Comédie de Thomas Dunan, mise en scène de Laurie, avec Frédérique Attuel, Magali Loison, Miguel Peraudeau et Thomas Dunan.
Sus au magot ! A peine retentit le glas des funérailles, la cupidité sonne le tocsin pour engager la lutte pour les petites cuillères.
Sur le thème classique de l'héritage, Thomas Dunan a concocté une petite comédie qui, avec ses personnages stéréotypés, ses situations convenues et sa finalité de pur divertissement, s'inscrit dans le registre du café-théâtre.
Mené tambour battant par de jeunes comédiens dont le jeu satisfait aux codes du genre, "Braquage à l'héritage" met aux prises la pimbêche, la greluche, l'escroc et le benêt qui forment un drôle de quatuor pour musique de chambre funéraire.
Cela commence par un combat de dames entre une prétentieuse femme d'affaires à particule veuve légitime pas éplorée mais très intéressée qui réclame son dû (Magali Loison) et la dernière compagne du défunt qui s'était retiré à la campagne, une pataude au bon sens "près de chez vous" veuve de coeur mais intéressée qui réclame compensation à son dévouement (Frédérique Attuel).
Mais toutes deux fort dépitées à la lecture du testament qui se révèle en faveur d'un cousin nigaud et pas du tout intéressé par le pactole (Miguel Peraudeau) sont manipulées par un notaire sans scrupules (Thomas Dunan) qui se verrait bien en unique légataire.
La course à l'oseille est menée tambour battant par la troupe de la Compagnie LadyM qui manifeste un bel abattage et dont la prestation satisfait, sans sans verser dans l'excès, aux codes de jeu du genre.
Sans prétention au second degré, les comédiens prennent manifestement un réel plaisir à être sur scène qui s'avère communicatif. |