
5 questions à Talisco
Présent sur la scène du Pression Live à Bourges, nous avons pris le temps de rencontrer Talisco. Drôle de cowboys qui n’en sont pas. Après quelques errances, voilà le moment de défendre leur album sur scène ! Adepte du mouvement, ils ont consacré leur temps à la composition et au cinéma… Retour sur les tribulations de Talisco en musique.
Qui étiez-vous avant d’être Talisco ?
Talisco : Un monsieur dans la rue qui travaillait pour des agences de communication. Un peu malheureux. Et puis un matin je me suis dit : "il faudrait quand même que je fasse de la musique un jour ! Ça a l’air bien !"
Vous jouez à Bourges, ça représente quoi pour vous ?
Talisco : Un gros tremplin, un gros festival… Très connu donc c’est bien d’y être !
Par rapport à votre album dont la consonance est très "américaine", est-ce que vous vous considérez comme des Lonesome Cowboys ?
Talisco : Alors carrément pas ! Non, je comprends ce que ça sonne américain, dans la musique, les guitares et le chant (qui est en anglais). Mais ça ne l’est pas, il y a quelques télacaster avec des sonorités arides, en effet il y a des références cowboy. Mais c’est une musique qui est faite instinctivement. Je démystifie… Mais non.
Vous venez de finir un projet de musique de cinéma, notamment la musique d’un court-métrage, comment en êtes-vous venu à cela ?
Talisco : Il n’y a pas de relation directe avec le cinéma. C’est plutôt l’inverse. En fait, ceux qui font les images ont envie d’intégrer la musique à leur projet. Moi la musique je la fais dans l’émotion. C’est assez binaire et émotif. Du coup, ça parle aux gens qui font des vidéos. Par contre, le court-métrage représente tout ce qu’il y a dans l’album qui va venir le 19 mai.
Donc une belle rencontre, une bonne rencontre même ?
Talisco : C’est top ! C’est un bon mélange. Les réalisateurs sont venus vers moi ! Il y a eu plusieurs idées autour de plusieurs café. On voulait mettre en avant la musique par le court-métrage et pas l’inverse. C’était un travail génial, je suis contente qu’on ait pu faire ça.

Talisco dans le futur, dans 10 ans, ça donne quoi ?
Talisco : Je vais passer mon bac ! (rires) Sinon on espère toujours faire de la musique, se lever le matin et avoir la pêche. Mais surtout faire de la musique ! Parce que faire de la musique aujourd’hui, c’est compliqué.
On écoute quoi avec vous Talisco dans le tour bus ?
Talisco : Thomas écoute Metronomy, Jargarmar j’aime beaucoup ! Gauthier nous a fait découvrir Junip et c’est vraiment bon. Sinon il y a Foster The People mais… non. (rires)
Vu le soir même en live, Talisco offre un spectacle enjoué, et pertinent ! A suivre...

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