"Toubib", Laure note : "toubib", inspiré d’un certain Ham (c’est jambon ou confiture ? Je ne sais jamais…)... Ham Leyte, qui s’interrogeait sur le sens de la vie avec un crâne hilare aux orbites vides. Je me suis sensiblement fait la même réflexion en tenant la pochette de Dominic Sonic représentant un très souriant os détaché de son complexe empilement de vertèbres.
Sixième album du français, Vanités #6 sent encore un peu le punk des débuts de Dominic Sonic, et je vous épargnerai les références aux cousins de la même famille musicale.
Roulement de tambour, yeah masculin, guitare en colère répondant à la guitare sifflante et batteries, toujours des batteries pour cet entêtant tourbillon qui vous fera tinter les marteaux à la première note et ne vous laissera aucun répit avant l’ultime morceau. Vanités #6 est "nerveux et musclé", j’ajouterai viril et certainement barbu…
Il y a les rockeurs androgynes en slim et crinière orange (voire yeux vairons), et les rockeurs Chabal, poilus, cracheurs de feu et puant des pieds (enfin, pas trop quand même, je suis sensible…). Dominic Sonic et ses musiciens sbires en sont. Bon, d’accord, il a de beaux cheveux et pas de barbe mais sa musique est puissante et énergisante, puisant ses riffs dans l’électricité des sautes d’humeur et des changements de saisons, pour des compositions à écouter avec le corps.
Dans les tons, Dominic Sonic sait être postillon ou envoûtant, il pique et il ensorcèle sans prévenir. Bon, d’accord, il chante en anglais, mais nous sommes tous bilingues dorénavant, n’est-ce pas ? Pas besoin d’avoir étudié Shakespeare pour comprendre le sens de : "You’re in me, I’m in you, feel so fine, yeah" ("Scared").
"Everething you share don’t belong to you, please leave me alone, I don’t need your friends". "Fake Book" résume le fameux réseau social brouillon et contraire à tout principe amical (mode serrage de pince et embrassades). De l’amour, de l’actu et des poils !
Ce son ne réveille pas seulement, il fait sauter du lit et faire un beau et propre entrechat pour sauter dans ses boots dès le matin, puis sautiller allègrement jusqu’à la machine à jus en réveillant les voisins contaminés par le tonique des vitamines. Une reprise de son pour avaler la mixture et c’est reparti, en trépidantes saccades et fuck la table basse.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.