Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Ousmane Touré
Interview  (Paris)  16 février 2005

Ousmane Touré n'est pas le premier venu. Il a silloné le monde avec Touré Kunda et connu les plus grands succès. Le rencontrer, après son superbe show case à la Scène Bastille à l'occasion de la sortie de son album solo Avenue du monde impressionne. On le dit timide. Tant mieux, nous serons à égalité.

Rencontre avec un humaniste, un sage peut être, une belle âme sans doute.

Impossible de ne pas vous parler de Touré Kunda. Rétrospectivement quels souvenirs gardez-vous de vos années dans le groupe Touré Kunda et que vous a-t-il apporté ?

Ousmane Touré : Touré Kunda n'était pas un groupe mais une famille. Nous sommes tous nés dans la même maison. Il y a des grands frères, des petits frères, nous avons le même père et la mme mère et la nature a fait que ou nous sommes trouvés dans un groupe qui est un entreprise créée par deux frères et qui ont donné le nom de la famille au groupe. Chaque membre de la famille a mis on grain de sel dans le groupe, son apport. Cela dit, nous ne sommes pas liés au groupe mais liés à la famille. Nous nous voyons de temps en temps quand nous le pouvons ou au téléphone car chacun a son programme. Nous avons joués pendant un certain temps et il y a eu une pression du milieu et du succès.

L'excès de succès est agréable mais créé des pressions. Quand c'est trop bon, quand c'est trop lourd, quand on est connu planétairement, c'est une charge insupportable à un certain moment. J'avais perdu la notion de famille, j'avais de jeunes enfants. Nous avons fait des tournées sur les 5 continents nous avons fait 2 fois le tour du monde et nous n'étions jamais à la maison. Nos femmes avaient besoin de nous et nos enfants aussi. Et même nous, nous étions perdus parce que nous avions besoin de la cellule familiale pour nous ressourcer. Au bout de 6 ans, j'ai dit à mes frères que j'étais fatigué. J'étais le plus jeune. Et leur ai demandé la permission de ne plus renouveler mon contrat. Je suis resté de 1983 à 1989 et pendant cette période cela n'a pas arrêté. C'était disque d'or sur disque d'or. Imaginez-vous ce que c'est.

C'était lourd, c'était difficile mais c'était une belle aventure qui a marqué ma vie artistique, une aventure inoubliable, magnifique. Et sincèrement je remercie mes frères de m'avoir si sur la scène internationale et m'avoir permis de m'exprimer artistiquement. Cela je ne l'oublierais jamais, jamais. En 1989, je suis retourné dans ma famille pour voir mes enfants, suivre leurs études et me reposer. Mes enfants ont grandi et ce sont eux maintenant qui m'ont demandé pourquoi je ne sortais pas un album car ils disent : "Nos amis nous disent que tu es un de frères Touré mais ils ne te voient pas. Il faut que tu reviennes. Fais-le pour nous !"Et j'ai dit : "OK. Je n'ai pas envie mais je vais le faire".

Vous n'aviez pas envie ?

Ousmane Touré : Parce que nous avons tout fait en musique. Donc ensuite, on a envie de faire autre chose. Je suis allé à Dakar et j'ai sorti un album acoustique "Lolo". C'est une perle. Paf, ça a explosé ! Le succès d'alors est revenu à Dakar. J'ai eu peur, j'ai fui et je suis venu en France. J'ai monté un petit groupe de 4-5 personnes et nous faisions des concerts dans des petites salles, au Baiser Salé, à Montparnasse, dans les bibliothèques des mairies…

Et puis, j'ai rencontré, la belle équipe de Together Productions et qui a dit : "C'est cet artiste-là qu'il nous faut." Il sont venus me voir et m'ont fait part de leur envie de travailler avec moi. Au début, j'étais réticent car je ne voulais pas revenir comme avant car je savais que quand ça allait revenir ça allait exploser et que j'allais connaître les mêmes pressions. Nous avons beaucoup parlé pendant 1-2 ans. Nous parlions, nous négocions et je continuais à jouer. Et puis ma femme m'a dit : "Vas-y Ousmane. Ce sont des gens qui t'aiment." Nous avons signé un contrat et c'est parti. Ils m'ont bien observé et ont mis autour de moi les musiciens qu'il me fallait pour faire cette musique-là. Ils ont eu l'idée lumineuse de demander à chaque musicien d'écrire une chanson. Et loi j'ai posé les paroles sur la musique. Nous avons donc procédé à la fusion de la musique occidentale avec les paroles africaines. Au milieu de la rencontre de ces deux cultures c'est "Avenue du monde" comme le nom de l'album. C'est ce qui donne cette belle couleur musicale.

Et avez-vous retravaillez les partitions en proposant d'autres arrangements?

Ousmane Touré : Non parce que quand la musique n'est pas spontanée, ça ne passe pas et ça ne dure pas car c'est une musique de mode. Et moi j'ai posé spontanément ma voix sur ces musiques. Chez nous, en Afrique, les griots ne composent pas. Ils ont leur kora et ils jouent en regardant un point fixe et tout ce qui passe devant son regard fait partie de la chanson. C'est l'inspiration.

Cette genèse est intéressante puisqu'en voyant que votre album sortait sous un petit label, on pouvait se demander si cela résultait d'un choix délibéré de votre part car vous devez avoir été sollicité par des majors.

Ousmane Touré : Rien n'était prémédité J'ai monté un petit groupe juste pour m'amuser. Dan ce groupe, le saxophoniste Benjamin Petit m'a dit : "J'adore ta voix. Il y a du soleil dans ta voix." Je lui ai dit : "Mais il y a du soleil dans ton sax". Il y avait une complicité entre nous. Et lui, il connaissait Together Productions. Il leur a demandé de venir assister à un concert en disant : "Je joue avec un chanteur sénégalais, si vous l'écoutez vous tombez par terre !" (rires). Alors ils sont venus et il sont dit : "Wahhh !"

Et ils sont tombés par terre ?

Ousmane Touré : Ils sont tombés par terre. On les a relevés, on les a assis et ils m'ont dit qu'ils voulaient travailler avec moi. Benjamin Petit me dit : "Vas-y Ousmane, c'est bon, ce sont des amis ! "J'ai dit OK parce que j'ai confiance en lui. L'ami de mon ami est un ami.

Donc avant l'album, vous ne connaissiez aucun des musiciens qui vous accompagnent maintenant ?

Ousmane Touré : Non. Je ne connaissais que le saxophoniste. La maison de productions a choisi des musiciens talentueux.

Et N'do Kanouté le joueur de kora ?

Ousmane Touré : C'est moi qui l'ai choisi. Je lui ai dit : "Viens ! Tu vas participer à une aventure !" Nous avons travaillé à la maison 2 chansons "Yomi" et "Leer" que nous avons insérées dans l'album et cela donne une couleur magnifique à l'album.

Que jouiez-vous avec votre petit groupe ?

Ousmane Touré : Nous jouions les chansons composées à Dakar, celle de l'album Lolo. Pour ce nouvel album, j'ai écrit de nouvelles chansons à partir des musiques qui m'étaient proposées. Par exemple, Nicolas Mollard, le guitariste, a composé Mandou. Hervé de Ratuld, le bassiste, a composé Simbala. Jean Louis Mary, le clavier a écrit la musique de Dimba, un musique un peu antillaise, la maloya de l'île de la Réunion, (Ousmane Touré chante le rythme et commence à chanter). Cela m'a inspiré le texte de Dimba, car je voyais une flamme qui était en train de monter. Et le batteur qui m' a bien observé et a vu ce choc des cultures a écrit "Avenue du monde". (ndlr : Ousmane Touré entonne les paroles de la chanson). C'est magnifique. C'est fantastique !

C'est une très belle aventure que de rencontrer de musiciens qui vous proposent une trame musicale qui vous inspire et qui réussit une symbiose entre des couleurs musicales différentes ?


Ousmane Touré : C'est une très belle aventure… qui ne fait que commencer !

Comment avez-vous écrit ces textes ?

Ousmane Touré : Par intuition. Parfois, si je vous vois et je vous dis : "Viens on va faire ça !" Si naturellement tu viens et que tu ne sais même pas ce que c'est, tu peux tomber sur la surprise de ta vie ! C'est ce qui m'est arrivé. On m'a dit : "Tu signes" et j'ai signé. Je ne savais même pas dans quoi j'étais.

D'où vient votre inspiration ?

Ousmane Touré : Elle me vient surtout de mon expérience avec Touré Kunda, avec Manu Dibango, Ismail Lo et beaucoup d'artistes que j'ai rencontré pendant ces dix années où je me suis reposé et où j'ai collaboré avec eux. J'ai voyagé aussi en allant dans des coins où je n'étais pas allé lors de me s péripéties avec Touré Kunda. J'ai rassemblé toutes ces expériences, chez moi, tranquillement, en faisant une rétrospective mentale. J'écrivais, j'effaçais, je gardais, j'éliminais et je m'amusais. Et puis, ça sort et ça marche. C'est le fruit de l'expérience.

Dans vos pérégrinations pendant vos années en stand by du show bizz, y a-t-il des courants musicaux et/ou des personnalités qui vous ont particulièrement marqué ?

Ousmane Touré : Je n'ai pas de référence à une musique ou à un musicien. Car à chaque fois que je rencontre un musicien, je découvre une nouvelle musique. Par exemple j'ai joué avec Manu Dibango et j'ai vu des merveilles dans sa musique. Je n'ai pas de référence, ni de préférence. J'aime tout ! Tout me va, car à chaque fois c'est différent et il y a une évolution. J'ai récupéré tout ça et j'ai fait une conclusion qui est cet album.

Un peu comme un mille feuilles, toutes vos expériences et rencontres se sont agrégées puis se sont fondes entre elles.

Ousmane Touré : Oui. Et cela avec l'expérience vécue avec Touré Kunda. J'ai eu un peu peur. Je me suis dit que je faisais peut être une bêtise et que cela va me revenir sur le visage si le public n'aime pas. Mais à ma grande surprise, les gens l'accueillent bien. Ce qui fait plaisir.

L'album n'est diffusé qu'en France ?

Ousmane Touré : Il y a des projets de diffusion à l'étranger.

L'accueil du public est bon, et celui des professionnels qui ont tendance à accoler l'étiquette world music ?

Ousmane Touré : Ce n'est pas grave. Chacun pense ce qu'il veut. Mais chacun écoute ce qu'il veut. C'est ce qui est important. Ce n'est pas la pensée. La musique ne se pense pas, elle s'écoute. C'est ce qui est agréable à l'oreille. Ce n'est pas comme la lecture d'une critique. Je ne pense pas à cela. La chance que j'ai c'est déjà le fait de vivre avec un grand groupe. A ce moment-là j'avais un club de fans, ce club est toujours là. Maintenant si je sors un album je vais gagner encore un autre public qui va me découvrir avec ce album et l'ancien que j'avais donc c'est une ouverture et c'est ce que j'aime moi. Je ne me fie pas aux critiques car les critiques sont lues une fois mais l'album continue à être écouté.

Cet album constitue le début d'une nouvelle carrière ?

Ousmane Touré : C'est une continuité.

Et vous allez tourner avec ces musiciens ?

Ousmane Touré : Oui, je pense car je les aime bien et nous avons un respect mutuel. Dans le respect tout peut se faire. Mais sans respect rien n'est possible. Quand j'embrasse quelqu'un je n'embrasse pas un blanc ou un noir, j'embrasse un être humain. Nous communiquons au niveau de l'harmonie. Et quand il y a de l'harmonie entre les gens comme dans la musique, quel beau son !

Dans cet album, la quasi totalité des chansons est en dialecte.

Ousmane Touré : Je suis un chanteur qui chante tout, et dans toutes les langues. Mais au départ, je suis un chanteur africain et j'ai souvent écrit en dialecte. Ces paroles sonnent exotique dans l'oreille. Les gens aiment cette tonalité. Ensuite, ils demandent l'explication sur le sens du texte. Et quand c'est un beau texte, ils disent : "Aahhh !" . Julien Tekeyan, le batteur a eu l'intelligence de m'écrire un texte magnifique en français que je chante avec une tonalité africaine.

Vos textes parlent souvent de l'homme et de l'esprit. Ce sont des thèmes chers à votre ethnie ?

Ousmane Touré : Je pense qu'il s'agit de thèmes universels. Nous sommes des êtres humains et pas des animaux.

Etes-vous prêt aujourd'hui à affronter un autre grand succès ?

Ousmane Touré : Je n'affronte pas le succès. Je joue ma musique. Je suis musicien et j'aime m'amuser avec ma musique. Etre une star, je ne connais pas. Je suis un musicien. Je suis un ouvrier de la musique. Je suis une note de musique.

Il faudrait presque terminer cette interview sur cette réponse.

Ousmane Touré : ll n'y a que des français qui m'accompagnent sur cet album et qui jouent avec moi. J'ai envie d'emmener ce groupe en Afrique. Pour le présenter à mes frères. Car ce sont mes frères. Sur un clavier il y a des touches noires et blanches et c'est le mélange qui crée la mélodie. C 'est ce que je fais sur scène. Et c'est magnifique et c'est simple. Hier, je ne m'occupais de rien. J'étais simplement heureux de jouer avec des êtres humains intelligents et talentueux.

Et où est votre vie dans le monde comme vous le chantez sur Avenue du monde ?

Ousmane Touré : Oui, je vais partout dans le monde (Ousmane Touré chante à nouveau). Comme dans la chanson, la terre entière est à moi.

Mais votre attachement est en Afrique ?

Ousmane Touré : Non, mon attachement est là où je suis, où je vis. J'ai vu à la télévision Richard Bohringer qui a pris la nationalité sénégalaise. Et qui doit demander un visa pour venir en France. Le journaliste lui a demandé pour quelle raison. Il a répondu qu'il trouvait le peuple sénégalais élégant, beau, plein de sagesse, tranquille. Et les sénégalais ne le voient pas comme un blanc mais comme un être humain. C'est magnifique ça !

Vous allez avoir du travail pour convaincre certaines personnes.

Ousmane Touré : Je n'ai pas à convaincre. Je vis ma vie. A bon entendeur salut. Je ne sui spas là pour donner des leçons, je n‘ai pas de mission. Je m'amuse avec moi-même. Celui qui veut s'amuser avec moi, je l'invite. Mais ce que je dis n'engage que moi. Et comme je suis bien, ils peuvent penser que ça put être bien pour eux et bien je le leur offre. Je rêve d'un monde magnifique et c'est possible.

Si vous ne disposiez que de 3 mots pour présenter votre musique ?

Ousmane Touré : Musiques du monde

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Avenue du monde de Ousmane Touré
Ousmane Touré en concert à Scène Bastille (15 février 2005)

En savoir plus :
Le site officiel d'Ousmane Touré


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=