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Interview  (Paris)  29 novembre 2004

Entre la sortie de son premier album, Ever Everest, et une belle actualité scénique (notamment en première partie de Francis Cabrel), Fabien Martin fait une petite pause avant son concert au Zèbre de Belleville du 15 décembre 2004.

Bluffés par son concert à l'Européen en octobre 2004, nous avions envie d'en savoir plus sur celui qui chante les histoires qu'il a dans la tête.

Vous dites : "Je fais de la chanson pour faire plaisir à ma mère" ou"Je chante pour passer le temps". Pourquoi faites-vous de la musique et des chansons ?

Fabien Martin : Je varie les réponses. Ce sont autant de pirouettes. Passer le temps, oui. J’ai toujours eu très peur de l’ennui. Je me demande d’ailleurs ce que font les gens qui ne font pas de musique. Je fais de la musique, j’écris des chansons pour remplir mon temps et me remplir moi. Pourquoi je fais des chansons ? Finalement, on ne me pose pas si souvent que cela cette question. Il y a plusieurs raisons pour moi de faire des chansons. La première est que dans la vie je n’arrive pas forcément à bien m’exprimer. La chanson est un bon moyen de dire des choses et d’être entendu sans être interrompu. L’enregistrement d’un disque est aussi un dialogue avec soi-même. Je n’ai pas forcément plus de choses à dire que les autres mais j’ai envie de les dire.

Votre bio indique que vous avez eu 10 ans de galère. Dans la chanson ?

Fabien Martin : Ce n’était pas de la galère. Je ne sais pas si j’ai vraiment utilisé ce mot là. C’est plutôt un chemin naturel qui permet de se construire. J’ai eu plutôt tendance à prendre les escaliers que les ascenseurs mais cela m’a permis d’affronter des épreuves et d’acquérir une certaine maturité. Je pense que chacun a 10 ans de période d’ombre. Elle peut survenir quand on a 20-30 ans mais aussi après. Le manque de maturité fait que lorsqu’on émerge rapidement à 25 ans l’ombre survient après. Pendant ces 10 ans, j’ai fait plein de choses, vendu des disques, donné des cours de piano, ce qui me laissait du temps pour écrire et jouer.

Quelles sont les circonstances qui ont fait que 2004 est une bonne année pour vous ?

Fabien Martin : Je n’ai pas eu l’impression que cela soit arrivé aussi soudainement en 2004. Tout s’est passé naturellement. La conjonction d’événements est la rencontre avec la maison de disques et l’équipe qui s’est construite avec des gens qui croyaient en moi. Cela a fait que je suis un peu plus dans la lumière. Mais je travaille aussi avec mon guitariste Philippe Desbois depuis 8 ans et nous avons écumé ensemble plein de petites salles, fait des maquettes. C’est une des personnes qui m’a vraiment aidé à émerger .

Comment la maison de disques vous a-t-elle repéré ?

Fabien Martin : A la même période, il y a un an et demi, une maquette plus aboutie a circulé dans les maisons de disques notamment chez ULM et ils étaient venus me voir en concert au même moment.

Pour votre premier album, vous avez réussi à lui donner une couleur musicale, une dominante et simultanément plein de nuances. Comment s’est fait le choix des morceaux de cet album pour parvenir à ce dosage assez subtil et réussi ?

Fabien Martin : C’est exactement une question de dosage. Je navigue toujours entre la peur du manque de cohérence et la crainte de l’uniformité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le terme variété ne me dérange pas dans le sens où il signifie musique variée. Seulement la variété d’aujourd’hui est très standardisée. En tant qu’auditeur j’admire les gens qui tout en ayant leur univers propre ne nous font pas entendre la même chanson de la plage 1 à la plage 12. Et en même temps j’ai besoin de cohérence. La cohérence vient de la voix, du son, des mêmes musiciens. Les textes sont un peu épars car ils ont été écrit à des périodes différentes. Le prochain album sera peut-être un peu plus homogène, je ne sais pas encore.

La maison de disques vous a laissé toute liberté pour composer cet album ?

Fabien Martin : Oui, j’ai eu carte blanche. Je vais schématiser en disant qu’ils ne sont venus écouter le résultat qu’à la fin. Ce qui va à l’encontre de l’image des majors qui imposent des choix artistiques à l’artiste. Ils m’ont fait confiance et j’espère avoir honoré cette confiance.

Avez-vous participé à la production de l’album ?

Fabien Martin : J’ai effectivement participé complètement à la production par le choix des musiciens, des instruments, des arrangements. Comme j’ai un petit studio chez moi, j’ai passé des nuits à faire des montages et des choix. L’ingénieur du son s’est occupé de la texture du son d’un point de vue technique. Je ne suis pas allé en studio juste pour la prise de voix.

La question symétrique : Comment choisissez-vous les arrangements pour le live ?

Fabien Martin : Sur l’album, il y beaucoup d’instruments, comme les cuivres, la batterie, que je ne peux pas actuellement avoir sur scène. La formation guitare-accordéon-contrebasse préexistait à l’album et je l’ai conservé. C’est une formule assez légère à transporter en concert. Et puis une batterie, dans des petites salles cela casse un peu le côté intimiste. Les chansons revivent d’une autre façon.

Vous avez parlé à plusieurs reprises des musiciens. Parlez nous en un peu et quels sont vos rapports avec eux.

Fabien Martin : Sur scène, c’est une équipe avec laquelle je suis très lié, même si nous ne sommes pas un groupe au sens propre. Par exemple, Philippe travaille avec moi depuis longtemps et connaît toutes les versions des chansons. Actuellement, il accompagne aussi Clarika. Tout le monde apporte beaucoup de sa personnalité quand on joue ensemble. Et donc cela se ressent sur scène. Et dans ce métier, on peut choisir les musiciens avec qui on travaille, et je ne vais pas me priver de ce luxe.

Vous avez évoqué le second album. Y pensez-vous ou y travaillez-vous déjà ou est-ce encore prématuré ? Par ailleurs, Ever Everest, qui est une réussite, ne constitue-t-il pas une dead line ce qui fait qu’on vous attend au tournant ?

Fabien Martin : Je suis le premier à m’attendre au tournant. Et je n’ai pas besoin des autres pour cela, car je suis assez dur avec moi. J’espère pouvoir éviter tous les pièges du premier, et ainsi de suite. J’y pense bien évidemment et j’ai des chansons en stock car il y aussi des chansons qui ne figurent pas dans le premier album mais que je ne perds pas de vue. Les semaines calmes, sans concert ni promo, j’écris. Je me suis mis à la guitare. J’ai hâte de le faire même si je sais que je ne le ferais que dans un an. Mais je ne tiens pas à laisser passer 4 ans entre chaque disque.

Il n’y a pas de directives particulières de votre maison de disque quant à cette échéance ?

Fabien Martin : Non.

En 2005, partirez-vous en tournée avec cet album ?

Fabien Martin : Nous ferons des festivals et d’autres dates à partir de mars 2005 et jusqu’à la fin de l’année prochaine. Ça se met bien en place.

Le format festival vous intéresse ?

Fabien Martin : Oui, bien sûr. J’ai tellement été frustré de ne pas pouvoir jouer. A Paris, je me suis trouvé confronté à plein de petits endroits qui ne voulaient pas de moi. Je ne sais pas pourquoi. A part le Tourtour, qui a fermé depuis malheureusement, qui faisait tourner plein de gens. Donc, je suis avide de scène. Par ailleurs, il faut être rock’n’roll pour faire les gros festivals. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas rock’n’roll mais c’est un vrai challenge que de jouer en plein air. J’adore l’intimité des petites salles mais quand j’ai vu les Rolling Stones jouer devant 50 000 personnes au Stade de France, j’étais comme un fou. A vivre, cela doit être énorme.

Quand vous dites je suis rock’n’roll, il s’agit d’une clause de style ou pourriez-vous avoir un répertoire plus rock ?

Fabien Martin : Je ne dis pas du tout que je suis rock’n’roll, mais juste que j’aimerais bien chanter en plein air, ce qui correspond davantage à un format "rock". Jeune, je n’aimais pas le rock ; j’étais très jazz. Ce que je n’aimais pas c’était l’attitude du rock. Je ne savais pas écouter cette musique car pour moi ce n’était que l’attitude. Les mecs cassaient leurs guitares, Iggy Pop à poil sur scène, pour moi c’est Fun radio !

Depuis quelques années, j’apprécie davantage. J'adore P.J. Harvey, Lou Reed, Radiohead, j’ai redécouvert Depeche Mode. J’aime la musique quand elle est bonne quel que soit le style. Il est vrai que j’aime l’énergie et j’ai envie de mettre un peu plus de guitares électriques, au moins sur disque. J’ai évolué et j’aime de plus en plus ce qui est brut et dépouillé dans la musique.

Et pour le deuxième l’album, avez-vous déjà une idée de couleur musicale, notamment avec des chansons que vous introduiriez dans vos concerts ?

Fabien Martin : Oui, je vais essayer pour voir comment le morceau réagit.

Les chansons d’Ever Everest avaient déjà vécu sur scène ?

Fabien Martin : Pas toutes." L’odyssée d’Olegario" a été écrite quelques mois avant l’enregistrement de l’album. Elle n’est donc pas jouée depuis très longtemps. C’est toutefois une chanson qui plaît beaucoup. Je l’ai constaté quand j’ai fait les premières parties de Francis Cabrel car c’était l’un des cinq morceaux que nous jouions et que le public appréciait le plus. Ce qui m’a étonné car ce n’est pas le morceau le plus entraînant. Mais il raconte une histoire. Et comme, il plait cela me rassure puisque c’est un texte récent. Donc je me dis que je suis sur la bonne voie.

Difficile d’éviter, pour un artiste qui débute, la question relative à ses influences.

Fabien Martin : Il y a ceux qui m’ont marqué sans m’influencer. Il n’y a pas de genre qui m’a influencé. Il y a beaucoup de personnalités. Enfant, j’aimais Stevie Wonder, Mile Davis, Coltrane, Billie Holiday. Je m’en suis éloigné depuis. En France, il y avait Alain Souchon, Mano Solo, Jean-Louis Murat, Alain Bashung, Astor Piazzolla. J’adore les musiques du monde, le tango….

En France, les articles qui vous sont consacrés font souvent référence à de grands noms de la chansons française. Quel est votre sentiment ?

Fabien Martin : Je ne les lis pas tous. On m’avait comparé à quelque chose entre Dave et Mano Solo. C’était marrant. Pour être sincère, personne n’aime être comparé, même aux plus grands. C’est un métier d’égoïste où l’on veut être unique. Le meilleur compliment est de lire ou d’entendre que cela ne ressemble à rien d’entendu. C’est impossible, évidemment, mais c’est ce que l’on souhaite entendre. Un artiste est fait de beaucoup des autres et d’une infinie partie de lui-même.

Pourquoi faites-vous des reprises , Piaf dans le disque, Brel sur scène ?

Fabien Martin : Je fais ces adaptations sans trop me poser de questions. Il n’y a pas de démarche intellectuelle sous-jacente. Je fonctionne à l’envie. Si cela me plait, je le fais. Peut être que j’ai aussi un peu peur, du fait que les gens ne connaissent pas mes chansons, de les lasser.

Vous vous dites timide et cependant la scène vous expose en vous mettant en pleine lumière.

Fabien Martin : Je suis très timide quand il s’agit de demander l’heure à quelqu’un dans la rue mais sur scène, je peux tout faire car j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver et que s’il m’arrive quelque chose, ce n’est pas très grave, je m’en sortirais toujours par une pirouette ou autre chose. Mais ce n’est pas le cas dans la vie. Quoique cela va mieux.

Etes-vous davantage vous-même sur scène que dans la vie ?

Fabien Martin : Je ne sais pas ce que cela veut dire être soi-même. Je pense que je suis identique sur scène que dans la vie dans la mesure où je ne revêts pas un déguisement ou un masque. Du moins, je veux tendre vers cela. Et puis, il est difficile de le savoir car on peut se tromper soi-même et le déguisement peut s’installer de manière insidieuse au point où on devient un autre. "Je est un autre" comme disait Rimbaud.

Quel est votre ressenti par rapport aux événements heureux qui arrivent depuis quelques mois ?

Fabien Martin : Je n’ai pas l’impression qu’il se passe quelque chose. C’est ma vie. Je ne suis plus dans le rêve. Et c’est formidable car j’ai l’occasion de faire ce que j’ai envie de faire depuis toujours. Je ne sais pas si j’ai eu de la chance mais j’ai beaucoup travaillé pour m’en sortir, à une époque où j’étais tout seul. Je dépensais beaucoup d’énergie pour travailler, payer les musiciens. Je ne sais pas si j’aurais encore cette énergie aujourd’hui.

Vous semblez très à l’aise sur scène. A quoi cela tient-il ?

Fabien Martin : C’est très difficile de faire de la scène. Mais il est plus difficile pour moi de jouer dans mon salon devant 3 personnes. Devant une grande salle, ça va, je n’ai pas peur.

Préférez-vous les petites scènes aux grandes ?

Fabien Martin : Je préfère les grandes ! (rires). Enfin le Casino de Paris qui est une petite salle pour Francis Cabrel, c’est pour moi une grande salle ! J’ai moins peur car on sent moins les gens. Par exemple à l’Européen, j’avais l’impression qu’ils étaient tout à côté de moi et c’est angoissant de sentir toutes les individualités. Dans une grande salle, cette impression est moins forte.

La musique est une passion pour vous. Est-il envisageable de ne plus en faire ? Est-il possible qu’un jour vous vous arrêtiez ?

Fabien Martin : Qui sait ? Mais ce serait dommage d’arrêter maintenant ! Il y a 10 ans, la musique était pour moi quelque chose de passionnel, de viscéral et je ne pouvais pas passer une journée sans faire 3 heures de piano. Aujourd’hui, il y a d’autres choses qui m’intéresse : la lecture, le cinéma, la cuisine, jouer à la game boy…non je plaisante. Je remplis ma vie d’autres choses mais je ne peux pas envisager de ne pas faire de la musique.

Si vous ne disposiez que de 3 mots pour décrire vos chansons ?

Fabien Martin : Oh ! Je dirais paradoxe, aventure et espoir.

 

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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

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"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

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"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

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"Painkiller" au Théâtre de la Colline
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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