Samedi 25 avril : La Rock’n Beat, sans rock, les inouïs électro, Kid Francescoli et les autres
La plus grosse déception : ne pas voir Jeff Miles ! En effet, le patron de la scène électro de Détroit jouait à plus de 3h du matin, après une multitude de DJ sets beaux mais un peu longs et lents. Pourtant, on nous dira que c’était super le lendemain. La rock’n beat ne nous a pas convaincus. Pourtant, l’affiche était prometteuse !
La plus jolie rencontre : Gordon. Dans le programme de Inouïs, le DJ commence la journée au 22. Son set est superbe, sa musique sans faille. On reste en apesanteur tout le long, et on en ressort complètement déboussolé ! Quelle heure est-il ? Son créneau : un beat soutenu et une électron poétique par dessus. Sûr que ce garçon va faire parler de lui et très bientôt. Voyage teinté de bleu sur dance floor mouvant.
Le plus dansant : Cotton Claw, aussi dans le programme des inouïs. Les 4 DJ servent une house sexy et jouissive. Leur formation n’est pas sans rappeler C2C, mais c’est très scénique, l’énergie est bonne et le public le montre. Ça danse comme si on était au bout de la nuit ! Beau souvenir, affaire à suivre aussi.
Le plus français : Ben Mazué, de sa jolie voix, il pose çà et là, sa prose. Entre folk et rap, il slame ou il chante ? On ne sait plus trop, mais surtout il vient nous cueillir sans tapage pour qu’on traîne un peu avec lui le long des routes, des histoires qu’il raconte. Son répertoire est simple et ça marche. Beau souvenir aussi de ce moment dans l’exceptionnel Théâtre Jacques Coeur.
Le plus hors du temps : Kid Francescoli, voyage pop en année 70. Anachronique ? En fait oui, des sons pop synthétique, des riff groovy-disco. Ambiance machine à remonter le temps et voix éthérées. Petit voyage décalé du côté de ce groupe que l’on aimait déjà avant et qui confirme sur scène sa capacité à mélanger les musiques pour créer leur son unique. |