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A house with too much fire  (Bookmaker Records / La Cordillère)  juin 2018

Je me suis réveillée et il était là. Arpentant mon salon de long en large, le cheveu hirsute et la guitare à la main. "Ah enfin" me lance-t-il quand il me vit. Sans préambule, il pince une première corde, des volutes s’échappent de son instrument, enveloppent mon paysage de brume élégiaque. Il se passe un truc que je ne saisis pas tout de suite. Je me laisse emporter.

Andy Cartwright est guitariste. Et son alter ego musicien Seabuckthorn est dans mon salon les matins compliqués (les autres aussi d’ailleurs). Son neuvième album A house with too much fire est un charmant trip entre les oies d’Olgerson et la cape de SuperMec en collants bleus. Aérien et fichtrement planant, les dix titres instrumentaux laissent libre court à une découverte sensorielle qu’envieraient presque les brouteurs de quinoa, s’ils ne s’essayaient pas au véganisme.

Sur une base de guitares, banjo et clarinettes, Seabuckthorn altère la profondeur des sonorités et manipule les échos des ondes afin d’y puiser une atmosphère mystérieuse et onirique. Les percussions et les synthés augmentent le champ des amplitudes possibles, créant là un univers complet de rocaille et de lumière.

Lui a conçu A house with too much fire au pied des paysages escarpés des Alpes du Sud, à la fois bruts et sauvages. La majesté de la nature se déroule au fil des morceaux en de graciles mélodies, développant d’un même ton la fragilité de l’instant, passé à contempler l’apparente immortalité des massifs constitués depuis belle lurette.

La géologie n’est pas qu’une observation de vulgaires tas de cailloux, elle est également une science du passé, visant à reconstituer des siècles de culture inconnus. Si proche dans l’espace et si éloigné dans le temps, Seabuckthorn a bien saisi cet ultime paradoxe et l’a traduit en sons dilatés et insaisissables dans cet album instrumental à la fois minimaliste et riche d’émotions.

En route pour une chevauchée sidérale, partons pour les galaxies, cueillir des fleurs étoilées dans les nocturnes prairies… Laissez-vous traverser par des visions d’ailleurs, des envies d’authenticité et de sincérité sans colère. Le tout est apaisant, et c’est affranchi de préjugés que vous renoncerez aux doutes ultimes pour succomber enfin à la contemplation hypnotique de détails significatifs. En fin gourmet, vous accompagnerez évidemment le tout d’une dizaine de rondelles de mets d’épicurien averti.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Seabuckthorn
Le Bandcamp de Seabuckthorn
Le Soundcloud de Seabuckthorn
Le Facebook de Seabuckthorn


Nathalie Bachelerie         
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Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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