Pour la cinquième année consécutive, Paris accueillera les 15-16-17 octobre un festival réservé majoritairement aux professionnels de la musique, mais pas que et fort heureusement,ouvert au public. L’occasion pour nous de découvrir les groupes qui ont fait l’actualité musicale de cette année et ceux qui vont poursuivre jusqu’en 2015 et au-delà.
L’occasion aussi de revenir sur notre rencontre avec un groupe en particulier Rocky, que nous avons déjà rencontré au Printemps de Bourges et au festival Roulez Jeunesse.
Rocky, c’est la rencontre de musiciens qui ne semblaient plus trop sûrs d’aller vers une notoriété et d’une chanteuse qui a bien fait d’être là, au bon moment. Si la présentation paraît simpliste ici, c’est pourtant à peu près ça… Simplement l’histoire d’une rencontre qui se passe bien et dont l’énergie permet au groupe de continuer vers des scènes internationales, dans un beau parcours presque pavé d’or…
Et si c’était vrai ?
Voilà ce qu’ils en pensent, ce qu’ils en disent dans une interview que s’est traînée de Bourges à Lyon et qui se termine à Paris lors de la présentation presse le 2 octobre.
Qui étiez-vous avant d’être Rocky ?
Gom et TV Glory, d’autres groupes inconnus avant Rocky.
Et comment en êtes-vous arrivés à Rocky ?
On en avait marre de nos projets, de nos chanteurs. On s’est dit : on continue à trois et on a rencontré Inès. Puis pour donner de la cohérence au projet, on a rajouté Olivier (qui rejoint le groupe parce que le préposé initial est tombé en vélo et s’est cassé le bras ! NDLR) Et c’est tant mieux, parce que c’est une super collaboration. On fait un peu de tout, mais chacun sa place.
Jouer en festival c’est différent, comment le sentez-vous ?
C’est une chance, on est sur une belle tournée, il y a des pro, il y a le public. De date en date, on rajoute beaucoup de fun, d’amusement, les retours sont bons, alors on se dit qu’on est dans le bon sens. On met de nous, du cool… C’est hyper important sur scène de s’amuser entre nous et le transmettre. Le festival permet ce partage, c’est l’esprit des festivals.
Beaucoup de fun, comment voyez-vous évoluer votre projet après des mois de tournée ?
Toujours Rocky, toujours avec nos instruments… On n'est pas des rapides, le truc d’un album par an, ce n’est pas pour nous. On se laisse vivre l’aventure comme elle est. Pas besoin de se projeter très loin pour savoir qu’on profite d’une belle aura avec ce projet : on veut que ça dure. Retourner en studio puis sur scène… Encore. Après ça fait peur d’y penser parce qu’on est plus tout jeune (rires).
Vous écoutez quoi dans votre bus de tournée ?
Ibibios Soundmachines ! Jaguar Mar… On a plein de truc dans nos iPhones, ça tourne…
On pourra revoir Rocky parmi tous les autres groupes programmés pour ce MaMA 2014, on prend notre élan et on revient vous raconter tout ça très vite ! Mais il y aura de quoi faire et courir le long du boulevard Rochechouard, sans oublier de passer jeter une oreille du côté des débats, en journée au Petit Trianon. |