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Gabriel Fauré Piano Works  (Little Tribeca / Aparte)  avril 2017

"Fauré : ou les derniers feux encore vivants de l’harmonie tonale et modulante, les derniers feux qui brillent encore de leur propre combustion. Strauss, dans un certain nombre de ses œuvres qui sont postérieures à la mort de Fauré (hormis naturellement Les Métamorphoses et les Vier letzte Lieder) me semble quant à lui ne plus jouer qu’avec des braises, avec une lueur qui rougeoie mais ne consume plus grand-chose, ou encore – que l’on me pardonne de parler aussi crûment – de se masturber, c’est-à-dire de ne prendre son plaisir qu’en lui-même." Michel Dalberto

Si, l'art, la musique consiste à nous élever le plus loin possible au-dessus de ce qui est, alors la musique si mélodique de Gabriel Fauré est un excellent moyen pour atteindre cette élévation. Compositeur Français, Fauré restera solitaire, au-delà des modes, loin de l’exotisme en vogue à son époque et peut-être plus proche du postromantisme, tout en restant éloigné de Wagner. Il privilégiera toujours les lignes mélodiques simples et claires, on le considère plus facilement comme un grand mélodiste plus que comme un grand architecte des formes musicales, des mélodies souvent sur un ambitus d’intervalles réduit (son échelle des intervalles était faussée à cause de problèmes d’audition), une certaine intériorité, une réelle élégance qui cache des choses terribles, un sens de la polyphonie, une harmonie plutôt modale.

Ses œuvres pour piano pourraient être en quelque sorte la quintessence de son écriture. Une situation hors des normes esthétiques de son époque peut être due aux onze années d’apprentissage passées à L’École Niedermeyer. Ecole de musique classique et religieuse, opposée aux conceptions du Conservatoire de Paris (représentant pour l’institution religieuse un art profane) qui formait les futurs organistes de paroisse, maîtres de chapelle et chefs de chœur en enseignant la polyphonie, l’orgue, le plain-chant, les œuvres de Bach, Palestrina...

Pourtant, comment ne pas reconnaître sa force mélodique, ses talents de composition et "Les fortes tensions harmoniques, la douleur et la souffrance qui émanent de ses dernières œuvres sont en grande partie dues à cet environnement politique (ndlr : la première guerre mondiale) et cette guerre d’une violence encore inconnue à l’époque" comme le rappelle Michel Dalberto.

Impérial chez Schubert (excellente intégrale de l’œuvre pour piano seul) et Debussy, le pianiste Français est absolument impeccable dans ce disque autour du répertoire de Fauré. Ses doigts glissent sur les touches du piano avec une infinie douceur, avec un superbe sens du phrasé et de la dramaturgie. On retrouve dans son jeu toute l’intensité, toute la poésie qui sied à l’exécution de ces pièces rappelant les éblouissantes interprétations de Samson François. Remarquable.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Michel Dalberto
Le Soundcloud de Michel Dalberto
Le Facebook de Michel Dalberto


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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