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puce Festival La Route du Rock #24 (édition 2014)
La parole aux festivaliers  (Fort de Saint-Père, Saint-Malo)  du 14 au 16 août 2014

Le ressenti d’un concert, d’autant plus en festival est quelque chose de personnel. On peut l’apprécier pour telle ou telle raison et le détester pour exactement les mêmes raisons. Lors de notre passage à La Route du Rock, nous avons donné la parole à 4 festivaliers. Pourquoi viennent-ils à la Route du Rock et qu’ont-ils pensé de cette vingt quatrième édition ? Un avant et un après… La parole donc à Magalie, Benoit, Sasha et Gilles.

Sasha

A la question pourquoi j'aime les concerts, je répondrais "Come As You Are". Premièrement parce que j'ai eu la chance de voir Nirvana le 12/02/1994 au Zénith de Toulon pour le premier concert de ma vie et deuxièmement parce que c'est exactement cet état d'esprit que j'aime et vers lequel je vais. Rencontrer un public différent selon les artistes mais qui se laisse aller par l'engouement de la foule et de la musique ! J'ai 35 ans et j'ai assisté à beaucoup de concerts. J'entends souvent les gens dire : "le public de telle ou telle ville, pays ou genre musical est comme si ou comme ça... Je ris car j'ai déjà vu des mecs en costards cravates se lâcher sur du metal après une journée de taf ou l'inverse des nanas tatouées jusqu'au cou verser leurs larmes sur de la trip-pop lancinante... Les concerts sont avant tout une communion pas seulement avec les artistes mais aussi avec le public, tous réunis sous une seule envie celle de s'éclater et de faire la fête ! Étant parisien et donc plutôt bien "gâté" par les programmations riches, les festivals ne sont pas forcément ma priorité mais bon il y en a des très bien et cette année, j'ai décidé d'aller voir au pays des goélands comment ils savent faire la fête. La Route du Rock 2014 est sans doute la programmation qui colle le mieux avec mes goûts rock psychédélique. Il me tarde donc de voir les plages bretonnes remplies d'amoureux de musique foulant le sable chaud telle une légion pacifiste venue se déhancher sur les sons de la musique du "diable". Enjoy !

Je fais des concerts et des festivals depuis mes 15 ans, soit 20 ans car pour moi les concerts dépassent les supports quelqu'ils soient (bon en vinyle, c'est mieux quand même) et qu'il n'y a que là que je capte toute l'intensité du son (jouer au casque par exemple, c'est nul). Et me voilà donc parti avec ma "bande" pour voir les Pirates de St-Malo et ses plages de sables blancs pour la journée du jeudi seulement. Tous impatients de voir ou revoir Kurt Vile, The War on Drugs, Real Estate et The Fat White Family tant attendus pour ma part, ce groupe est scénique et décalé tout ce que j'aime ! Nous voilà donc enfin devant l'entrée et en arrivant dans un champ, première surprise... Pas de plages mais plutôt un SPA AQUABOUE. Saint-Malo, la station balnéaire... Allez j'en ai vu d'autres ! Mais l'organisation donne déjà des signes de défaillance sur la billetterie car quel est l'intérêt de donner des bracelets 1 jour et de le faire poinçonner alors que toute sortie est définitive... Perte de temps et toujours dans 5 bons centimètres de boue. Enfin nous arrivons devant la grande "marre" scène où l'ambiance était tellement boueuse que le public se massait en petits groupes çà et là pour éviter les troues d'eau boueuse... Un peu de paille n'aurait pas été du luxe ! Et puis là des shows moyens, très peu de connexion avec le public un peu dommage pour de la musique psyché dont le but est de faire planer, pas glisser ! Bref déçu... Pour le reste, très peu d'endroit pour se reposer, des attentes très longues aux stands jetons et nourritures. Heureusement, quelques rencontres très agréables mais pas de moment magique intarissable pour ma première édition de la RDR, j'en suis déçu et je ne le cache pas refroidi.

Benoit

Des concerts, j'en ai vu des centaines. J'ai bossé dans le milieu du disque pendant 12 ans, alors oui, je suis un peu blasé, peut-être. Mais c'est avec un plaisir de jouvenceau que chaque année ou presque, je me rends à la RDR (12ème édition pour moi, environ). C'est l'occasion de retrouver des amis, se promener dans cette belle région, profiter d'un temps de vacances sans les enfants, voir aussi de bons concerts (toujours deux ou trois concerts magiques). Une réelle respiration estivale. Et si le temps est sec, alors c'est la cerise sur le gâteau. Un festival à taille humaine, à part, loin de la foule (sauf l'année où ils ont fait venir les médiocres Smashing Pumpkins (que j'ai aimé jusqu'en 98, hein, comme tout le monde), drainant 3000 personnes de plus au Fort, on se marchait dessus...) avec une programmation exigeante, qui lorgne maintenant vers l'électro. C'est bien naturel, car aujourd'hui en soirée on peut mixer un Smiths avec un morceau plus mainstream ou un titre électro, et perso, comme je déteste les chapelles, je trouve ça cool. Oh oui bien sûr, tu verras pas mal de hipsters à la RDR. Cela te permettra de bien rigoler, comme moi, j'espère... Mais on est tous le con de quelqu'un d'autre, et malgré ces modes ridicules, la RDR reste et restera longtemps j'espère LE festival français de référence.

D'année en année, je vois de moins en moins de concerts à la RDR. Quand je voulais absolument tout voir il y a deux ou trois ans, de peur de rater un truc énorme (et souvent les prestations électro qui commencent à 1h30 ou 2h40 ont été de qualité), mais peut-être que je vieillis, peut-être que j'ai vu trop de concerts ces 15 dernières années, mais aujourd'hui je picore les concerts en choisissant a priori. C'est peut-être dommage, je passe à côté de merveilles, sans doute, mais la RDR est un rendez-vous annuel qui me permet d'abord de revoir avec plaisir des amis parisiens notamment. Jeudi, j'ai apprécié le concert de War on drugs, dont j'adore le dernier disque, regrettant qu'on n'entende pas la guitare sur le premier morceau, pourtant le meilleur du dernier disque... Ensuite, j'ai trouvé moyen le concert de Kurt Vile. Angel Olsen bof bof, Thee oh Sees pareil... seule éclaircie, le Real Estate, mais finalement c'est un groupe de disque, pas un groupe de scène. A noter que la petite scène est bien mieux intégrée à cet emplacement. Vu 4 morceaux de Caribou, un peu décevant, et hop direction la chambre d'hôte... Vendredi, après la pénible Anna Calvi, seuls les concerts de Slowdive et bien entendu Portishead m'ont plu. Trop fatigué pour attendre Moderat, malheureusement. Samedi, rien de passionnant... Mac DeMarco m'a bien plu par son côté frais et sa prestation ébouriffante, Baxter Dury se la pète trop pour mériter mieux qu'un intérêt poli, Toy m'a déçu et Temples m'a saoulé avec son set psyché et daté. Bref, un samedi bien décevant... j'aurai dû rester jusqu'à Todd Terje, persuadé qu'il m'aurait regonflé le moral, mais ayant 700 km à faire le dimanche, j'ai décidé de partir un peu plus tôt, après avoir embrassé les amis une dernière fois... bref, une édition musicalement un peu décevante pour moi, mais j'ai passé des moments délicieux avec les amis intra muros, et malgré des conditions météo médiocres le premier soir, une paire de grolles bousillées, malgré des sanitaires toujours immondes (mais pourquoi certains gros dégeulasses pissent-ils par terre à côté des urinoirs, ça reste un mystère ?), je l'aime toujours, ma RDR... Mais il faudrait que François Floret (qui s'exprimait sur France Inter) arrête de se branler : non, la programmation n'est pas irréprochable, et les erreurs de casting arrivent tous les ans... mais bon, je suis drogué à la galette saucisse, j'aime le rock et l'électro, Saint-Malo et les copains et copines, alors je reviendrai, sacrebleu !

Magalie

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un rapport assez fusionnel avec la musique et cette envie aussi de découvrir, d’en savoir plus au point de rédiger des fiches sur les artistes à l’âge de 17 ans dans ma chambre le soir, de claquer mon argent de poche dans la presse spécialisée rock, les CD et quelques concerts, de passer des heures à faire des cassettes, de prendre des cours de guitare pour jouer "Stairway to Heaven"… Grandir et garder cette passion vivante, écouter, vibrer, creuser, partager, diffuser… et faire des concerts !

Et cette année la Route du Rock pour la première fois et l’occasion de revoir Saint-Malo ! J’y vais pour une journée bien précise, le jeudi 14 août, deux noms sur l’affiche qui m’ont fait perdre la raison, Kurt Vile & The Violators et The War On Drugs, que je rêverai de voir jouer ensemble le temps d’un titre.

Le reste de la prog’ n’est pas en reste car entre les psychés de chez Thee Oh Sees, The Fat White Family, Real Estate, la folk écorchée d’Angel Olsen, et la touche électro de Nicolas Jaar (Darkside), le tout dans ce cadre exceptionnel… je tremble d’impatience !

Je n’ai pu faire qu’une journée sur les 3 jours de festival, celle du jeudi 14 août et malheureusement pour moi, ce ne fut pas la meilleure. Parfois, il arrive que l’on joue de malchance, la météo n’était pas avec nous et il semblerait que l’organisation en ait souffert de ce fait. Trois compères pour une journée qui devait être épique au vu de la programmation idyllique, War on Drugs, Kurt Vile, Thee Oh Sees… Arrivés de Paris en fin d’après-midi, nous avons été mis dans le bain direct, avec un accès au fort quelque peu chaotique, déjà de la boue jusqu’au mollet ! Ensuite ce fut la queue pour récupérer nos bracelets d’entrée sur le site, j’avoue n’avoir pas bien saisi l’intérêt de celui-ci pour une seule journée vu que toute sortie est définitive, enfin passons, nous arrivons enfin sur les lieux avec en fond sonore les War on Drugs ! Nous nous pressons vers la scène pour ne pas en rater plus, et ce ne fut pas chose facile, 20 centimètres de boue sous chaque pied, un devant de scène digne d’un champ de bataille, mince vite, trouver sa place entre les piscines boueuses et tenter de se laisser bercer par les américains, qui n’avaient pas l’air d’être là, un show mou, pas à la hauteur de l’album que j’écoute pourtant en boucle, ils avaient l’air juste excédés par des problèmes techniques et sans doute de voir le public collé au sol ! C’est finalement au tour de leur comparse Kurt Vile d’entrer en scène, et force est de constater que le garçon n’a pas l’air très motivé aussi, mais zut alors, pour l’avoir vu au Café de la Danse il y a quelques mois, la prestation était largement en dessous de ce qu’il est capable de livrer ! Ensuite Real Estate, sur la petite scène à l’entrée, nous avons tenté de braver la foule pour nous rapprocher de la scène mais ce fut peine perdue, trop de monde massé au même endroit et malheureusement pas assez de place pour contenir le flot des festivaliers… Direction donc les galettes saucisses pour trouver un peu de chaleur ! Et le début du show des Thee Oh Sees, que nous avons regardé de loin, sentant bien que le groupe était quant à lui plein d’énergie mais c’était à notre tour de ne plus être là !

J’ai pourtant fait beaucoup de festivals et de concerts dans ma vie mais là je dois reconnaître qu’en terme d’organisation, j’ai été assez déçu de ma première RDR, je déplore un manque d’informations quant aux conditions sur le site, au lieu de mes bonnes vieilles baskets qui en ont vu d’autres, j’aurai chaussé des bottes de pluie m’évitant une bonne crève ! Et puis après coup, découvrir que le lendemain le nécessaire avait été fait pour rendre le site praticable, c’est rageant… enfin ce sont des choses qui arrivent, parfois ça le fait pas… ou peut-être que j’ai passé l’âge de me traîner dans la boue ! A charge de revanche la Route du Rock !

Gilles

Pour commencer, rapidement : j'ai 46 ans, ça fait plus de 28 ans que je m'intéresse à la musique indé (à prendre au sens très large). La musique a depuis eu une très grande place chez moi : d'abord, faute de moyens, en enregistrant sur K7 de nombreux albums que je trouvais à la médiathèque, et en suivant l'émission de Bernard Lenoir à la radio ; puis quand j'ai pu financièrement le faire (à partir de 93), en achetant des disques et en allant à des concerts ; et peu après en me déplaçant spécialement à l'étranger pour des festivals en Angleterre ou en Espagne (ça m'arrive toujours pour ce dernier pays !). A un moment (courant 95), j'ai ressenti le besoin de ne plus être simple auditeur et spectateur - d'où création de micro-labels, puis organisation de concerts, plus en parallèle quelques chroniques dans des fanzines et webzines. Et même si tout cela est terminé (peut-être provisoirement pour certaines activités), la passion n'est pas partie et je suis toujours quasiment autant l'actualité musicale tout en essayant de réparer une partie de mes nombreuses lacunes. C'est sans doute en en entendant parler pendant l'émission de Lenoir qu'en 94, première année de la Route du Rock au Fort de Saint-Père, avec deux potes nous prenons la route de Saint-Malo. Et depuis je n'ai manqué le rendez-vous estival qu'une fois - une fois et deux tiers pour être précis, en 2003 et deux soirs en 2005. Quelquefois je n'y suis pas allé qu'en spectateur, mais aussi en tenant un stand dans l'espace labels / fanzines (6 fois entre 1996 et 2004) ou avec une accréditation presse pour un webzine (3 fois entre 2009 et 2012). En tout cas, très vite il m'est paru impensable de ne pas y aller, comme c'est le seul festival d'été en France où je m'y retrouve musicalement (en automne je suis de la même manière quasiment fidèle aux Rockomotives de Vendôme). Chaque année dans la programmation, il y a des groupes que j'aime, d'autres qui sont de belles de découvertes. J’apprécie la taille humaine du festival, et enfin je sais que chaque année, j'y reverrai des connaissances avec qui je partage des goûts musicaux. Cette année, à nouveau pas d'hésitation, avec les venues de Portishead, Slowdive, Kurt Vile et quelques autres. J'aurais un certain nombre d'anecdotes qui pourraient donner davantage de détails sur mon rapport à la Route du Rock mais cela serait long !

Chaque édition de la Route du Rock est différente, notamment en termes de plaisir musical qu'elle m'apporte. Celle-ci ne déroge pas à la règle, même si elle possède un point commun avec la précédente : l'an dernier, une prestation avait pour moi supplanté de loin les autres - celle de Nick Cave ; cette année, il y en a eu deux qui se sont suivies, avec Slowdive et Portishead. Pendant des années, j'ai vu nombre de très bons concerts au Fort de Saint-Père, mais il y a eu très rarement celui de l'année, la performance qui par son intensité, sa classe, et / ou sa beauté, me mette vraiment par terre. Du coup, si j'avais à faire un podium des meilleures prestations vues depuis 20 ans à la Route du Rock, y figureraient deux des deux dernières éditions, avec Nick Cave et Slowdive. J'avais déjà vu, deux mois et demi avant, un des premiers concerts depuis la reformation du groupe de Neil Halstead et Rachel Goswell, au Primavera Sound de Barcelone, mais celui de la Route du Rock était encore plus beau. Je peux même dire que dans toutes les performances que j'ai vues dans ma vie, c'est l'une dont j'ai savourée le plus chaque instant, à la fois l'ensemble et chaque instrument séparé, tout était magique. En plus vécu du premier rang. Et comme j'avais réussi à m'y installer, j'y suis resté pour Portishead. Concert magnifique, notamment à cause de leur volonté d'avoir le maximum de sons organiques et d'éliminer dans la mesure du possible les samples et autosamples, ce qui rendait la performance plus vivante et passionnante - même s'ils prennent le risque que cela fonctionne moins bien, ce qui a été le cas une seule fois (le sample de "Glory box" rejoué par un clavier qui manquait de richesse sonore).

A comparer avec Slowdive, j'ai cependant trouvé que sur 2-3 morceaux ça restait un peu froid, d'autant que Beth Gibbons ne semblait pas en super forme mais heureusement ça n'avait aucun impact sur sa voix. Et ceux qui n'étaient pas bien placés ont peut-être eu du mal à vivre cela intensément, comme les écrans diffusaient ce qu'enregistraient les caméras installées par le groupe et qui était trafiqué et coupé d'autres images, comme des extraits de vidéos du groupe. A côté de la soirée du vendredi, les deux autres m'ont paru beaucoup bien moins riches, même s'il y a très peu de concerts que je n'ai pas du tout aimé - en fait un seul, qui était aussi le vendredi, celui d'Anna Calvi, insupportable, notamment par de gros solos de guitare qui tachent. Les 2-3 minutes que j'ai vu de Perfect Pussy me font dire que c'était aussi hors sujet à la Route du Rock - du hardcore ordinaire, pas besoin de faire venir un groupe des US pour ça. Caribou je suis parti en cours, fatigué par les conditions dantesques de la première journée (voir ma rapide allusion à la fin), mais à part un superbe j'ai trouvé que les nouveaux titres manquaient singulièrement de consistance - la prestation live en elle-même n'étant pas mal. Et je mets à part Thee Oh Sees et Liars dont je n'ai jamais trouvé l'intérêt, et là pas vraiment plus.

Il y a eu des semi-déceptions mais qui restaient des moments agréables - en particulier les concerts de Kurt Vile (trois niveaux en-dessous de celui que j'avais vu de lui l'an dernier), The War On Drugs nettement moins bien que sur le très beau dernier album (à part deux titres superbes), Baxter Dury dont la nouvelle formation n'est pas encore au point et qui cabotine un peu trop, Toy où il y avait un problème de voix. De beaux moments aussi chez Angel Olsen, Moderat, Cheetahs, et, alors que je ne les attendais pas trop, Temples (en particulier en début de set). Et puis surtout les belles mélodies de Real Estate, même si ça ne diffère pas beaucoup des versions disque et le volume de la scène des Remparts était à ce moment-là trop faible ; et la folie joyeuse de Mac DeMarco, qui pourtant était à peine arrivé au Fort quand il s'est présenté sur scène, et dont le concert m'a paru trop court d'autant qu'il a dû réparer (lui-même, ça contrastait avec les formations qui ont plein de monde auprès d'eux pour s'occuper du moindre pépin technique) une corde de sa guitare - et la "reprise" de "Yellow" de Coldplay par ses musiciens pendant ce temps-là était rigolote mais anecdotique. Enfin, la Route du Rock, c'est le plaisir de retrouver un certain nombre de personnes qu'on apprécie et de découvrir quelques autres avec qui on correspond mais qu'on n'avait encore jamais vu, le plaisir de retrouver cette partie de la Bretagne, de faire quelques bons repas (et cette année j'ai souvent fait de bons choix à ce niveau-là !)... Je n'ai pas fait allusion aux déluges du premier soir et à la boue qui en a résulté mais après coup ça devient secondaire - même si on espère que les travaux pour régler ce problème vont enfin être exécutés ! Et de toute façon, à l'année prochaine !

 

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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
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Du cinéma avec :

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"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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