Comédie de Sylvie Audcœur, David Basant et Olivier Yeni, mise en scène de Jean-Luc Moreau, avec Sylvie Audcœur, David Basant ou Eric Delcourt, Didier Constant ou Olivier Till, Héléna Grouchka, Olivier Yéni ou Fred Nony.
Depuis septembre 2004, à la Comédie Bastille, puis maintenant au Théâtre Fontaine, 1-2-3 sardines fait courir et rire les foules. Les critiques sont unanimes depuis Les Echos, la pièce ayant pour toile de fond la fameuse "nouvelle économie" des startups, jusqu'au magazine 30 millions d'amis parce qu'il est aussi question d'un hamster martyrisé qui s'échappe de sa cage.
Qualifiée de vaudeville conjugalo-financier et classée dans le nouveau registre "café-théâtre de boulevard", cette comédie légère, dans tous les sens du terme, réunit juste ce qu'il faut de contemporanéité, start up, bobos, échangisme….
Quelques longueurs surtout dans les deux premiers tiers consacrés à une longue exposition de l'intrigue, bien mince au demeurant, et des personnages prétexte surtout à des numéros d'acteurs dans la tradition du boulevard, numéros pas déplaisants d'ailleurs car, ce soir-là, Fred Nony et Didier Constant notamment ont mouillé leurs chemises. Le dernier tiers est beaucoup plus rythmé et dense ce qui laisse vraiment que le format café-théâtre d'une heure eut eté plus judicieux.
Le trait est souvent gros, relevant plus de la caricature que de la satire, les comédiens ne font pas dans la dentelle mais finalement le public y trouve son compte. Il faudrait quand même que le quatuor de filles qui assistaient à la représentation le 28 juillet en fond de salle me disent pourquoi elles hurlaient de rire à chaque réplique voire à chaque mimique sauf si bien sûr c'était dû à l'absorption de produits euphorisants !
Au fait, qu'est devenu le hamster? |