Comédie de Xavier Daugreilh, mise en scène de Thierry Harcourt, Valérie Vogt, Grégory Questel, Dounia Coesens et Pasquale d'Inca.
Quand des acteurs de "PLV" - pour ceux qui débarquent d'une retraite dans un ermitage taoïste "PLV" est l'acronyme du sitcom fleuve "Plus belle la vie" qui bat des records d'audience en "access prime-time" - ont envie de remonter sur les planches, ils choisissent une valeur considérée comme sûre, "Accalmies passagères" une pièce de Xavier Daugreilh - dialoguiste de la série - qui a reçu le Molière de la meilleure pièce comique en 1997.
Cette première pièce de Xavier Daugreilh à l'écriture très cinétique, qui augurait de son inclination à l'écriture, désormais établie, de scénarios, est une pièce de dialoguiste composée de scènes courtes, parfois même brèves, qui se chevauchent et se télescopent pour narrer, avec un humour parfois tragi-comique, un chassé-croisé amoureux inspiré des "turbulences" de la vraie vie.
De quoi ne pas dépayser le quatuor composé de Valérie Vogt, Pasquale d'Inca, Dounia Coesens et Grégory Questel qui interprètent respectivement la réalisatrice de courts métrages sans succès faute d'une vocation avortée de cinéaste, le peintre en devenir en panne d'inspiration, la meilleure amie amoureuse d'un bel américain "arlésien" rencontré aux States et le scientifique bonnet de nuit.
A la mise en scène, Thierry Harcourt laisse la bride sur le cou de ces acteurs aguerris, qui, officiant dans une scénographie au minimum syndical, un praticable nu occupant le centre de la scène et quelques accessoires, délivrent une prestation qui ravira leurs fidèles téléspectateurs. |