Quelque part, que demande-t-on à une chanson pour l’aimer ? Qu’il y ait de belles mélodies et pourquoi pas des textes qui tiennent la route, de la créativité, quelque chose qui nous emporte, nous bouscule, une énergie, de la profondeur mais aussi une certaine efficacité, que cela transpire d’émotion et qu’il y ait un réel supplément d’âme.
Bien sûr, nous le savons pertinemment, même si nous ne plaçons pas le curseur de nos exigences esthétiques ou artistiques tous au même niveau, et quand bien même il pourrait être également question de goût, il est assez rare qu’un groupe ou un artiste réunisse tous ces critères. Old Mountain Station n’est pas le groupe Français le plus célèbre, loin s’en faut, pourtant il réunit assez de ces critères, qui sont tous personnels, pour que l’on aime écouter sa musique, voire même chanter avec. Et je dis bien écouter et non entendre…
Hors les modes actuelles, et ce malgré quelques tempêtes, le groupe français continue après un premier album éponyme sorti il y a trois ans, de creuser, à raison à l’écoute de ce disque, son sillon dans un genre rock slacker. Avec un potentiel électrique, voir eélectronique en plus. Des musiciens capables de réaliser ce mariage si délicat, et Kid Loco qui a de nouveau mixé ce second album n’y est sûrement pas pour rien, entre vraies pop songs mélodiques et une certaine nonchalance (fausse forcément). Croisement des esprits de Pavement, Girls In Hawaii, Guided voices ou Grandaddy forcément.
Il y a quelque chose de très dur quand tu es musicien c’est de sonner facile, pas désinvolte ou sans grande prétention, mais de donner une impression de facilité, de rendre totalement intelligible son discours. Old Mountain Station y arrive plutôt pas mal et c’est déjà beaucoup. Et puis il y a cette voix un peu aérienne de Thomas Richet. Il y a également quelque chose de tendre qui traverse ce Shapes, cette inspiration pleine d’émotion presque mélancolique, en tout cas touchante, un sentiment bien présent, provenant sûrement de ces mélodies harmonieusement poignantes. Et il serait vraiment dommage de passer à côté…
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa filmographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !