Hollywood s'y est essayé plus d'une fois. Les plus grands sorciers, toutes civilisations confondues, ont eux aussi mis du cœur à l'ouvrage sans pourtant ne jamais parvenir à convaincre quiconque qu'un retour dans le temps était possible.

Pourtant la recette miracle est à portée de tous ou presque : la musique... La mode vestimentaire aussi mais en l'occurrence c'est bien de musique dont il s'agit.

Depuis quelque temps en effet que voit-on d'autre que des groupes de jeunes qui jouent de la musique de vieux, ou, pire(?) des groupes de vieux qui ressurgissent de notre passé pourtant bien caché au fond de notre discothèque.

Mais comme on dit dans nos contrées, c'est dans les meilleurs pots que l'on fait les meilleures soupes et pour continuer dans la métaphore culinaire, ce n'est en revanche que rarement que de nouvelles saveurs s'y révèlent.

Bref tout ça pour dire que The Rakes ne fait peut être pas dans la dentelle mais nous sert un savoureux album qui ravira les trentenaires vieillissants et surprendra les ados qui ne jurent que par Block Party et compagnie...

Avec Capture Release, leur premier disque, The Rakes met le paquet avec un joli petit lot de tubes puissants dans un style punk rock et seuls "Strasbourg" ou "22 Grand Job" suffisent à confirmer la réussite de ce disque.

Bien entendu tout n'est pas réussi et on tombe parfois dans la caricature 80's sur certains titres avec des lignes de basse un brin trop new wave ou un chant un peu trop gueulard.

Mais c'est bien du côté des Buzzcocks qu'il faut aller chercher cette énergie et ces textes décalés (entre les histoires d'amour et les comptines sado maso). Un style bien anglais somme toute qui finalement s'inscrit dans l'intemporalité. A déguster frais et entre amis !