Pour ceux qui ne connaissent pas encore Agnes Obel, une petite présentation s'impose. Musicienne (piano plus particulièrement), auteure, compositeur, interprète danoise de 33 ans, Agnes Obel s'est fait connaître avec son magnifique premier album Philarmonics en 2010. Influencée par Claude Debussy, Eric Satie ou encore Chopin, sa musique est d'une pureté enchanteresse, le chant pur, doux et profond renforce le sentiment de mélancolie, de tendresse et de douceur. On a envie de se blottir dans sa musique pour ne plus jamais la quitter.
Ce nouvel album composé en 2012-2013 reste dans la même trempe que son premier album : complètement envoûtant. Le piano et le violoncelle y sont omniprésents et accompagnent la voix divinement.
Le premier morceau instrumental, simplement au piano, sonnant très "Satie" nous fait entrer tout de suite dans cet univers particulier que nous ne quitterons plus avant que l'album ne se termine.
Ensuite vient le morceau "Fuel to fire", celui-ci ne nous met pas le feu mais aurait plutôt tendance à apaiser celui qui pourrait brûler en nous. La voix vient nous envelopper de sa douceur et, tout de suite apprivoisé, on se laisse partir dans sa profondeur qui n'en finit plus. C'est extrêmement agréable. J'ai déjà entendu ce morceau ou plus globalement cet album dans des démonstrations de matériel Hi-Fi tellement la voix et les arrangements semblent idéaux, parfaits. Ce n'est pas un hasard en tout cas.
Toutes les chansons pourraient être décrites de cette manière tellement la qualité est constante au fil de l'album. Signe des plus grandes, le son est reconnaissable parmi mille, les premières secondes de chaque chanson nous permettant de dire que c'est bien du "Agnes Obel", tout ce qu'il y a de plus réconfortant et chaleureux.
Un album parfait pour cet hiver donc ! |