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puce Le testament de Nobel
Liza Marklund  (MA Editions)  juin 2014

Liza Marlund est suédoise, le pays où les enseignants ne traumatisent pas les pauvres petits écoliers par leurs propositions de redoublement sarcastiques… A moins que ce soit la Finlande ? Peu importe, Liza Marklund est originaire du Nord de l’Europe, entre la patrie du Père Noël et nos fantasmes démocratiques.

Journaliste et jeune écrivain puisque son premier roman est sorti en 2000 et a été traduit en une vingtaine de langues, Liza Marklund s’est inspiré de sa propre vie de chroniqueuse judiciaire pour créer le personnage d’Annika Bengzton la reporter (= journaliste qui se mouille les fesses, donc plus prestigieux, et plus risqué qu’un Superman qui pige derrière son bureau). Ce personnage a inspiré une série et un téléfilm, salué par la critique, puisque surfant sur la vague de Stieg Larsen, l’auteur scandinave trop génial (moi ? J’ai détesté… chacun ses goûts).

Le dernier opus de la série est là, sous vos yeux : Le testament de Nobel. Et il s’annonce torridement suspensique. Non, je ne cracherai pas sur les séries américaines, ni sur leurs scénarii haletants. Lisa Marklund divise, d’un côté ceux qui lui trouvent un caractère inédit et de l’autre ceux qui la rangent dans un panier tressé déjà bien bondé.

Puisqu’il faut se prononcer, j’en suis, de ceux du panier tressé : "encore une journaliste qui résout une enquête mieux qu’un enquêteur de métier et qui plus est bête de surcroît (la police, pas la journaliste)". Liza Marklund prend par là fermement position du côté des féministes qui allient le rôle de femme, de mère et d’épouse, et de journaliste à deux doigts du Pulitzer. Et elle fait d’Annika Bengzton une super-woman tiraillée entre ses enfants à élever, sa quête de vérité et son couple en plein délitement… Elle passe donc pas mal de temps à se lamenter pour une femme déterminée.

L’histoire accroche pourtant dès les premières lignes : la légende urbaine Le Chaton, une tueuse impitoyable (et terriblement douée), tue la présidente du comité Nobel juste sous les yeux d’une bonne centaine de douzaines d’invités lors du banquet organisé pour la remise des prix, mieux : sous les yeux d’Annika Bengzton.

Passés les premiers émois, Annika se frotte les mains en se voyant sujet ET scoop dans le même article, l’exclusivité pour son journal… une véritable aubaine. Mais pas de bol, forcée de signer une clause de confidentialité, elle est contrainte au mutisme. Voilà donc ce qui la ronge du début à la fin du roman. Priver un journaliste d’écrire, c’est comme faire sécher une grenouille : ça la tue. Ceci explique cela : voilà pourquoi elle se lamente autant.

"Encore une journaliste qui résout une enquête mieux qu’un enquêteur de métier et qui plus est bête de surcroît (la police, pas la journaliste)" ? Oui, parce que la police grince un peu, hésite à fouiner là où elle risque de s’y bruler les pattes. Mais surtout parce qu’Annika Bengzton n’a que ça à faire : trouver la vérité. Pourquoi cet assassinat ? Pourquoi la forcer à se taire ? Pourquoi lui donner des congés forcés ? Pourquoi se désintéresser de son cas ? Pourquoi étouffer l’affaire ? Pourquoi ces autres meurtres ont un lien ?

Autant de questions qui trouveront une réponse au fil des pages, rien d’inattendu, à part les indices tirés du chapeau (comme dans les séries américaines…), pas vraiment surprenant, mais promptement divertissant.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Liza Marklund
Le Facebook de Liza Marklund


Nathalie Bachelerie         
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# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine

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Du côté de la musique :

"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch

"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard

Au théâtre :

les nouveautés :

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

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"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
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