La virtuosité technique et le contrepied au bon goût policé des dessins animés dysneysiens de Shrek 1 avaient largement séduit le public. Schreck 2 est bien de la même veine mais néanmoins d'une veine qui a reçu une bonne dose d'opiacé.
Cela permet à une intrigue plus que ténue - le véritable prince plus intéressé que charmant, nonobstant son physique d'éphèbe et son brushing "parce qu'il le vaut bien", souhaitant récupérer son bien grâce aux roueries de sa "bonne fée" de mère - de s'enrober de délires et de parodies musicales amusantes, même si elles sont parfois sans réelle surprise.
Mais Hollywood sait se moquer d'elle-même et cela donne, en filigrane, des pastiches fort réussis.
C'est vif et bien enlevé et comment ne pas craquer devant les frasques du Chat potté ? Et rassurez-vous, le happy end reste de rigueur : l'ogre et sa princesse retourneront dans leurs marais et le prince charmant trouvera chausse à son pied !
|