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J'ai l'amour  (Editions Crépuscule / La Triperie / Musicast)  septembre 2015

Première impression : ah mais n’importe quoi David Lafore ! "Truc… Bidule… Machin…" ("Choses"). Et puis, au fil des notes, il intrigue, il intéresse, il déclenche les curiosités qu’il satisfait d’un électro naïf et coloré.

J’ai l’amour, un album aux sonorités bucoliques et entêtantes, des compositions sonores à base de touches de piano, de clavier électronique et d’un rythme à la spatule sur des percussions non identifiées. Mais à quoi joue-t-il ? Il joue, voilà tout.

David Lafore se plaît à pasticher nos petits moments quotidiens, un peu comme ces clowns qui choisissent subitement d’imiter nos moindres faits et gestes et de grossir nos mimiques et manies. Appeler l’introuvable Minou ! Alors qu’il est immobile derrière un pied de table, qui ne le cache même pas, mais ça le fait rire le cancre (il vous sautera dessus toutes griffes dehors si vous osez l’approcher, oui, il joue à la guerre).

La danse des marques dans les rayons des supermarchés Dodu, entre agacement et pétage de plomb (il devait y avoir du monde à la caisse et la nôtre s’est retrouvée bloquée par un manque de communication code-barres / employé). David Lafore chipe des bonbons dans le tiroir secret, il dit crotte pour faire rire ses copains et est fasciné par les dessous qu’on nomme peu "je suis ta petite culotte, avec un ruban rose cousu devant" ("Petite Culotte").

Des titres aussi intrépides que "Barbibar" (essayez un peu de le répéter douze mille fois pour voir ! Ah ah ah !) démontrent l’esprit aventureux d’un Lafore qui n’a pas froid aux yeux, ni ailleurs. Mutin et transgressif, il fait rougir les balais et s’émouvoir les amertumes.

Non, bien sûr, les mots alignés ne vous feront pas pleurer de poésie, mais la manière que le chanteur a de les enchaîner, de les tisser avec ses notes donne à l’ensemble des envies de sauter tout habillé dans des piscines inconnues.

Cet album est un retour en enfantillage, frais et borderline. Il est audacieux et emprunté aux albums de coloriage, J’ai l’amour plonge tête première dans l’inconscient d’un adulte qui n’est pas grand tous les jours, mais qui sait abuser de légèreté. En limite de civilisation.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album II de David Lafore
La chronique de l'album Les cheveux de David Lafore
David Lafore en concert au Festival Fnac Indétendances 2005
David Lafore en concert au Festival des Attitudes Indé 2009 (vendredi 25 septembre 2009)

En savoir plus :
Le site officiel de David Lafore
Le Soundcloud de David Lafore
Le Facebook de David Lafore


Nathalie Bachelerie         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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