont très importants et qu’un titre dit beaucoup. En général, quelque chose qui a plusieurs angles de compréhension est plus intéressant. Là, il y a aussi indi à mort, vachement indé quoi, hyper indépendant.

Ah oui ! En effet !

Christophe Chassol : C’est aussi Indi amor(e), l’amour de l’Inde. Plus d’Inde, l’amour de l’Inde et vachement indé.

Peux-tu expliquer ce que tu entends par ultrascore ?

Christophe Chassol : C’est un terme que j’ai créé parce qu’il fallait trouver un terme pour cette technique. Mais cette technique, ce n’est pas moi qui l’ai spécialement inventée. C’est le speech harmonising, l’harmonisation du discours. C’est quelque chose que tu trouves chez Steve Reich, chez Hermeto Pascoal et puis déjà bien avant chez Bartok dans les années 20. L’idée, c’est que la musique de film commence avec le muet, tu as les mecs au piano qui jouent… ils sont hyper figuratifs, ils faisaient de la musique vraiment illustrative. Heureusement, tout cela a bien évolué. Je fais des musiques de films et les réalisateurs te demandent de scorer l’intériorité des personnages, leur psychologie ou le hors-champ. Ce que l’on ne voit pas à l’écran. Moi je fais quelque part quelque chose d’hyper terre à terre. Absolu dans le sens où je score les dialogues même. C’est ultra pour le degré zéro !

Considéres-tu qu’Indiamore pourrait se situer dans une grande ligne qui irait des cris de Paris de Clément Janequin et passerait par City Life de Steve Reich ?

Christophe Chassol : Je ne connais pas Clément Janequin et City Life, je l’ai chez moi mais je ne me suis jamais vraiment plongé dedans. C’est peut-être plus Different Trains qui m’a vraiment influencé. Mais plus encore que Steve Reich avec City Life ou Different Trains, c’est Hermeto Pascoal qui m’a vraiment influencé avec un album qui s’appelle Festa dos Deuses où il harmonise une petite dans son bain avec sa mère, un discours d’un président, un commentateur d’un match de foot et cela a été très important pour moi. Je me suis rendu compte qu’il y avait aussi une autre chose qui m’a poussé vers ça, c’est une pièce de Gavin Bryars qui s’appelle Jesus Blood Never Failed Me Yet. Tu as un petit vieux, une sorte de clochard dans la rue qui dit cette phrase avec une voix de grabataire : "Jesus Blood, Never Failed Me Yet, Never Failed Me yet". Il l’a harmonisée, mise en musique, a fait chanter par dessus Tom Waits.

D’où vient cette importance d’expliquer ta musique ? Je parle des notes que l’on retrouve dans les notes de livret de tes disques.

Christophe Chassol : Je trouve que plus d’informations n’enlèvent pas la magie et donnent plus de clefs pour entrer dans les arcanes, à l’intérieur de la musique. De la voir autrement. De comprendre vraiment comment elle est faite. J’essaie de faire en sorte que cela reste didactique. Que cela soit en même temps un mélange de poésie et de didactisme. Que cela ne soit jamais trop pompeux.

Je trouve aussi que cela s’adresse à des musiciens, à des gens qui ont quelques notions solfégiques aussi. Tout n’est pas forcément facile à comprendre.

Christophe Chassol : Non, pas forcément. J’essaie aussi de rester exigeant. Mais en essayant de ne pas perdre les gens non plus en leur donnant trop d’informations. Il faut vraiment que cela reste poétique. Et puis c’est très contextuel, dans Indiamore j’explique où on était, avec qui, ce qu’il se passait. Mais j’explique aussi la musique. Cette envie de donner des explications vient de plein de choses mais aussi de manière assez évidente de l’amour que j’ai eu pour les Young People’s Concert de Bernstein que j’ai vu petit et que je revois régulièrement. J’aime ça. Le premier morceau, "Two Lines", pousse le truc au paroxysme. C’est vraiment expliquer de quoi va être fait le film.

Es-tu d’accord si je dis que ta musique est un mélange de mélodie en contrepoint et d’une musique très en accords ?

Christophe Chassol : Mon souci est vraiment vertical. C’est l’harmonie. Pour moi, tout peut marcher tant que l’harmonie marche. Je suis vraiment attiré par la verticalité. Je vois la musique comme abscisse et ordonnée. Je suis plus intéressé par les accords que par le rythme, je peux mettre quelque chose à une vitesse et superposer une mélodie à une autre vitesse tant qu’harmoniquement cela va, tout va. Il y a des choses que je n’ai pas écrites car trop dur à écrire, comme des tourneries de piano. Dans "Our Father", par exemple, il y a un balancier de piano qui est dans une certaine rythmique, en mi bémol pour mimer le tampura et la voix que j’ai placée dessus n’est pas forcément calée avec parce qu’harmoniquement ça marche. Cela m’est égal si rythmiquement, c’est un peu brinquebalant.

Comment se passe la phase d’écriture de la musique ? Tu t’installes au piano, tu as déjà des bases, des idées ? Tu as une méthode de travail ?

Christophe Chassol : Comment cela se passe… Il y a plein de méthodes, il y a plein de façon d’écrire la musique, mais j'ai quand même quelques procédés. Pour Indiamore, je suis parti de la vidéo, d’un son, d’une matière première et je regarde ce que je peux en faire. Je convoque mes obsessions qui sont toujours un peu les mêmes depuis que j’ai 17 ans. J’ai toujours les mêmes obsessions harmoniques, des types de grilles d’accords que je veux mettre, que je veux faire entendre. Donc c’est un peu toujours les mêmes accords mais agencés différemment, traités autrement. C’est très Morriconien aussi quelque part, dans le sens où ce sont des accords très simples mais agencés d’une façon particulière. Donc tout part de la grille d’accords. Je ne suis pas vraiment dans la recherche de la mélodie. Je cherche l’alchimie entre deux accords. Et puis je joue beaucoup de piano. Je joue, je joue, je joue jusqu’à temps que j’ai trouvé le truc. Et là je me dis : "Ah oui ça y est, j’y suis !".

Tu joues ce soir une musique de ballet que tu as composée. Peut-on imaginer qu’un jour tu travailles sur du matériel plus "classique" comme un quatuor à cordes par exemple ?

Christophe Chassol : J’en ai fait. Mais je n’appellerais certainement pas ça quatuor à cordes. En fait, je pense que j’aurai du mal à me limiter à ne faire qu’un quatuor à cordes, il faudrait qu’il y ait autre chose. Formellement, j’aurais du mal à rester dans ce format. Peut-être par peur aussi de me confronter à cette forme si classique, avec des génies passaient avant. Après quand tu regardes ce que joue le Kronos Quartet, il y a toujours quelque chose d’autre, c’est rarement un quatuor pur. Et puis j’ai l’impression aussi que quelque part nous n’en sommes plus là, et que les mecs qui écrivent aujourd’hui des quatuors à cordes sont un peu désuets. Mais bon d’un autre côté, je travaille toujours et depuis toujours les quatuors à cordes de Debussy et Ravel. Parce que c’est la base.

Musique / cinéma, cinéma / musique… Trois B.O. indispensables ?

Christophe Chassol : Alors…. Disons "La Planète des singes" de Jerry Goldsmith (1968), peut-être "Le Bon, la Brute et le Truand" de Morricone et puis il faut citer aussi Bernard Herrmann pour "Vertigo" ou un John Williams.

John Williams quand même ?

Christophe Chassol : C’est hyper important quand même. J’ai vraiment aimé ça plus jeune. J’aime moins maintenant. Mais c’est hyper important parce que parfois, cela dépasse le simple domaine de la musique comme avec "Les Dents de la Mer" par exemple. Moi c’est "La Tour infernale" qui m’a vraiment motivée à faire de la musique de film. C’est un truc de jeunesse. Je suis tombé dessus à la TV. J’ai halluciné sur l’ouverture à la Copland, les grands espaces, les gros cuivres, les quartes ouvertes. Donc pour résumer, je dirai "La Planète des singes", "Le Bon, la Brute et le Truand" ou bien "Il était une fois en Amérique" qui est quand même magnifique.

D'ailleurs, on parlait de livret tout à l’heure, et en écoutant dernièrement "Il était une fois en Amérique", je lisais le livret et il y avait un musicien qui disait : "nous étions tous là et on sentait qu’il se passait quelque chose de dingue et quand nous n’avons rien eu comme récompense, nous étions scotchés". En parlant de ça, une des premières vidéos que j’ai harmonisées, c’est une remise d’oscars de 1976, mon année de naissance en passant, et qui est juste dingue au niveau des nominés. Tu as Herrmann pour "Obsession" de Brian de Palma, Herrmann pour "Taxi Driver", Lalo Schifrin pour "Voyage Of The Damned", Jerry Fielding que j’adore pour "Josey Wales" et Jerry Goldsmith pour "The Omen". Une autre musique de film qui m’a vraiment marqué, c’est Stravinsky en musique de film, avec quelque chose d’autre aussi.

En dehors de ces disques, quels sont tes disques de chevet ?

Christophe Chassol : C’est "Bitches Brew" de Miles Davis, le premier album peut-être de Mahavishnu Orchestra, "The Inner Mounting Flame", "Le Sacre du Printemps" / "L’Oiseau de feu" / "Petrouchka", Chick Coréa, "Light as a Feather". Le disque de John Adams, "The Chairman Dances" qui est hallucinant, du Steve Reich aussi. Il ne faut pas oublier Magma aussi "Üdü Wüdü" de 1976 également.

Le futur ?

Christophe Chassol : En ce moment, je m’intéresse beaucoup à l’Americana. La folk américaine mais aussi Aaron Copland. Et puis le Brésil. J’ai pris des billets d’avion pour le Brésil, je vais y faire un repérage comme j’avais fait pour l’Inde. Le Mississipi, l’Americana, la folk, les films d’animations aussi. Il y a un bouquin que je veux adapter. Tout va se mélanger et trouver sa forme. En ce moment, je lis pas mal de trucs, un bouquin sur Dutilleux que j’aime beaucoup. Et puis le futur concert, c’est aussi la tournée pour Indiamore. J’ai pas mal de dates. Deux musiques de films à venir… beaucoup de choses !

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Chassol
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Crédits photos : Jérôme Gillet


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