Scénariste de X-men et Fantastic Four, Adam Blake n’est plus à présenter. Depuis qu’il s’est mit aux thrillers, son public s’est élargi, le premier du nom L’Evangile des Assassins, la suite, la voilà : Le Code du Démon. Même registre ésotérique des forces du mal contre les forces du bien, ou le contraire, parfois on se le demande franchement. Même quête d’un vieux bouquin plein de révélations que le méchant Vatican veut garder secrètes. Même théorie de la fin du monde. Ça sent un peu le réchauffé tout ça.
Nous retrouvons les personnages du premier roman : Léo Tillman. Il sait où sont passés sa femme et ses enfants mais il ne sait pas encore toute la vérité, que tout le monde a l’air de connaître autour de lui et que personne ne veut lui avouer. Bon, il n’est pas si entouré que ça mais quand même. Heather Kennedy a quant à elle quitté la police de Londres dans laquelle elle exerçait dans le premier épisode (ça évite les contraintes de la hiérarchie au moins !).
Et le bouquin ? Il est volé bien sûr, dans les réserves du British Museum, carrément. C’est un vieil ami d’Heather Kennedy qui découvre le méfait et qui l’appelle à la rescousse. C’était un vieux bouquin à la Nostradamus prévoyant la fin du monde et tout un tas de catastrophes annonciatrices de l’Apocalypse (et la fin du monde). Kennedy appelle son vieux comparse Leo Tillman pour l’aider dans cette tâche. Et surprise, une jeune fille (ex-mercenaire, membre d’une tribu secrète) va aussi leur filer un coup de main sur l’affaire.
Comme prévu, ils sont au chômage et plein aux as, ils ont dont les moyens de s’envoler aux quatre coins du monde pour retrouver ce foutu bouquin qui ne doit pas tomber entre de mauvaises mains, parce que la fin de la fin c’est quand même la mort d’un million de personnes (pour purifier un peu l’humanité dit le vieux bouquin)… rien que ça.
Comme prévu, c’est du réchauffé hautement prévisible, mais malgré tout, je ne me suis pas ennuyée. Un thriller reste une suite de rebondissements, entre poursuivis et poursuivants, entre ce temps qui manque tout le temps alors que ça fait une éternité que les pièces à conviction moisissent dans des salles d’archives poussiéreuses, entre ces combattants et ces balles tirées qui n’atteignent pas toujours leur cibles, entre moments d’émotions et pièges…
Tous les ingrédients sont là, ajoutez un parasol, une glace à la pistache et un bon transat et vous êtes sûrs de passer un moment agréable loin des bouchons et des tracas du quotidien. |