Changement de nom pour Guillaume Fresneau, son précèdent projet s’appelait Redeye et avant cela Dahlia, duo qu’il formait avec Armel Talarmain, mais toujours cette même esthétique, cette même obsession pour l’Amérique. De ses séjours là-bas, à Austin notamment, il en a ramené une musique folk, des ballades rappelant les grands espaces et la poussière.

Depuis son précèdent disque The Memory Layers, Fresneau a prouvé qu’il maîtrisait plutôt bien son sujet mélodique et stylistique. Il le prouve une nouvelle fois dans ce disque en se montrant capable de marier folk ("This Bridge May Ice In The Cold", "Cold", "Faded"...) parfois teintée de rock ("A Name To A Face", "Pounding Heart", "Desert Eyes", "The Innocent One", "Sons & Daughters"...) et de prendre l’auditeur par la main et de l’emmener dans son propre univers.

Ici le soleil brille, les paysages sont aussi vastes que les villes, mais l’on peut aussi y ressentir une pointe de mélancolie. S'il parle de l’Amérique, de ses grandes villes, de la nature, les tourments de la vie, c’est bien aussi de nous-mêmes dont il est question. Le charme opère.