Avec Génecode, Christophe Cozette nous donne un bel aperçu de son talent, de ses talents.
Auteur-compositeur interprète, il a de grandes qualités d'écriture tant au niveau des textes que des musiques. Des refrains efficaces, des compositions élégantes et des atmosphères brûlantes qui tiennent également la route en acoustique.
Les quatre premiers morceaux sont tout simplement tubesques. De l'univers urbain, ville d'ici avec "J'ai épousé une ville" ("Tu n'es belle que quand tu dors que le calme est enfin revenu") et "En haut d'une tour" ("Mon coeur reste en bas et j'ai plus chaud dans tes bras à quelques étages du paradis, putain que je m'ennuie") ou d'ailleurs de "L'homme qui voulait quitter le monde à pied" ("Mexico en été/J'ai jamais vu plus bel endroit où aller") au road movie d'enfer ("La route est libre"), il est prêt à flamber tous les feux pour celle qui saura le suivre.
Le plus classique "Les amants" ("Je suis le plus vieux chêne de la place/Ils m'écorchent l'écorce avant qu'ils s'écorchent le cœur") marque une pause dans l'album avant qu'il ne passe à la vitesse supérieure et embraye sur un rock impeccable dont la puissance vitale et l'énergie brute ne sont pas sans rappeler celles de Romain Humeau ("En équilibre", "Le souffle" et "A l'horizontale", "De sa bouche code").
Et l'album se clôt par un bien beau cri d'amour avec "Une histoire d'âme" ("Plutôt que de me laisser tomber en désuétude prends moi au moins pour habitude"). Prenez le temps d'écouter ses chansons et de lire ses textes qui, à l'instar des magnifiques illustrations de la pochette, vous entraîneront dans son univers.
A suivre...de près |