"Live alone and like it, Free as the birds in the trees, High above the briars, Live alone and like it, Doing whatever you please, When your heart desires, Free to hang around or, Fly at any old time, No equivocation, Most of all no guarantees, That can be your motto, Free of obligation, Only the murmuring breeze, As an obligatto, Live alone and like it, Why is that such a crime ? Free to call the tune"
Cyrille Aimée est une femme libre. Libre de chanter la musique qu’elle aime, de s’échapper de sa chambre d’adolescente pour aller taper le bœuf avec les descendants de Django Reinhardt ou chanter des standards dans les campements manouches. Libre de refuser de faire la Star Academy pour cause de contrat trop aliénant. Libre de ne pas choisir les chemins tout tracés pour nous livrer ce second album, Let’s Get Lost, faisant suite à It’s A Good Day sorti en 2014.
La jeune chanteuse est toujours aussi solaire et l’on retrouve avec plaisir cette voix tout en doux déhanché et au timbre sucré. Let’s Get Lost raconte l’histoire d’une relation amoureuse en trois langues et treize "chansons" où Cyrille Aimée raconte tout : la joie, la déception, le manque l’espoir, le désir… Cela commence de manière ironique avec un hymne au célibat ("Live Alone And Like It") signé Stephen Sondheim, puis avec la poésie lascive du dominicain Juan Luis Guerra ("Estrellitas Y Duendes") ou celle de Jerome Moross ("Lazy Afternoon"). Il y a du mambo ("T’es beau, tu sais", popularisé en son temps par Edith Piaf), et naturellement beaucoup de swing et de réminiscences gitanes…
C’est frais et aérien, souvent sophistiqué et virtuose, et la voix de Cyrille Aimée nous transporte loin… irrésistible pour ceux qui aime ce genre de jazz vocal.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.