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Interview  (La Maroquinerie, Paris)  samedi 17 juin 2014

Nous sommes très heureux de retrouver Alela Diane aujourd’hui à l’occasion de sa venue en France. Elle nous reçoit à la Maroquinerie, très détendue avant son concert de ce soir, qui se joue à guichet fermé.

Un an après ta dernière tournée en France pour l’album About Farewell, tu es déjà de retour pour quelques concerts très attendus par le public. Pourquoi ce choix d’une nouvelle tournée ?

Alela Diane : Ça a été une opportunité de revenir ici, je me suis dit "pourquoi pas ?". On fait juste… enfin JE fais juste 7 concerts ; un en Allemagne et les autres en France. Il ne reste que 3 concerts dont celui de ce soir. C’est une petite tournée.

Ensuite tu retournes à Portland ?

Alela Diane : Oui, de retour sur Portland, de retour à la maison.

Je vais faire quelques concerts pendant l’été, ici et là. Je vais en faire un au Canada, un à Portland, et un dans l’Oregon.

Tes concerts sont complets en France, tu es très populaire ici, sais-tu expliquer les raisons de l’engouement du public Français pour ta musique ?

Alela Diane : (rires) Je n’ai pas vraiment de bonne explication à cela, mais c’est vraiment agréable d’être si chaleureusement reçue ici en France, c’est pour cela que je reviens à chaque fois, car les concerts sont vraiment super, c’est bien de jouer pour un public qui est impliqué et qui apprécie.

As-tu commencé ta carrière au même moment en France et aux Etats-Unis ?

Alela Diane : Et bien, je crois que j’ai commencé d’abord aux Etats-Unis, et puis je suis venue en France au bout d’un an, et un peu partout en Europe également.

Ton album About Farewell était un exercice très personnel que l’on pourrait qualifier de thérapie.

Alela Diane : (rires) Oui, ça l’était !

Tu as livré beaucoup sur toi-même et ta vie passée, ton divorce. N’est-il pas difficile aujourd’hui de tourner avec ces chansons et de continuer à leur donner vie ?

Alela Diane : Et bien en fait non, pas vraiment. Je crois que tout ce travail est une rétrospective, quelque chose d’honnête, ça raconte simplement une histoire. Je suis passée à autre chose dans ma vie par rapport à ce que c’était pendant About Farewell.

Donc aujourd’hui je peux chanter ces chansons et raconter cette histoire nuit après nuit. Mais lorsque je quitte la scène chaque soir, quelque part je quitte en même temps cette part d’ombre.

C’était un bout de ma vie, et c’est du passé, maintenant tout va bien. Je me souviens de ces moments, mais ça ne me dérange pas de raconter cette histoire aujourd’hui sur scène, et je suis capable de chanter cela sans que ça me remette à terre.

Il y a une chanson que je trouve différente des autres sur cet album.

Alela Diane : Vraiment ?

Oui, "Black Sheep". A-t-elle été faite au même moment que les autres ?

Alela Diane : Ah oui, c’est vrai ! Elle est différente. Laisse-moi réfléchir… J’ai dû l’écrire à peu près en même temps que les autres, mais je crois que quand j’ai écrit celle-là, je jouais encore avec mon groupe, puis nous nous sommes quittés et les autres chansons sont plus solo. Donc oui, tu as raison, cette chanson est à part, et elle est moins triste que les autres.

Si je te dis que certaines des chansons de cet album peuvent faire pleurer parfois…

Alela Diane : Oui j’ai vu ça ! Et elles m’ont fait pleurer aussi ! (rires)

Qu’est-ce que cela te fait de voir la réaction des gens face à tes chansons ?

Alela Diane : Et bien je crois que c’est une sorte de témoignage pour cet album… thérapeutique. Je pense que quand la musique peut toucher les gens à ce point, de façon si émotionnelle… triste… ça veut dire que la musique est réussie. Mais ce n’est pas forcément toujours dans ce sens là, je veux dire… certaines musiques sont là pour vous rendre heureux, d’autres pour vous faire danser… avoir toutes sortes de sentiments. Mais plus particulièrement, cet album amène les gens à ressentir des sentiments très forts.

Quelles sont les prochaines étapes, travailles-tu sur un nouvel album ?

Alela Diane : Pour le moment, je n’ai pas encore écrit de nouvelles chansons. Je ne suis pas très certaine de savoir ce que j’ai à dire maintenant, et je ne me force jamais à écrire, j’autorise les mots à venir quand le temps est venu pour eux de sortir. Je sais que ça va revenir, mais je ne sais pas encore sur quoi cela va porter, et quand cela va arriver !

Cet album était solo, penses-tu continuer ainsi ou constituer un nouveau groupe ?

Alela Diane : Et bien ça dépend ! Cela dépend vraiment de ce que je vais être amenée à faire comme musique et ce qu’elle va me demander. Mais de façon générale, c’est vraiment plus simple de faire cela toute seule. Avec les voyages notamment, c’est une grosse responsabilité d’avoir un groupe quand on est un artiste solo… parce qu’on est le patron de toutes ces personnes ! Ça coûte beaucoup d’argent aussi, c’est comme une entreprise, et je n’y vois pas vraiment les bénéfices pour moi-même. Ce serait super d’avoir un quatuor à cordes avec moi pour les concerts, ce serait fantastique d’avoir LE bon groupe, mais je ne suis pas sûre d’y arriver.

Est-ce que ça veut dire que tu dois encore progresser à la guitare ?

Alela Diane : (rires) Oui absolument ! Pour cette tournée, je suis seule sur scène, je dois m’habituer à être seule avec ma guitare et ma voix, mais ça simplifie tout.

De l’album Wild Divine, je ne joue plus qu’une chanson sur scène aujourd’hui car pour les autres, j’avais beaucoup collaboré et je ne jouais pas beaucoup de guitare, donc je ne les joue plus à cause de ça. Mais pour les autres albums, To Be Still, The Pirate’s Gospel, et About Farewell, les chansons ont été écrites pour moi et ma guitare donc je peux encore y revenir aujourd’hui, c’est plus facile.

Pour terminer, deux petites questions sans rapport avec ta musique. Qu’est-ce qui t’effraie le plus dans la vie ?

Alela Diane : Oh ! Le plus… C’est une question difficile. Je dirais… l’inconnu, et le caractère aléatoire des choses. Tu vois… tu peux te faire renverser par un bus là… ça… ça me fait flipper ! Mais bon, on ne peut pas vivre dans la peur et penser comme ça : "qu’est-ce qui va se passer si quelque chose de terrible arrive ?". Quand j’entends parler d’accès de violence ou de meurtre, ça m’effraie vraiment.

Mais j’aime tellement ma vie, je partage chaque jour avec mes proches, j’espère devenir une très vieille femme ! (rires)

Et qu’est-ce qui te rend la plus heureuse ? Je crois que je connais déjà la réponse…

Alela Diane : Probablement ma fille, la maternité est vraiment fantastique, ça ne ressemble à rien que je connaisse déjà ! Donc oui, ma famille, cette vie adorable.

 

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L'interview de Alela Diane (5 mars 2011)

En savoir plus :
Le site officiel de Alela Diane
Le Myspace de Alela Diane
Le Facebook de Alela Diane

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


Diane Hion         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
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"Motan" de Tangomotan
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"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

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"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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