Nine black alps est actuellement en Angleterre l'un des groupes les plus prometteurs. Pourtant il est en total contraste avec les groupes "hype" du moment comme les Kaiser CHiefs et autres Babyshambles... Enquête sur le phénomène en direct de la Carling Academy de Birmingham...
Première première partie assurée par Mr Bennett, apparemment un roadie du groupe Nine Black Alps. Il joue seulement quatre ou cinq chansons aux paroles ma foi fort rigolotes, seul à la guitare électrique. Hop on passe !
Changement de plateau s'impose, et donc petit tour au bar où je découvre que la bière est chère et pas bonne (note pour plus tard). Attente assez longue mais cela en vaudra la peine.
Le second groupe, Giant Drag, arrive aux alentours de 20h30.
C'est un duo américain en provenance de Los Angeles, composé d'Annie à la guitare et de Micah à la batterie et au synthé. En les voyant arriver, je me dis bon allez encore une copie des Rayures Blanches...
Mais en fait, Giant Drag se révèle beaucoup plus proche des Breeders ou de PJ Harvey que du combo de Chicago. Ils enchaînent les titres avec brio, quelques titres en vracs qui montrent l'excentricité de Madame Annie : Kevin is Gay, My dick sux, you are full of shit... Hum...
Elle prouve qu'elle a du caractère lors du traditionnel "Go naked ! " crié par un spectateur, auquel elle rétorque "Je ne veux pas être la fille qui te montrera ta première paire de seins ! ". Ah bien envoyé ! Le groupe quitte la scène et visiblement le public n'adhère pas totalement mais moi oui ! (album Hearts and unicorns à acheter absolument!) Deuxième changement de plateau et je ne ferai pas l'erreur d'aller au bar une deuxième fois...
Arrive enfin, Nine Black Alps, le groupe tant attendu par les 2 500 anglais présents dans la salle. Une grande tenture imprimée de visages s'éclaire et le show commence.
Les trois hits "Cosmopolitan", "Not everyone" et "Get your guns" ouvre le bal, le public adhère visiblement! Le groupe enchaîne les chansons de l'album Everything Is, le jouant ainsi presque en intégralité. Le chanteur Sam Forrest a le look, le talent le charisme d'un parfait mini Kurt Cobain et le reste du groupe semble en parfaite osmose avec lui. Le groupe au son et influences très grungy délivre un set bref mais intense, semblant rassasier le public.
Couvre feu des pubs oblige, le concert se termine aux alentours de 22h30, laissant plus de 2 000 anglais hagards devant la salle, visiblement ravis de leur soirée.
A bientôt pour de nouvelles aventures en direct de Birmingham... |