"If there were two of me, well one could be with you, one that lives, the other hurts."
Une bonne dose de rock garage vintage avec rythmique minimaliste, guitares nerveuses et tendues mais avec un vrai goût pour les mélodies, des épices aux goûts de Tom Verlaine, The Go-Betweens, The Smiths, Lou Reed ou Bowie (période Aladdin Sane) et une pincée de trouble (cette chanteuse à la voix très, très masculine). Voilà la recette du groupe Australien RVG.
RVG pour Romy Vager Group. Romy Vager étant le nom de la chanteuse. Et même si on ne doutera pas vraiment de l’honnêteté du groupe, il y a cette petite impression qui nous assaille. Que l’ensemble tient d’abord sur cette chanteuse mélange de Patti Smith, Siouxsie Sioux ou de Beth Ditto et sur ce qu’elle véhicule (les expériences des personnes dans le couloir de la mort avec des commentaires sur l'importance de pouvoir changer de perspective dans A Quality of Mercy, l’acceptation de l’autre, une histoire d’amour entre une personne et un ordinateur dans "IBM", la douleur de vouloir être deux personnes différentes à la fois dans "The Eggshell World" racontant l’angoisse de Vager d’essayer de s’assumer en tant que femme trans...).
On retiendra moins un disque qui tourne un peu en rond qu’une poignée de bons titres ("A Quality of Mercy", "IBM", "The Eggshell World", "That’s All"), une certaine orthodoxie du genre, le port étendard LGBT en plus, et une atmosphère générale plutôt intéressante.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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