Il y a deux possibilités :

1) Vous aimez la musique synthétique atmosphérique et léthargique, vous êtes en déficience de sommeil. Je vous conseille alors ce disque.

2) Vous ne correspondez pas à la première catégorie ? Passez votre chemin, fuyez même ce genre de musique !

Il faut dire qu’avec leur nom (au moins, ils ont une certaine honnêteté) et la pochette (une plante verte dans un pot tout ce qu’il y a de plus banal et moche….), Errors ne nous ment pas sur la marchandise. On s’ennuie ferme et on ne comprend pas grand-chose à ce disque qui se voudrait sûrement une sorte de math synthpop entre lignes persistantes (sorte de bourdons mélodiques), accumulation sonore, pseudo explorations rêveuses et voix aérienne.

Les écossais condensent dans ce Lease Your Life leurs disques précédents : l’introspection dansante de Have Some Faith In Magic (2012), le post-rock de Come Down With Me (2010) mais accouchent d’une musique trop rarement intéressante ("Dull Care" ? "Putman Caraibe" ? Non, même pas !), parfois à peine sauvée par les voix féminines (Beck Olivia et Cecilia Stamp) où les mélodies et les rythmes s’étirent jusqu’à ne plus former qu’une sorte de magma moche, informe ("Through The Knowledge Of Those Who Obseve Us") et indigeste (indigent ?).

En musique, avoir de l’ambition c’est essentiel, vouloir faire évoluer sa musique sans faire de compromis est plus que louable, malheureusement pour eux, Errors se plantent presque lamentablement…