"Mon cœur est un violon, Sur lequel ton archet joue, Et qui vibre tout du long, Appuyé contre ta joue, Tantôt l'air est vif et gai, Comme un refrain de folie, Tantôt le son fatigué, Traîne avec mélancolie", "Mon cœur est un violon"

Un ensemble qui se nomme le Grand Orchestre du Tricot, un disque hommage à Lucienne Boyer, deux éléments qui présagent un disque haut en couleur. Et on n’est pas déçu ! Avec beaucoup d’audace et de charme, le Grand Orchestre du Tricot, (Angela Flahault : chant, Roberto Negro : piano, arrangements, Théo Ceccaldi : violon, arrangements, Valentin Ceccaldi : violoncelle, arrangements, Gabriel Lemaire : saxophones, clarinettes, Sacha Gillard : clarinettes, Quentin Biardeau : saxophones, Fidel Fourneyron : trombone, Eric Amrofel : guitare, banjo, Stéphane Decolly : basse électrique, Florian Satche : batterie, direction artistique) offre une relecture pleine de folie (mais une folie douce) du répertoire de la dame en bleu.

Sur des arrangements de Roberto Negro, Théo Ceccaldi ou Valentin Ceccaldi, l’ensemble redonne un coup de fouet, un coup de jeune, dépoussière presque un répertoire finalement intemporel. Entre jazz, rock, cabaret et guinguette ça swingue, ça balance. Cela pétarade, c’est glam à souhait. L’orchestre joue avec les tensions-détentes surgissant en plein milieu des pianos mais montre continuellement qu’il est capable de nombreuses nuances, et la voix d’Angela Flahaut explose de mille couleurs. Une avalanche de bisous qui termine en partouze sonore... A découvrir !