"Je te dirai encore autre chose : il n'y a pas de naissance pour aucune des choses mortelles ; il n'y a pas de fin par la mort funeste ; il y a seulement mélange et dissociation des composants du mélange. Naissance n'est qu'un nom donné à ce fait par les hommes." Empédocle
Se promener en plein été dans la vallée des temples d’Agrigente sous une chaleur accablante à t’en faire perdre la raison, s’égarer le soir couchant dans le Giardino Della Kolymbetra. Se retrouver à l’ouest, émerveillé par la falaise blanche de la Scala dei Turchi avançant sur les plages de sable fin. S’en remettre au soleil, à la mer. Se laisser submerger, disparaître.
l y a un peu de tout cela dans ce disque des italiens d’Antarte. Il pourrait être question de post-rock, de shoegaze, d’une pop lumineuse et électrique qui sait ce qu’elle doit à Lucio Battisti, Klimt 1918 ou Giardini di Mirò. A Sigur Ròs, Mùm aussi. Il est surtout question d’atmosphères, de sensations, de frissons. De sensibilité. Le soleil ardent, irradie cette musique, il éclaircit les lignes mélodiques, adoucit les cellules rythmiques, il dilate les harmonies et les lignes directrices, il fait scintiller la nature cristalline de certaines chansons. Le son, la musique, les vibrations, les mélodies nous enveloppent, nous envahissent. Et que c’est prenant et beau ! Vertige de l’instant. Alors nous fermerons les yeux pour écouter et frémir plus grand.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.